Promenade (défi de mots)

Promenade
Dans le SILENCE de l’érubescent crépuscule, j’aimais me promener sur les petits SENTIERS tortueux de la haute montagne. J’entendais le vent impétueux siffler sur les falaises calcaires, j’admirais la grande bleue dans son immensité. Elle moutonnait sur les rochers abrupts et festonnait de dentelles les plages abandonnées. J’écoutais les derniers pleurs des grands GOELANDS et les rires des mouettes gracieuses au large de l’océan. Je m’enivrais de cette vue resplendissante à couper le souffle. Ainsi, mon ESPRIT n’était plus en COLERE et mon corps FRISSONNAIT de plaisir dans la fraicheur de la nuit. La beauté des lieux me tirait des LARMES des yeux. Alors je laissais mon regard embué DERIVER à l’horizon du monde : je m’y ressourçais à profiter de cette quintessence qui m’était offerte avec bonheur. Même lorsqu’il se mettait à PLEUVOIR, je ne dérogeais pas à la règle : je prenais mon bâton de marche et je grimpais jusqu’à l’à-pic rocheux baigné par le brouillard et les nuages. C’était ma promenade quotidienne, loin du vacarme de la ville, de ses CAGES en béton, de ses bruits incessants et incongrus, de sa circulation, de sa pollution, de ses conflits perpétuels… C’était ma cure de jouvence qui apaisait mon esprit et mon âme.
Lucienne le 11.02.2016