Paris-poème

PARIS POÈME

"En souvenir de mon passage
à la "Maison de Verlaine", le samedi 6 octobre 2012"

* * * *

Paris, quartier Latin, rendez-vous des poètes,
Loin des ors rutilants des larges boulevards ;
Repaire des cafés, d'innombrables guinguettes,
La foule déambule en des dehors musards.

Écrivains, chansonniers, aux nombreuses terrasses,
Rappellent ce vieux temps où escarpes, bourgeois,
Arpentaient verbe haut ces ruelles, ces places,
Quand Verlaine, distrait, y cherchait quelques joies.

Paris, quartier Latin où des vies de bohèmes
Égarées ont hanté ses bistrots saisissants,
Et dont les vieux pavés aux rues sont les emblèmes
D'époques révolues, aux parfums vieillissants.

Pieux phare où les arts ont pris leurs habitudes,
Microcosme d'un monde ou Degas et Manet
Y avaient leurs penchants au gré des turpitudes,
Il fleure un âge d'or... et le passé renaît.

Paris, quartier Latin, où sont tes Hydropathes,
Poètes qui chantaient le refrain des liqueurs ?
Aujourd'hui promeneur, dans mes pensées béates,
Seules des ombres fuient aux trottoirs colporteurs.

ANDRÉ

Souvenirs, souvenirs... Certains lieux sont chargés d'histoire et de mémoire d'un temps où la poésie et les arts régnaient en maîtres.
Ne restent sans doute que des ombres mais qui savent encore raconter l'hier à qui sait les entendre.
bisounours

et douce soirée.

Beaucoup de nostalgie de cet ancien Paris où tous les grands poètes se retrouvaient dans ces joyeux cafés !
Tous nos chansonniers ont presque disparus...le Caveau de la République, aux 2 ânes ...
Les peintre Degas, Manet, Toulouse Lautrec, Renoir avec les guinguettes ont fixé sur leur toiles de merveilleux souvenirs !
Je crois que beaucoup d'entre nous avons une grande nostalgie de cet heureux temps !!!
Ton poème, cher André est venu réveiller les chansons de Joinville le Pont, Pon Pon... Quand on s'promène au bord de l'eau...la plus bath des javas ...et bien d'autres inoubliables !
Un poème plein de beaux souvenirs où tu aimes rencontrer Verlaine et d'autres poètes qui marqueront toujours nos belles pensées. ! sourir

fripou a écrit:: Souvenirs, souvenirs... Certains lieux sont chargés d'histoire et de mémoire d'un temps où la poésie et les arts régnaient en maîtres.
Ne restent sans doute que des ombres mais qui savent encore raconter l'hier à qui sait les entendre.
et douce soirée.

Petit voyage dans le temps dont le quartier Latin, avec son atmosphère encore particulière de nos jours, nous rappelle combien ce lieu a été le témoin de la fréquentation de nombreux artistes, peintres et poètes dans des rencontres à la fois intellectuelles et populaires.

Ayant déjeuné dans le Restaurant situé sur l'emplacement même où résida VERLAINE, et impressionné par cet environnement, c'est à Paris même, et durant mon séjour, que j'ai concocté ce poème.

UN GRAND MERCI pour ta lecture ainsi que ton aimable commentaire, FRIPOU.

GROS DE NOUS 3.

Flamme a écrit:: Beaucoup de nostalgie de cet ancien Paris où tous les grands poètes se retrouvaient dans ces joyeux cafés !
Tous nos chansonniers ont presque disparus...le Caveau de la République, aux 2 ânes ...
Les peintre Degas, Manet, Toulouse Lautrec, Renoir avec les guinguettes ont fixé sur leur toiles de merveilleux souvenirs !
Je crois que beaucoup d'entre nous avons une grande nostalgie de cet heureux temps !!!
Ton poème, cher André est venu réveiller les chansons de Joinville le Pont, Pon Pon... Quand on s'promène au bord de l'eau...la plus bath des javas ...et bien d'autres inoubliables !
Un poème plein de beaux souvenirs où tu aimes rencontrer Verlaine et d'autres poètes qui marqueront toujours nos belles pensées. !

Oui, FLAMME, on ressent une immense nostalgie en déambulant dans le quartier Latin. La vie est là dans ce Paris où semble nous frôler l'âme des Poètes dans cet univers, paradis des mots et des bistrots. Ce sont à la fois des instants d'éternité et de légèreté. Tout l'esprit de St Germain s'y retrouve. C'est à la fois un cadre et un lieu d'inspiration.

UN GRAND MERCI pour la générosité de tes mots et de tes impressions que je viens de goûter avec grand plaisir.

Passe une excellente fin de soirée.

