Yso-pet (Poème dans le vent... de l'humour)

André Laugier a écrit:

YSO-PET

Un pet souple et discret n'est pas licencieux ;
Tout comme un courant d'air, cherche un échappatoire
Dont l'effluence suit la piste aléatoire,
Vers l'odorat troublé de voisins sourcilleux.

Il est force tranquille, un rien facétieux ;
Soulage son auteur qui, dans l'exécutoire,
Libéré d'un tel poids vraiment jubilatoire,
Retrouve apaisement dans son acte orgueilleux.

Un pet, je vous le dis, ne peut être imposé ;
Libre comme "le vent", modeste ou bien osé,
N'est que gaz naturel qu'accorde la nature.

Dégagé sans effort il n'a d'ambition
Qu'un bref désagrément que parfois il procure,
Bien moins grave, en tout cas, qu'autre pollution...

ANDRÉ

   

julien06 a écrit:

Repose en pet. ...merci pour cet humour poétique,  un vrai régal.

Bonsoir JULIEN,


Un petit hommage à ces relâchements intestinaux qui n'ont pas toujours été en "odeur de sainteté". J'y ai consacré ces quelques vers qui, pourrait-on dire, comme le "souffle" de l'esprit, sont dans le "vent" du sujet.

 

GRAND MERCI pour ton appréciation, JULIEN. Un vendredi soir, veille de week-end, il est bon pour le moral de se ...relâcher pour le meilleur et pour le rire.

Très bonne fin de soirée et CHALEUREUSE AMITIÉ de plume.

Flamme a écrit:

Oui en effet, mais gênant surtout si les intestins se font sentir ...
Quand on ne peut le retenir ce vilain, on s'excuse humblement ou on sourit en faisant croire que c'est son voisin !!! ça peut prendre ...
Bonne soirée André, on va se soulager à 2 car on a mangé des faillots à midi et ce soir Fripou les termine !!!!
Moi, je suis à la soupe de légumes au Cantal !
Bonne soirée en famille ! Bisous à vous 3, de nous 2.

Comme dirait notre Ami MOMO : Oh putaing ! vous avez bouffé des faillots à midi et ce soir : bienvenue à l'orchestre !

En ce qui me concerne, j'ajouterai que vous allez être opérationnelles pour rajouter au moins un quatrain chacune dans "l'inspiration" naturelle et "en situation".



DE GROS À VOUS DEUX DE NOUS TROIS.

Excellent week-end.

Claude3240 a écrit:

André Laugier a écrit:

YSO-PET

Un pet souple et discret n'est pas licencieux ;
Tout comme un courant d'air, cherche un échappatoire
Dont l'effluence suit la piste aléatoire,
Vers l'odorat troublé de voisins sourcilleux.

Il est force tranquille, un rien facétieux ;
Soulage son auteur qui, dans l'exécutoire,
Libéré d'un tel poids vraiment jubilatoire,
Retrouve apaisement dans son acte orgueilleux.

Un pet, je vous le dis, ne peut être imposé ;
Libre comme "le vent", modeste ou bien osé,
N'est que gaz naturel qu'accorde la nature.

Dégagé sans effort il n'a d'ambition
Qu'un bref désagrément que parfois il procure,
Bien moins grave, en tout cas, qu'autre pollution...

ANDRÉ

   

Bien dit mon ami André, un pet n'est pas licencieux, il est d'une douceur extrême, et il est toujours d'en laisser planer le doute sur l'origine.

Bonsoir CLAUDE,

Sous l'Ancien Régime, un régime plus riche en féculents, certes, le pet eut son heure de gloire. On pouvait l'entendre résonner sans complexe sous les lambris dorés de nos palais. "Une demoiselle noble fait un pet noble", écrivait Béroalde de VERVILLE.

On s'efforçait pourtant de ne point faire trop de bruit. Avec pudeur, les jeunes femmes disaient, faute d'avoir pu retenir leurs vents, qu'elles avaient le "sansonnet", ce délicieux jeu de mots pour qualifier un pet qui "sans son est !"

   

TOUTES MES REMERCIEMENTS LES PLUS SINCÈRES pour ta lecture ainsi que pour ton partage. (Partage des mots, cela s'entend).



