Nos souvenirs viennent s'asseoir
sur ce banc vieilli par le temps,
mes blancs hivers,tes doux printemps
s'enlacent au foulard du soir,
le silence nous tient la main
comme un confident de toujours,
il s'enivre de notre amour
comme les fleurs sur les chemins,
on ressent dans nos yeux humides
la fraîcheur de notre bonheur,
cette source de jolis pleurs
anime nos deux cœurs candides,
puis des feuilles se sont assises
un jour de pluie faisant grimace,
c'est le lourd destin qui efface
la joie de ce temps des cerises,
le silence a lâché nos mains
comme un ennemi de toujours,
il chante tel un désamour
comme des maux sur parchemin,
puis je suis venu seul m'asseoir
sur ce banc meurtri par le temps,
mes blancs hivers sans tes printemps
pleurent au fond de ma mémoire.......
***DAN***