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| la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) | |
| | Auteur | Message |
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Lucienne MARTEL
Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX
| Sujet: la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) Dim 24 Déc - 15:21 | |
| La mort sur mon chemin Mon cœur est si triste de penser au trépas Mon âme ne veut pas se détacher du monde Mon corps alors s’exonde à n’aimer le compas De l’ultime repas, de ma dépouille immonde
Mes yeux perlent l’onde, ma lèvre est asséchée En bouche effarouchée dans un sursaut horrible De ce départ terrible à la vie arrachée Ma chair de fleurs jonchée, désormais passe au crible
Plus de futurible, mon destin cesse là Car de cet au-delà, il n’y a de retour Un chemin sans contour de ce corps qui est las Mais voici, mais voilà, la mort est sans détour Lucienne le 24.12.2017 Rimes batelées
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| | | Flamme Admin
Messages : 5250 Date d'inscription : 04/01/2011 Age : 77 Localisation : Près Bordeaux
| Sujet: Re: la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) Dim 24 Déc - 18:55 | |
| André va être content de ton essai Lucienne ! Pas mal triste, certes, mais bon, n'y voyons qu'un super exercice ! Courage amie Lucienne, il ne faut jamais dire impossible ! et bonne soirée ! | |
| | | André Laugier
Messages : 7157 Date d'inscription : 25/01/2015 Age : 82 Localisation : Marseille
| Sujet: Re: la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) Dim 24 Déc - 19:17 | |
| - Lucienne MARTEL a écrit:
La mort sur mon chemin Mon cœur est si triste de penser au trépas Mon âme ne veut pas se détacher du monde Mon corps alors s’exonde à n’aimer le compas De l’ultime repas, de ma dépouille immonde
Mes yeux perlent l’onde, ma lèvre est asséchée En bouche effarouchée dans un sursaut horrible De ce départ terrible à la vie arrachée Ma chair de fleurs jonchée, désormais passe au crible
Plus de futurible, mon destin cesse là Car de cet au-delà, il n’y a de retour Un chemin sans contour de ce corps qui est las Mais voici, mais voilà, la mort est sans détour Lucienne le 24.12.2017 Rimes batelées
Bonsoir LUCIENNE,
Quand dans ma réponse à ton commentaire au sujet "d'Assonance" je t'ai écris, ce matin :
Es-tu sure que tu ne viendras pas, à ton tour, t'y essayer dans quelques quatrains ? Tu es une poétesse de défis, et c'est largement dans tes capacités que d'aborder le sujet.
j'étais loin de me douter que quelques heures après, c'est un autre défi que tu relèverais... et de taille nettement plus puissante, avec un poème en rimes batelées. QUELLE MÉTRIQUE et QUELLE MAÎTRISE !
En effet, il ne s'agit pas d'un simple jeu de vocabulaire et le côté virtuosité, dans ce genre d'exercice de style, dont se délectait déjà RONSARD, suppose un type d'organisation évident sur l'utilisation d'une réalité rythmique parfaitement contrôlée. Pour mettre en évidence ce genre de rimes il faut SURTOUT que les césures à l'hémistiche soient franches. Ce qui est le cas de ton poème qui conserve toute sa fluidité malgré la contrainte due à la rime additive.
DU BIEN BEAU TRAVAIL que je ne peux qu'applaudir sans réticence et en t'adressant mes VIVES FÉLICITATIONS.
DE
CARPE DIEM
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| | | Lucienne MARTEL
Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX
| Sujet: Re: la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) Lun 25 Déc - 10:44 | |
| Bonjour André et joyeux Noël. Tu me combles beaucoup avec ton commentaire élogieux. Je suis fière de moi que tu apprécies autant mon " travail". J'ai eu du mal effectivement : ce n'est pas un exercice facile, d'autant qu'il faut rester cohérent. Mais je me suis amusée et l'inspiration a fait le reste. Passe une excellente journée, en famille je suppose ? Gros bisous | |
| | | André Laugier
Messages : 7157 Date d'inscription : 25/01/2015 Age : 82 Localisation : Marseille
| Sujet: Re: la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) Lun 25 Déc - 11:45 | |
| - Lucienne MARTEL a écrit:
- Bonjour André et joyeux Noël. Tu me combles beaucoup avec ton commentaire élogieux. Je suis fière de moi que tu apprécies autant mon " travail". J'ai eu du mal effectivement : ce n'est pas un exercice facile, d'autant qu'il faut rester cohérent. Mais je me suis amusée et l'inspiration a fait le reste. Passe une excellente journée, en famille je suppose ?
Gros bisous Bonjour Chère LUCIENNE,
Tu connais mes exigences en matière de prosodie classique, et je peux te dire que j'en ai bavé à mes débuts, tant j'ignorais tous les codes et les rigidités de la stricte versification. J'ai dû tout apprendre, revoir, corriger ou réécrire la plupart de mes premiers poèmes...
