Aubes claires

Aubes claires,
Quand l’astre se lève sur l’horizon grisé
Les rideaux de brouillard au lointain s’effilochent
Faisant des dentelles où les vagues s’accrochent
Emperlant le rosée sur le fin sable doré

Lors l’eau se fait miroir sous le jour irisé
Et les oiseaux de nuit fatigués se rapprochent
Du rivage argenté et de leur bec embrochent
Quelque menu fretin qui s’était égaré

J’aime voir le matin blondir cette heure pâle
La blanche aube m’étreint sur la côte d’opale
Quand la lune se meurt dans un écrin bleuté

J’écoute le mistral souffler de sa puissance
Dans le mât d’un voilier, près du quai accosté
Mon amour pour la mer est grande jouissance
Lucienne le 03.05.2016