Avenue du temps qui passe ( A l'ami Yvon)

Avenue du temps qui passe

As-tu vu ces gens aux terrasses
Sur l'Avenue du temps qui passe ?

C'était le temps d'il y a longtemps
Notre vieux temps du temps d'antan
Notre vieux temps de la jeunesse,
Des coeurs joyeux, de l'allégresse.
Il y avait du monde aux terrasses
Sur l'Avenue du temps qui passe.

Puis s'en est allée notre enfance
Au fond du puits des souvenances
Puis s'en est venu l'âge mûr,
L'âge des projets, des futurs.
On trouvait du monde aux terrasses
Sur l'Avenue du temps qui passe.

Le temps a fui et la jeunesse
S'enfuit aussi vers la vieillesse.
Chaque matin, moins de toujours,
Il n'est pas loin le soir du jour.
Beaucoup moins de monde aux terrasses
Sur l'Avenue du temps qui passe.

C'est maintenant la fin des temps
Pour nos amours, pour nos vingt ans,
C'est le bout du chemin, ma belle,
C'est le départ des hirondelles.
Plus beaucoup de monde aux terrasses
Sur l'Avenue du Temps qui passe.

Les hirondelles sont parties
Vers d’autres cieux, des paradis,
Tu restes seul sur l’Avenue
Des destinations inconnues…
Connais-tu ces gens aux terrasses
Sur l'Avenue du temps qui passe ?

3/10/2006

C'est vrai Alain, le temps nous dépasse ; nous en arrivons à ne plus le suivre, et devant nous des inconnus deviennent des chanteurs ( enfin, si l'on peut dire cela....) des acteurs, bien souvent des artistes que nous n'avons pas vu venir et qui reçoivent des césars et autres nominations !!! pour quoi, pour des films que je n'ai pas vus et quand je veux me mettre au goût du jour, je n'adhère plus ou mal à ces nouveaux genres...on regrette le temps et l'argent perdus pour aller voir ces nouveaux films ! Je ne sais pas si tu as le même état d'esprit, mais rares sont les bons films de nos jours !
Ton poème montre bien l'évolution de ce temps qui passe et qui nous laisse à nos années passées pour en revivre les joies et les plaisirs !
Cet après midi, j'ai lu à une amie ce magnifique poème et venant de parler de poésies elle a deviné qu'il venait de mon poète préféré ! clin2

Merci ALAIN de me rappeler ce texte de toi que j'ai déjà eu l'occasion d'apprécier.
Tu ne reconnais plus grand monde aux terrasses du temps mais ce n'est pas lui qui a fui ce sont ceux que nous connaissions et qui les fréquentaient. Certes c'est un peu inquiétant pour nous qui restons puisque nous avons toujours entendu dire que ce sont les meilleurs qui partent comme le prouvent leurs éloges funèbres. Peu à peu nous avons suivi le boulevard de la vie, empruntant parfois des chemins de traverse, et maintenant la rue se rétrécit, les terrasses disparaissent et l'itinéraire descend vers le fleuve frontière. Nous en sommes conscients et l'acceptons avec philosophie puisque nous avons encore nos mots pour le dire. Continue d'écrire, tes textes valent la peine d'être lus et portent témoignage qu'il a existé de vrais hommes dans un décor qui n'état pas de théâtre.
Très amicalement: Yvon.

Flamme a écrit:: C'est vrai Alain, le temps nous dépasse ; nous en arrivons à ne plus le suivre, et devant nous des inconnus deviennent des chanteurs ( enfin, si l'on peut dire cela....) des acteurs, bien souvent des artistes que nous n'avons pas vu venir et qui reçoivent des césars et autres nominations !!! pour quoi, pour des films que je n'ai pas vus et quand je veux me mettre au goût du jour, je n'adhère plus ou mal à ces nouveaux genres...on regrette le temps et l'argent perdus pour aller voir ces nouveaux films ! Je ne sais pas si tu as le même état d'esprit, mais rares sont les bons films de nos jours !
Ton poème montre bien l'évolution de ce temps qui passe et qui nous laisse à nos années passées pour en revivre les joies et les plaisirs !
Cet après midi, j'ai lu à une amie ce magnifique poème et venant de parler de poésies elle a deviné qu'il venait de mon poète préféré !

Tu sais, je crois que le ressenti du temps qui passe, quand on prend de l'aĝe, c'est assez commun. Etr moi je me vois souvent sur une Avenue qui était peuplée de nombreuses gens qui ont disparu et je ne commais plus grand monde qund je les croise sur cette avenue. On en avait parlé autrefois avec Yvon et c'est pourquoi je lui ai dédié ce texte.
Merci à toi.

yvon d'ore a écrit:: Merci ALAIN de me rappeler ce texte de toi que j'ai déjà eu l'occasion d'apprécier.
Tu ne reconnais plus grand monde aux terrasses du temps mais ce n'est pas lui qui a fui ce sont ceux que nous connaissions et qui les fréquentaient. Certes c'est un peu inquiétant pour nous qui restons puisque nous avons toujours entendu dire que ce sont les meilleurs qui partent comme le prouvent leurs éloges funèbres. Peu à peu nous avons suivi le boulevard de la vie, empruntant parfois des chemins de traverse, et maintenant la rue se rétrécit, les terrasses disparaissent et l'itinéraire descend vers le fleuve frontière. Nous en sommes conscients et l'acceptons avec philosophie puisque nous avons encore nos mots pour le dire. Continue d'écrire, tes textes valent la peine d'être lus et portent témoignage qu'il a existé de vrais hommes dans un décor qui n'état pas de théâtre.
Très amicalement: Yvon.

Merci mon ami !
Voici la chanson qu'un ami a fait à partir de ce texte. Il est au piano et il la chante lui même.
http://versamoi.free.fr/PhotosPoesies/mp3/Avenue.mp3

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

j'aime beaucoup ce temps qui passe et qui nous rend triste d'attendre sa dernière heure mais il restera des gens aux terrasses mais nous ne serons plus pour les voir
merci de cette plume élégante qui m'enchante toujours
Amitiés petitbis

Lucienne MARTEL a écrit:: j'aime beaucoup ce temps qui passe et qui nous rend triste d'attendre sa dernière heure mais il restera des gens aux terrasses mais nous ne serons plus pour les voir
merci de cette plume élégante qui m'enchante toujours
Amitiés

Mertci Lucienne !

Le temps efface sinon les souvenirs, tout au moins les visages de ceux qui peuplaient les terrasses de nos jours passés. Il file sans même parfois que nous ayons le temps de le voir passer. petitbis

fripou a écrit:: Le temps efface sinon les souvenirs, tout au moins les visages de ceux qui peuplaient les terrasses de nos jours passés. Il file sans même parfois que nous ayons le temps de le voir passer.

Merci Fripou !