Mais quelle RÉCOMPENSE, ensuite, quand on a assimilé toutes ces subtilités de la technique qui font la différence entre ceux qui pensent qu'à partir du moment où les mots riment, il suffit de jeter sur le papier des phrases qui s'enchainent pour écrire de la poésie.
D'où le sérieux et la nécessité de s'initier progressivement par l'importance considérable des informations et référence. Paul VALÉRY ironisait sur "ceux qui se font de la poésie une idée si vague qu'ils prennent ce "vague" pour l'idée même de la poésie".
Je suis heureux et fier pour toi d'avoir suivi ta progression depuis nos premières rencontres et échanges sur le forum "Le Parchemin". Tu as acquis l'expérience et cette attitude particulière envers le statut des mots, véritable élément de culture et d'évolution qui t'ont fait entrer dans ce petit aréopage de VRAIS poètes. Tu peux, désormais, t'attaquer à toute la richesse et la diversité des genres.
Ne l'oublions pas, la poésie (la vraie !) est à la fois un outil "ludique" et "mnémotechnique". Étant un "langage-mémoire", elle suscite une forme qui "protège", "conserve" et "transmet". Quand cela a été compris et sagement acquis, le poète construit l'étrangeté magnifique de son langage par un travail minutieux et patient, tout en vivant alors son "inspiration" comme une expérience existentielle. Cette expérience trouve refuge dans sa sensibilité exacerbée, sorte d'émotivité réceptrice qui vibre intensément à toute incitation perçue.
Si mon commentaire est élogieux c'est qu'il est justifié, tu peux être entièrement rassurée.
Oui réveillon et jour ne Noël se font en famille, à la maison. Dommage que mon épouse et moi soyons encore sous les effets de la laryngite qui nous colle à la peau, malgré les médicaments depuis mercredi dernier. Nous toussons beaucoup et nous sommes fourbus.
DE LUCIENNE et douce journée à toi.
CARPE DIEM
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| | | Lucienne MARTEL
Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX
| Sujet: Re: la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) Mar 26 Déc - 17:11 | |
| merci de ce message qui me va droit au cœur. Tu sais que je suis autodidacte en prosodie : je ne l'ai jamais apprise mais, comme disaient les Anciens, "c'est en forgeant qu'on devient forgeron". Je suis très fière de faire partie de la cour des Grands. C'est grâce à mon travail et ma pugnacité : la passion et l'inspiration ont fait le reste. Passe un excellent réveilon de l'an nouveau. Gros bisous | |
| | | André Laugier
Messages : 7157 Date d'inscription : 25/01/2015 Age : 82 Localisation : Marseille
| Sujet: Re: la mort sur mon chemin (essai de rimes batelées) Mer 27 Déc - 12:29 | |
| - Lucienne MARTEL a écrit:
- merci de ce message qui me va droit au cœur. Tu sais que je suis autodidacte en prosodie : je ne l'ai jamais apprise mais, comme disaient les Anciens, "c'est en forgeant qu'on devient forgeron". Je suis très fière de faire partie de la cour des Grands. C'est grâce à mon travail et ma pugnacité : la passion et l'inspiration ont fait le reste. Passe un excellent réveilon de l'an nouveau. Gros bisous
Tu sais, LUCIENNE, Il est quelque chose de plus doux encore que le plaisir de recevoir des louanges, c'est le sentiment de les avoir méritées. Tu peux donc être rassurée sur la sincérité de mes sentiments lorsque je t'écris un commentaire positif.
J'ai écris dans un de mes livres ceci : "Nos regards sont la plus belle salle de rendez-vous pour y concentrer la sensibilité ambiante ; mais si le cœur ne contemple pas, l’œil ne verra pas, en ce qui concerne nos émotions. Quand on est poète, pour "voir l'invisible", il faut, je crois, d'un œil, observer le monde extérieur, et de l’autre regarder au fond de soi-même, afin de pouvoir exprimer viscéralement de belles et simples histoires d'émotions".
Nous ne serions pas poètes si nous n'avions pas ce don de l'observation et de l'approfondissement. Moi aussi je suis autodidacte en prosodie, et j'en suis fier, car c’est le caractère autodidacte qui affecte d’emblée et spontanément l’apprentissage du VRAI savoir.
Ne nous leurrons pas, LUCIENNE, ce qui distingue l'autodidacte de celui qui a fait des études, ce ne sont pas les diplômes ni l'ampleur des connaissances, mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi. Et dans ce domaine, l'autodidacte conservera toujours une longueur d'avance, puisque c'est SA volonté qui crée l'harmonie intérieure de SON âme et qui le conduit à progresser vers la distinction.
DE et TOUTE MA CHALEUREUSE AMITÉ ET CONSIDÉRATION.
CARPE DIEM
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