Mon très cher Baron,
De quel bonheur ne jouis-je pas d’apprendre par votre charmante missive que du même sang nous partageons sans nul doute possible, nos origines …
Le remède de la froideur de la mer fut efficace, j’ai gardé sur ma fesse gauche le secret du Lys rouge. Le miroir en fut premier témoin lorsque je lui ai présenté mon fessier (si je puis m’exprimer ainsi sans aucune honte …) afin qu’il me renvoie son image que vous reconnaîtriez … nul doute possible que tenter vous en convaincre serait inutile !
C’est par miracle que j’ai su sauver la vie de ce merveilleux médaillon accroché sur mon cœur depuis si longtemps déjà. Comme vous le précisez, ce portrait d’un homme au port altier, j’ai fini par l’aimer plus que de raison.
Me croyant orpheline de toute lignée honorable, je vous dois en ce jour, la tranquillité qui renaît dans mon âme. La douleur de mes entrailles se fait plus douce grâce à votre ineffable perspicacité, très cher cousin, Baron Charles-Henri de Vallombreuse.
Certainement mon plus grand soin sera désormais à soutenir ce lien qui nous unit, en criant au monde, votre bonté. J’étais une gueuse de bas quartiers et vous m’honorez de mon nom que je n’osais plus prononcer : Duchesse Rosemonde d'Aubigné de Chevreuse !
Acceptez que je vous mande de n’en souffler mot à quiconque. Pardonnez-moi si je me borne à insister pour que le secret de notre correspondance soit gardé.
Je tiens à m’offrir, personnellement, l’effet de surprise de cette annonce miraculeuse que je réserve au JT de 20 heures….
Bien affectueusement, je vous embrasse cher cousin.
Duchesse Rosemonde d'Aubigné de Chevreuse.
(De son pseudo Shérazade ... Lol ! Pas pu m'en empêcher ... ! Manquerait plus que le Baron ne se reconnaisse pas ... Non mais ! ... )