CARPE DIEM et de GROS de nous 3.

Messages : 313 Date d'inscription : 24/01/2015 Age : 67 Localisation : Oise

Jolie carte postale en noir et blanc, on devine le café sur le zinc, le croissant et juste à côté de petit verre de blanc, Paris est une grande scéne, aux détours des quartiers le spectacle est différent, mais l'âme des poètes n'a disparu, il suffit de s'y promener pour l'apercevoir.

app

Invité

Merci cher André pour tes mots qui immortalisent ce "lieu-saint-maudit" J'aimerai suite à ma lecture vraiment visiter le quartier latin où des "vies de bohèmes"-"Bohésie" ont fleuri de si charmants poèmes

Merci également à toi pour tes conseils en prosodie !

Je passerai te lire à nouveau pour fleurir certains poèmes

J'ai très fortement apprécié ton essai sur l'Inspiration et je suis d'accord avec la phrase de Paul VALERY !

Merci à toi (désolé si le tutoiement pourrait t'agacer... à mon humble avis les poètes sont toute une famille...)

Julien

J'ai adoré ma promenade parisienne.

Cette ville magique a tant de facettes. Ville des poètes, cachette idéale et romantique pour les amoureux,, Ville lumière attirant le monde entier.

Ces quartiers gardent la marque des poètes, des artistes sans le sou qui ont vécu leur part de Bohème.

merki

pour ce sublime poème, bel hommage à ceux qui sont passés à la postérité.

vobra

Messages : 483 Date d'inscription : 11/03/2015 Age : 76 Localisation : Lot

Il est toujours très honorable de parler avec respect et Amitié des Artistes, des Poètes, des Écrivains ou autres célébrités temporaires...

Je vois que tu excelles en cet exercice..et c'est avec plaisir qu'on découvre tes écrits sur ce sujet..

Bien à toi
Tonin

pourquoipas a écrit:: Jolie carte postale en noir et blanc, on devine le café sur le zinc, le croissant et juste à côté de petit verre de blanc, Paris est une grande scéne, aux détours des quartiers le spectacle est différent, mais l'âme des poètes n'a disparu, il suffit de s'y promener pour l'apercevoir.

Bonsoir ISABELLE,

Oui, surtout le quartier Latin avec ses innombrables petites ruelles qui ont conservé ce charme d'autrefois. Ça a toujours été le rendez-vous des étudiants, des artistes, des chansonnier, des peintres et des poètes. Il se dégage une telle atmosphère que le soir, en déambulant dans ce lieu particulier on s'attend presque à rencontrer, au détour d'une rue, ces personnages illustres et parfois aussi délurés qui en ont fait sa légende et sa réputation.

Je te sais gré de ta lecture et de tes favorables impressions, ISABELLE. Je t'en REMERCIE BIEN SINCÈREMENT.

Je t'envoie de GROS et TOUTE MA TRÈS CHALEUREUSE AMITIÉ

CARPE DIEM et douce soirée.

Messages : 313 Date d'inscription : 24/01/2015 Age : 67 Localisation : Oise

J'ai deux ailes égalemnt mais je m'appelle Isabelle et non Danielle, mais c'est tout à mon honneur! sourires anemdr

bonne soirée Roger! rire

Jules de Baère a écrit:: Merci cher André pour tes mots qui immortalisent ce "lieu-saint-maudit" J'aimerai suite à ma lecture vraiment visiter le quartier latin où des "vies de bohèmes"-"Bohésie" ont fleuri de si charmants poèmes

Merci également à toi pour tes conseils en prosodie !

Je passerai te lire à nouveau pour fleurir certains poèmes

J'ai très fortement apprécié ton essai sur l'Inspiration et je suis d'accord avec la phrase de Paul VALERY !

Merci à toi (désolé si le tutoiement pourrait t'agacer... à mon humble avis les poètes sont toute une famille...)

Julien

Bonsoir JULIEN,

Tout d'abord, et au niveau du tutoiement, tu as très bien fait, car, comme toi, je pense que cela n'est ni un manque de respect ni un signe de familiarité quand des gens partageant une même passion s'estiment. Comme tu le dis, nous appartenons à cette famille et cette marque de sympathie ne peut que nous rapprocher davantage sans nuire aux règles de la bienséance.

Je suis entièrement d'accord pour que nous laissions le vouvoiement à la porte et que nous utilisions la seconde personne du singulier nettement plus conviviale, et qui est adoptée par la quasi totalité des membres du forum.

Quant à tes impressions sur mon poème ainsi que sur ta lecture de mon article consacré à l'inspiration, c'est un GRAND PLAISIR de savoir que nous partageons les mêmes points de vue. Ce qui montre bien que chez les Poètes il y a plus de ressemblances que de différences puisque nous sommes membres d'une seule et même famille, et que notre passion pour les mots, la créativité et l'imagination sont l'apanage des gens de culture et de sagesse.

