J’ai glissé sur ta peau mon soleil amoureux,
Puisant dans ses rayons l’encre de ma tendresse
Fait rimer l’horizon aux mains de ma caresse,
Pour inventer des vers se mirant dans tes yeux.
J’ai écouté le vent rêver dans tes cheveux,
Chanter l’éternité au jour de ton ivresse
Égarer son courage aux joies de ta faiblesse
Avant de succomber aux serments de tes vœux.
J’ai fredonné le chant qui racontait le temps
A l’aube du matin s’éclairant de printemps
Partagé ton destin pour oublier nos âges.
J’ai dévoré ta vie, en ai fait mon festin
Cheminé à tes pas, écrit tes paysages
Dans le cœur d’un poème épris de ton chemin.