DEUX ARBRES SONT MORTS CE MATIN

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DEUX ARBRES SONT MORTS.....

Dans le petit matin, deux arbres magnifiques,
Tristes et fragiles ces géants séculaires,
Elevant haut leurs faits, en ces instants tragiques
Sont tombés sous les coups des bûcherons experts

Si fiers et généreux, ils dressaient vers les cieux
Leurs têtes effilées et leurs bras protecteurs
Branches et feuillage pour un moment heureux
Offrant un bel asile à tous les promeneurs.

Sous son poids une neige, imprévue et collante
De sa beauté glacée a fait plier leurs troncs
Les longs bras recouverts d'une écharpe brillante,
Ont ployé dans le vent qui balayait leurs fronts.

Leur tête tout là-haut, accrochée au brouillard,
Et leurs membres brisés touchant le vert gazon
Comme pour assurer un tout dernier rempart
Ils ont lutté encore, accepté l’abandon.

Un dernier flamboiement, une vie qui s'évade
Ils gisent là, à terre et leurs corps découpés
Accordant à leur âme une ultime balade
Monteront dans le ciel en serpentins bleutés.

Il est beau ce poème !!! Je suis toujours chagriné quand je vois un arbre mourir !!! Cette force, ces années de vie qui sont arrêtés par la main de l'homme, me fait mal à chaque fois !
Tu en parles toi même comme un être vivant, un personnage qui abandonne sa vie et son âme qui va partir pour une dernière ballade !
Je trouve ce poème plein d'émotion. Bravo Annie, il est magnifique !
petitbis

Flamme a écrit:: Il est beau ce poème !!! Je suis toujours chagriné quand je vois un arbre mourir !!! Cette force, ces années de vie qui sont arrêtés par la main de l'homme, me fait mal à chaque fois !
Tu en parles toi même comme un être vivant, un personnage qui abandonne sa vie et son âme qui va partir pour une dernière ballade !
Je trouve ce poème plein d'émotion. Bravo Annie, il est magnifique !

J'ai eu beaucoup de peine de les voir abattus mais ils devenaient dangereux de par leur inclinaison vers le trottoir et la route. La neige de cet hiver là les a vaincus.
Que dis-tu d'inverser les vers dans le dernier quatrain, ce qui donnerait une image plus explicite.
" Un dernier flamboiement, une vie qui s'évade
Ils gisent là, à terre et leurs corps découpés
Accordant à leur âme une ultime balade
Monteront dans le ciel en serpentins bleutés"

Merci babette.
Qu'en penses-tu?
Bisous à vous deux.
bisounours

Comme un pan de mémoire qui s'éteint... Les arbres pourraient raconter tant de choses s'ils pouvaient parler et leur disparition nous prive de l'imaginaire quelque part...
bisounours

Oui je suis d'accord...la ballade est cette échappée dans le ciel.
Plus limpide l'idée que de constater que c'est la dernière ballade.
Vraiment un beau poème Bisous. calinchat

Flamme a écrit:: Oui je suis d'accord...la ballade est cette échappée dans le ciel.
Plus limpide l'idée que de constater que c'est la dernière ballade.
Vraiment un beau poème Bisous.

Voilà un vieil écrit que j'ai remis sur le métier pour tisser d'autres vers et une autre construction.
Merci mes belles et doux après midi à vous deux.
bisounours

Messages : 1155 Date d'inscription : 08/02/2015

L ame des arbres existe, ma TRES CHERE ANNIE...et si tu avais 'de son vivant) touché son tronc...lui s en rappelera pour te caresser de ses feuilles revenues...GROS BISOUS, ma puce...HUMMM...Ca sent bon le café....Je reste un peu...BISOUS. app

MOMO13 a écrit:: L ame des arbres existe, ma TRES CHERE ANNIE...et si tu avais 'de son vivant) touché son tronc...lui s en rappelera pour te caresser de ses feuilles revenues...GROS BISOUS, ma puce...HUMMM...Ca sent bon le café....Je reste un peu...BISOUS.

Bonjour Momo.

J'aime le contact des arbres et caresser leur tronc. J'ai eu un immense chagrin lorsque qu'un violent mistral a déraciné et jeté au sol mon magnifique abricotier, chargé de fruits succulents.
Belle journée ami
Bises bisounours

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX

J'aime beaucoup ce poème mais qu'est ce qu'il est triste. Par chez nous, une trentaine de beaux platanes ont été abattus pour agrandir la route : un vrai crève-cœur de se lever le matin et de voir ces arbres centenaires coupés et déracinés par la main de l'homme. ils devaient traverser la voie sans doute ? !!! Et c'est tellement plus facile que de mettre des ralentisseurs pour éviter les accidents. Les arbres sont notre mémoire et notre poumon.
Excellente après-midi
Amitiés petitbis

Bonsoir Chère ANNIE,

Dans toutes les cultures, l'arbre est apparu comme un symbole. Il est extrêmement représentatif de ce que les poètes proposent de la nature car dans les aspects les plus romantiques du poème, il incarne la solitude et la vie difficile dans un univers de plus en plus hostile à son environnement.

Tu en fais une description très communicative dans le choix de mots vibrant à la fibre du sensible et allant jusqu'à hypotypose, tant les images que tu nous donnes à voir deviennent presque palpables sous ta plume qui souffre et qui déplore.

Toute l'émotion transpire de cette complainte dont les vers se marient douloureusement au triste spectacle de ces arbres nobles et majestueux qui donnent l'impression de la "force vulnérable". L'arbre manifeste toujours sa rassurante présence au Poète, et sa complicité avec lui. Il est peut-être aussi cette représentation de la fugacité de toutes choses qui, inconsciemment, lui permet d'affronter son destin.

J'ai BEAUCOUP AIMÉ, moi aussi, ma lecture à la source de tes sentiments exacerbés, Chère voisine.

Du bien beau travail de plume. BRAVO pour TOUS les alexandrins possédant les 12 syllabes requises. (Il faudra veiller, cependant, ultérieurement dans les quatrains, à alterner les rimes masculines avec les rimes féminines, comme nous en avions parlé). Ceci n'enlève RIEN au charme de cette poésie.

DE GROS et une douce soirée à toi.

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