Sait-on où l'on va ?

Sait-on où l'on va ?

Expliquez- moi la vie, expliquez-moi la mort
Pourquoi ce long chemin aux souffrances multiples
Incompréhensions, ont-ils tous vraiment tort ?
Pourquoi le bleu du ciel parcourt tant de périples

Trop de mots bafoués viennent d’être effacés
Respect, concession, vérité, tolérance
Au pays du mensonge, on est tous menacés
La peur du lendemain manque de confiance

Et sait-on où l’on va ? De vouloir toujours plus
Plus de pouvoir, d’argent, quitte à tout détruire
On coupe, on vole, on tue, on désire le surplus
Et pourtant, le bonheur est facile à construire

Il est à votre porte, en de tout petits riens
En une fleur qui s’ouvre, au vol d’une hirondelle
Un regard de tendresse en caressant vos chiens
Le temps nous est compté, écoutez ! Il appelle !

Bonsoir FLAMME,

Avec cette exigence de plume et ce regard lucide et chaleureux que tu portes sur les choses de la vie, tu nous offres, dans le raffinement de ta poésie toujours excellente sur le fond et sur la forme, une solennelle réflexion philosophique sur les aléas de notre société.

La crainte et l'espoir se mêlent à cette conviction du bonheur, dans ton dernier quatrain, quand tu évoques ces moments de plénitude simples où il suffit de savoir observer objectivement tout ce qui peut réjouir le cœur et notre sensibilité dans de tout petits riens, dans de tout petits détails. Tes mots choisis, malgré le sérieux du sujet, restent merveilleusement fluides, persuasifs et harmonieux.

De la BIEN BELLE écriture, Chère FLAMME, qui ne peut rappeler ton grand humanisme, ta culture, ta sensibilité et une parfaite connaissance des règles de la prosodie classique que tu sais mettre à profit dans chacune de tes œuvres et des thèmes que tu abordes.

UN RÉGAL de lecture

DE GROS DES MARSEILLAIS RÉUNIS.

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX

Bonjour Babette. Je vois, qu'à mon image, tu réfléchis beaucoup, à te poser des questions existentielles et dont on ne trouve pas réponses. Le mal-être est général, les valeurs disparues et les vertus estompées par le grand charroi qui anime notre planète en perdition. heureusement pour les âmes sensibles et réceptives que la nature nous offre encore de jolis moments de tendresse en quelques regards captifs. j'adore ton poème qui chute sur une note positive. Merci pour cette superbe plume offerte en partage. Bisus à vous

C'est fort gentil André d'apprécier mes thèmes et les quelques vers qui en parlent !
A notre époque, c'est bien ce que je ressens et constate cet égoïsme cette indifférence aux autres quotidiennement !
On a peur de devoir à faire à des réparateurs, des soi-disant bonnes affaires quand on s'aperçoit combien ils mentent sur la marchandise, des boniments sur notre santé pour que les labos et pharmaciens accumulent des millions sur nos vies ! Nourriture de même, et un gouvernement qui les protège et qui les rendent de +en + riches !
La justice n'est qu'un vain mot !
Heureusement que nous avons encore le droit de faire nos potagers, et de profiter des restes de quelques espèces d'oiseaux, d'animaux qui n'ont pas encore disparu et des paysages qui ne sont pas détruits !
Bisous André, bonne journée !
bis

Merci Lucienne de ton commentaire qui comprend fort bien mon état d'esprit !
Combien il était agréable de ne pas savoir, de ne pas voir et réfléchir sur ces désastres !!!
Je comprends nos enfants qui ne veulent pas mettre au monde leurs petits par peur de ce qui les attend ! Tout est incertain, le futur, leur avenir, leur bien-être, leur santé, leur bonheur ! De vivre la destruction de notre nature, des animaux, des forêts, des mers et des poissons etc, ne donnent pas envie de poursuivre, sans pouvoir s'y opposer, ces dégâts.
Bisous et vivement le printemps !
bis

» On va toujours trop loin lorsqu’on ne sait pas où l’on va.
» Il ne sait pas s'arrêter d'écrire lorsqu'il commence....BAH !
» On va toujours trop loin lorsqu’on ne sait pas où l’on va.