TOUS MES VIFS REMERCIEMENTS, JULIEN, en même temps que l'assurance de ma TRÈS CHJALEUREUSE CONSIDÉRATION.

Demain, j'irai avec plaisir commenter tes propres œuvres.

Passe une excellente fin de soirée.

Messages : 313 Date d'inscription : 24/01/2015 Age : 67 Localisation : Oise

Merci André, ce n'était pas nécessaire! Danielle est charmante!
et j'aime bien rigoler!

calinchat

pourquoipas a écrit:: J'ai deux ailes égalemnt mais je m'appelle Isabelle et non Danielle, mais c'est tout à mon honneur! sourires

bonne soirée Roger!

Je me suis aperçu de mon erreur, et j'en suis vraiment désolé, ISABELLE. Je me suis empressé de corriger en espérant que tu ne me tiendras pas trop rigueur pour cette "bourde" de ma part.

Aujourd'hui, avec mon épouse, nous avons fait une longue randonnée dans les calanques de Marseille, et ce soir, en rentrant, j'ai désiré quand même venir sur le forum pour répondre aux chaleureux messages qui m'ont été adressés. Mais le grand air et une certaine fatigue sont sans doute responsables de ma méprise.

Il est temps qu'une bonne nuit de sommeil remette de l'ordre dans mon esprit.

MILLE EXCUSES de la part de ROGER qui a failli signer ANDRÉ.

DE GROS

Douce fin de soirée à toi.

CLARI a écrit:: J'ai adoré ma promenade parisienne.

Cette ville magique a tant de facettes. Ville des poètes, cachette idéale et romantique pour les amoureux,, Ville lumière attirant le monde entier.

Ces quartiers gardent la marque des poètes, des artistes sans le sou qui ont vécu leur part de Bohème.

pour ce sublime poème, bel hommage à ceux qui sont passés à la postérité.

Bonsoir Chère CLARI,

Comme tu le dis, ces quartiers parisiens ont été le refuge de nombreux artistes et poètes. VERLAINE à Paris, avait pris une inscription sans conviction à "l’École de droit", mais ce sont surtout les cafés du quartier Latin qu’il fréquentait et il se laissait aller aux sortilèges de la "fée verte l’absinthe" : le cycle infernal avait commencé pour lui. Pourtant, une seule chose comptait à ses yeux : la poésie.

Pressé par son père, qui voulait le voir à l’abri des aventures de la vie de bohème, il commença alors la carrière banale de "poète-fonctionnaire", une existence terne pour lui. Il fréquenta le salon de Raoul de RICARD, puis celui de Nina de VILLARD, où il put enfin approcher les poètes et écrivains en renom : Catulle MENDÈS, Villiers de l’Isle ADAM, François COPPÉE, Anatole FRANCE, José Maria de HEREDIA, etc. Il mit ainsi le pied à l’étrier et le voilà entraîné dans le tourbillon passionné de l’école "parnassienne". Il suivit l’avant-garde du mouvement littéraire, musical et pictural, traînant son désarroi de cafés en tavernes, sans réussir à oublier la monotonie quotidienne et l’amour que lui a inspiré sa cousine Élisa.

Je te REMERCIE DU FOND DU COEUR pour tes aimables et passionnés commentaires que j'attends et que je lis toujours avec un vif intérêt.

DE CHALEUREUX Chère CLARI et une excellente fin d'après-midi

CARPE DIEM

Tonin Dulot a écrit:: Il est toujours très honorable de parler avec respect et Amitié des Artistes, des Poètes, des Écrivains ou autres célébrités temporaires...

Je vois que tu excelles en cet exercice..et c'est avec plaisir qu'on découvre tes écrits sur ce sujet..

Bien à toi
Tonin

Bonsoir TONIN,

Je suis très sensible et honoré par ce témoignage d'Amitié et de considération que tu m'adresses. Je pense que nous sommes tous, en véritables poètes, redevables de cette somme de connaissances léguées par nos Illustres prédécesseurs. Et quand nous pratiquons la Poésie dans son inspiration, presque comme une expérience existentielle, trouvant refuge dans cette sensibilité exacerbée qui nous vaut l'imagination et l'écriture de nos propres vers, nous ne pouvons que consacrer de temps à autres quelques poèmes à la mémoire de ceux qui sont à l'origine de notre superbe passion.

Mes PLUS CHALEUREUX et SINCÈRES REMERCIEMENTS, TONIN.

Bonne fin d'après-midi à toi.

CARPE DIEM

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