Je te souhaite un excellent week-end.

Lagantoise a écrit:

Ce n'est pas avoir du toupet d'ouvrir son clapet à cet endroit....

***DAN***

Bonjour DAN,

Sans doute ce poème est à la fois un "fournisseur de gaz" et un "facteur de paix" sans mauvais (sent mauvais) jeu de mots.



Je l'ai toujours pensé, avant de rire de quelque chose, on rit d'abord avec quelqu'un, car le rire est par nature intersubjectif. Il suppose le partage et la complicité. Une autre façon, plus formelle, rapproche le rire de la poésie, ce sont les sous-entendus, car la poésie comique privilégie les calembours, les à peu près et toutes les manipulations ludiques. Elle décuple la puissance imaginative de la poésie en la déliant de toutes sortes de vraisemblance ou de logique qui en limitent l'expansion.

UN GRAND DAN, pour ta lecture ainsi que pour ce SUPERBE dessin humoristique qui ajoute une touche finale tout à fait adéquate au thème de mes petites élucubrations.

Passe un excellent week-end !

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ ET CONSIDÉRATION.

CARPE DIEM

Lucienne MARTEL a écrit:

Un petit vent de folie t'a emporté jusque chez moi et cela m'a bien fait rire. Ces flatulences sont très gênantes lorsqu'elles nous prennent pas surprise et que l'on ne peut les réprimer notamment lorsqu'on rit ou l'on tousse. C'est fort intempestif et cela redouble souvent le fou-rire.
merci pour cet humour dont je ne me lasse pas et exprimé en sonnet, c'est fort plaisant à lire. Qui a dit "on ne renie pas son c... pour un pet?" il avait raison
Gros bisous et belle journée

Bonsoir, Chère LUCIENNE,

J’avais envie d’ajouter à la suite de ce poème : "Si vous avez apprécié ces vers et qu'ils ont le « vent en poupe », pour me manifester vos impressions, n’hésitez pas : lâchez -vous !"

 

Je ne sais pas qui a dit : "On ne renie pas son c.. pour un pet", mais je crois savoir, dans le même exercice, que "la consommation de pets-de-nonne ne garantit pas une mort en odeur de sainteté".



De tout temps, ce gaz naturel a été commémorer par les poètes. Pierre RONSARD, à son époque, était déjà "dans le vent", quand il écrivait ce huitain :

Le pet qui ne peut sortir,
A maints la mort fait sentir,
Et le pet,de son chant donne,
La vie à mainte personne.
Si donc un pet est si fort,
Qu'il sauve ou donne la mort,
D'un pet,la force est égale,
A la puissance royale.

Même les inconditionnels de l'épigramme l'ont évoqué :

C'est ici que repose
Une certaine dose
D'une certaine chose
Qui ne sent pas la rose.
Celui qui se propose
De faire ici sa prose
Doit avant toute chose
Tenir la porte close.

ou encore ce quatrain d'Edmond HRAUD, sous Napoléon :

Si l’Empereur faisait un pet,
Geoffroy dirait qu’il sent la rose
Et le Sénat aspirerait…
À l’honneur de prouver la chose.

sans oublier, extrait d'un de ses poèmes, ce quatrain très argumenté de la poétesse moderne Michèle CORTI :

Flatuler en marchant est affaire de goût
Pour l’environnement c’est chose regrettable
Mais moins inconvenant que de péter à table
Entre le bouillon gras et le puissant ragoût

MILLE   pour ta manifestation d'Amitié, de gentillesse et de considération, Chère LUCIENNE.

Je suis toujours sensible à tes agréables et sincères impressions.

TRÈS CHALEUREUX   et UN EXCELLENT DIMANCHE !

 

Ben, dis donc, mon Dédé, ON commente beaucoup plus le "vent" de poupe que les fleurs odorantes du prochain printemps, et cela prouve que le monde de la poesie a bon vent et "respire" de mieux en mieux. Encore que le regne du "petomane" est révolu...Le plus gênant est assurement le "souffle" discret SOUS les draps...à moins que l AUTRE dorme à poings fermés . Perso, je prefere le "PET bruyant" qui SENT moins que le pet hypocrite...Merci, Dédé et à plus pour un prochain repas qui m incombe...Bise à ML...