C'est Avoir de quoi Être (Poème d'humour)

On peut s'interroger sur ces deux auxiliaires qui ont pris tant d'importance dans notre langue française. Sans eux point de réelle conjugaison. Ils s'affrontent et se mélangent au gré des histoires de nos mots et l'un aurait du mal à exister sans l'autre.
Ton poème est là pour nous le rappeler s'il en était encore besoin.
Belle journée.

Dis donc tu nous embrouilles André avec être et avoir, être à son avoir, avoir ne peut être, pour avoir être il faut être attentif, etc...
Pour finir par nous dire que :
« Être » a besoin « d’avoir »
Et « Avoir », de quoi « l’être »,

Compliqué ton écrit ami jongleur !!!Un petit coup de magie et le tour est gagné !!!

André Laugier a écrit:

C’EST AVOIR DE QUOI  ÊTRE (FAIT)

Deux verbes dominants, "Avoir" et aussi "Être",
Dans la conjugaison règnent en conquérants ;
Si « Être » à son avoir, « Avoir », lui, ne peut qu’être
Qu’un bel auxiliaire aux pouvoirs concurrents.

En être conscient « Être » est impératif !
À titre indicatif, sans léser son bien-être,
Il se dit : – « Pour m’avoir, il faut être attentif »,
Et avoir ne peut qu'être, avoir été, paraître.

– « Voilà bien mon avoir », dit « Avoir » à cet être
Qui le titille ainsi sans avoir de raison ;
– « Être pourrait avoir grandeur à me connaître
Sans avoir l’air, souvent, d’oser comparaison ».

Mais « Être » à cet avoir d’esprit déconcertant,
Sachant qu’ « Avoir » aura toujours son besoin d’être,
Pour avoir l’équilibre : être un verbe important…
Être en relation avec « Avoir », peut-être,

Ne serait-il donc pas opportun, souhaitable
Qu’un armistice enfin offre fin au débat ?
« Être » a besoin « d’avoir » un statut confortable,
Et « Avoir », de quoi « l’être », éteindrait le combat.

ANDRÉ

les deux clefs de la conjugaison française sont ici admirablement maniés