Vous revoir

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Vous revoir

La journée s'achève. Dans la douceur du soir,
Il me vient un refrain, une mélancolie
Un besoin de sortir, d'effacer la folie
Où je plonge sans cesse, au bout du désespoir.

Ces jours de solitude aux doux instants d'espoir
Quand la nuit se fait courte et la lune jolie
Je franchis le passage et sa face polie
Pour me perdre au chemin caché dans le miroir.

Aux sentes du passé flotte un parfum caresse
Comme dernier cadeau, petit moment tendresse
Par delà l'infini où disparaît la peur.

Alors je viens à vous pour soulager mon âme
Sur vos épaules amies déposer ma douleur
Et réchauffer mon cœur à votre douce flamme.

Invité

Bonsoir Annie,

Merci pour ce sonnet travaillé tout à fait romantique.

Je ne sais pas trop si la notion d'atelier poétique existe ici !....Bien amicalement je me permets une petite remarque.

J'ai compté 13 pieds:

"Sur le sentier de l'âme flotte un parfum caresse"
"En ce jour qui s'achève, dans la douceur du soir"

Au plaisir

Surfeur a écrit:: Bonsoir Annie,

Merci pour ce sonnet travaillé tout à fait romantique.

Je ne sais pas trop si la notion d'atelier poétique existe ici !....Bien amicalement je me permets une petite remarque.

J'ai compté 13 pieds:

"Sur le sentier de l'âme flotte un parfum caresse"
"En ce jour qui s'achève, dans la douceur du soir"

Au plaisir

Bonsoir et merci de cette remarque. Je l'ai écrit très vite et pas vraiment relu. Je corrige.
Belle nuit.
Au plaisir
Annie

Tu nous manquais Annie avec tes beaux sonnets ! calinchat

Ton poème, toujours très beau, vient nous retrouver et cela nous fait plaisir. Je pense qu'avec ce bel été ton chagrin s'apaise petit à petit et que tu dois être bien entourée des tiens !
bisounours

Flamme a écrit:: Tu nous manquais Annie avec tes beaux sonnets !
Ton poème, toujours très beau, vient nous retrouver et cela nous fait plaisir. Je pense qu'avec ce bel été ton chagrin s'apaise petit à petit et que tu dois être bien entourée des tiens !

Bonjour ma belle.

Vous me manquiez aussi mais il y a eu des fêtes familiales qui m'ont un peu remuée. On se dit : c'est la première fois que...! Il y aura encore quelques premières fois mais tout s'apaisera avec le temps.
Je l'ai écrit pour vous.
Je vous embrasse toutes les deux
Annie
bisclig

AnnieB a écrit:: Vous revoir

La journée s'achève. Dans la douceur du soir,
Il me vient un refrain, une mélancolie
Un besoin de sortir, d'effacer la folie
Où je plonge sans cesse, au bout du désespoir.

Ces jours de solitude aux doux instants d'espoir
Quand la nuit se fait courte et la lune jolie
Je franchis le passage et sa face polie
Pour me perdre au chemin caché dans le miroir.

Aux sentes du passé flotte un parfum caresse
Comme dernier cadeau, petit moment tendresse
Par delà l'infini où disparaît la peur.

Alors je viens à vous pour soulager mon âme
Vos épaules amies recueillant ma douleur
Pour réchauffer mon cœur à votre douce flamme.

Bonsoir Chère ANNIE,

Je viens de lire à haute voix, comme je le fais très souvent, ce sonnet nostalgique viscéralement exprimé, et sachant que tu vis la poésie comme une véritable expérience existentielle. On sent bien que tu t'intègres totalement dans l'atmosphère de ton sujet et de ton écriture dans laquelle tu "soulages ton âme" donnant de l'intensité à tes émotions.

Je n'ai pas lu la première mouture de ce sonnet, mais connaissant ton désir profond de peaufiner chacune de tes œuvres pour nous offrir le meilleur de toi-même, je me doute que
c'est bien involontairement que tu as laissé échapper ces quelques petites erreurs dans le décompte syllabique. Après la terrible épreuve que tu as subies, je ne sais pas, moi, si je serais en capacité de continuer à écrire comme tu le fais, avec autant de force et de romantisme.

REÇOIS LES PLUS CHALEUREUX BISOUS DE TON VOISIN et AMI MARSEILLAIS.

CARPE DIEM

ANNIE l'essentiel dans un poème n'est pas le respect strict des règles de poétique, qui d'ailleurs n'existent que pour les schémas fixes, mais la transmission au lecteur du ressenti de l'auteur et j'ai partagé avec toi ce moment de nostalgie devant le soir qui tombe sans me préoccuper du nombre de pied de tes vers.
Très amicalement: Yvon.

Il faut laisser au temps le soin de gérer ses souvenirs et ses absences. Tu ne quittes pas nos coeurs. bisounours

Amis de cet endroit si chaleureux, je ne voudrais pas avoir involontairement provoqué quelques remous.
Vous savez les uns et les autres combien je suis ouverte à toutes vos suggestions. je m'enrichis à ce contact et André, Babette et Fripou m'ont aidée à progresser et à me confronter au sonnet. Si un poète décide de s'en approprier la composition, il est certain que cela doit doit être fait dans les règles de l'art. Mais je comprends Yvon qui dit que parfois le fond vaut mieux que la forme qui nous oblige à un habit strict. Parfois les poèmes boitent mais nous délivrent de si belles émotions que l'on perd de vue les obligations.
Alors amies et amis, ne vous faîtes aucun souci et continuons à nous sentir bien sur ce coin de poésies.
Je vous embrasse toutes et touset vous offre toute mon amitié.
Annie
bisclig

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