Symphonie en vert majeur en hommage à « Fripou »
Les verdiers en essaims verts se meuvent dans le vert nacré de tes yeux
Les brises câlines soufflent la verte odeur des lointaines prairies
Où les blanches agnelles bêlent en happant la rose mamelle des brebis
Et le pâtre sous les verts roseaux écoule sur son pipeau le son harmonieux !
Les verts colibris qu’attire le parfum enivrant de ta fleur exotique
Par ruées s’en vont virevoltant autour de ton ineffable charme,
La rosée matinale sur les verdoyants blés verse en riant ses larmes
Et la verte viole sous les verts oliviers ondule ses frissons magiques !
Les palmiers se pâmant dans la bleue oasis t’offrent leurs grappes de miel,
Les gazelles enviant le charme de tes yeux cessèrent de brouter la verte herbe
Et le soir fondant en or vert sur les palmes, retarde la fin de sa gerbe
Verdi en un refrain qui verdit sous le bleu miroitant de ton ciel
Sur les cordes de mon luth cédant à tes cils battus et vainqueurs
Verse la verte mélodie se mêlant au ton terni de mon cœur !
Luthoriental Le : 30/8/2008