Le Luth et l’« Acrostiche » (acrostiche en terza rima)
Accroche toi à mon triste Luth pleurant mes jours
Combien ensemble, l’un qui sème, l’autre qui suit
Regorgeant vos sillons de chants d’amitié et d’amour,
O divins laboureurs vous couvez le grain pour autrui
Suant, souffrant et liant la gerbe sans rien prendre
Tous deux glorifiant la glèbe sous les soleils et les pluies
Ivres de votre harmonie que la mer a su rendre
Comme le matelot et son esquif, d’if en if
Heurtant les récifs, les débris de l’espoir en cendres
Ensemble vous mourrez d’un refrain vainement plaintif !
Luthoriental Le 10/10/2010