Tu connais bien ces amies qui t’aimaient.
Tu sais que nul être, n’est jamais parfait.
Elles t’ont offert le partage de leur cœur,
T’ont donné leur main en porte-bonheur.
Ne pas avoir épousé ton avis,
De ton cœur, tes armes tu as sorties,
Prête pour un combat qui n’en était pas,
Tu as lutté contre plus faible que toi.
Et voilà, que cette « guerre » tu as gagnée.
Rassure-toi, revanche n’est pas programmée.
Bonne perdante, je n’ai point de rancune.
Je ne peux empêcher ce brin d’amertume.
Les souvenirs de tes « je t’aime » s’évaporent.
Ils s’envolent avec le temps, je le déplore.
Juste des mots qui engendrent mes maux.
Ceux que j’ose à peine écrire à demi-mot.
Curieux, cette photo qui à terre s’est brisée.
Curieux, je ne l’avais même pas vue tomber…
Au premier vol, j’avais tenté la rattraper,
avant qu’elle ne touche le sol, la protéger…
Il est maintenant trop tard !...
Dommage ! Ou tant mieux ?
Shérazade