Je suis seule, il est tard
Le silence accompagne mes pensées
Mes pensées si tristes ce soir
Que mes larmes ont pu s’échapper
Au loin, dans la nuit,
Une rumeur de gaîté me parvient
Une vague de rires et de bruit
Dont l’écho raisonne lointain
Tous ces gens qui se noient
Dans la foule hurlante
Tu es parmi ceux-là toi,
Parmi cette meute grisante
Une main a ouvert les portes de mon âme
Dans un tourbillon, mon cœur s’est envolé
Si tu lèves les yeux vers le ciel, tu verras une flamme
Tends la main, ne la laisse pas s’échapper.
Les portes de mon âme se sont ouvertes
Et le froid y est entré
Tant de joies nous sont offertes
Viens vite me réchauffer
Rapporte avec toi la chaleur
La chaleur de mon cœur
Avant qu’il ne meurt.