À Ronsard...

À RONSARD

Le cœur du grand Ronsard n'a point battu égal
Ni pour Marie, Cassandre, ou bien encor Hélène ;
Sous l'érudit païen, la plume souveraine
D'un poète élégiaque au style magistral,

Se cachait l'autre amour, orné de fin cristal…
Un amour cultivé en une foi soudaine,
En qui l'homme voyait cette image sereine
Apparue en l'Église, épouse au cœur loyal.

Temps où la Vérité s'écrivait en poèmes,
D'une Muse charnelle embrassant de beaux schèmes,
Tout en les mariant, riches d'esprit Divin.

Ronsard, Maître de l'Art et prince des poètes,
Chaud de mythologie, royal et puis mondain,
Tu louas Théocrite en des Odes parfaites.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Peut être un peu trop érudit pour moi. Je n'ai pas su trouver le fil de l'émotion chez ton Ronsard... J'en suis navrée. Bonne soirée tout de même. bisounours

fripou a écrit:: Peut être un peu trop érudit pour moi. Je n'ai pas su trouver le fil de l'émotion chez ton Ronsard... J'en suis navrée. Bonne soirée tout de même.

Bonjour FRIPOU,

Mon père possédait dans sa bibliothèque plusieurs ouvrages sur la vie des Grand Poètes du Moyen-Âge à l'épanouissement de la Renaissance. Et notamment PETRARQUE et RONSARD.

Pas facile, sur 14 vers d'un sonnet, ce qui semble bien étroit, de résumer les grandes lignes de ce que ces lectures m'ont inspiré, tant l'existence de RONSARD est imprégnée d'hellénisme et de latinité. Il n'a jamais cessé de chanter l'Amour... des Amours déçues et de sentiments éprouvés qu'il évoque lors de multiples rencontres amoureuses parmi lesquelles on peut citer Marguerite, Jeanne, Madeleine, Rose, Sinope, Genèvre, Isabeau.

Avec ses Amis poètes DU BELLAY et BAÏF, il traduisit HOMÈRE, HÉSIODE et PINDARE, sans négliger les poètes latins : HORACE et VIRGILE, surtout. Mais il fut mondain, aussi, et un poète de cour.

C'est CELA que j'ai désiré mettre en relief chez celui qui fut considéré comme le "Prince des Poètes", et dont j'ai désiré rendre un humble hommage en un poème courtois, sans prétention, de remémoration.

FRIPOU pour ta lecture et pour la franchise de tes impressions. C'est une chose que j'apprécie dans un commentaire.

Passe une agréable journée.

DE CHALEUREUX de Marseille.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Avec tes explications André, j'ai mieux compris ton sonnet qui devient agréable à lire !!!
Merci et bonne journée bis

Bises pour Marie-Louise et Fabrice aussi ! bibi2

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À Ronsard... 110108034927815720

Flamme a écrit:: Avec tes explications André, j'ai mieux compris ton sonnet qui devient agréable à lire !!!
Merci et bonne journée
Bises pour Marie-Louise et Fabrice aussi !

Bonjour FLAMME,

Oui, c'est vrai, lorsqu'on évoque des ressentis personnels, des sentiments à l'endroit du parcours bien précis d'un auteur, de sa vie, de son œuvre, la référence n'est pas toujours perçue et partagée car il y a, dans ces évocations, quelques renvois obligatoires à une partie "intérieure" (et quelquefois anonyme) du poète qu'on admire pour avoir pris connaissance de sa vie mouvementée. Le côté poétique cède la place au côté biographique, démonstratif, et peut sembler y perdre de l'intérêt musical dans cette condensation d'évocations à mi-chemin entre le philosophique et l'écriture didactique.

C'est pour cela que j'ai ajouté ces compléments d'information dans ma réponse à FRIPOU. Mais j'accepte parfaitement, et je comprends ses points de vue.

UN GRAND pour tes favorables impressions, FLAMME. Il faut bien, de temps à autres, que je sorte de mes habituels poèmes bucoliques pour échapper aux carcans de mes penchants et de mes automatismes de plume.

DE GROS

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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