Il est des jours de pluie et des temps de grisaille
Qui chagrinent le cœur sans trop savoir pourquoi
Quand les heures s’ennuient du haut de leur beffroi
C’est l’esprit qui s’égare au creux de sa broussaille
Puis le chagrin du ciel s’en va vaille que vaille
Vers d’autres horizons qui rêvent en convoi
D’une trace d’humour qui chassera l’émoi
En riant au printemps parti faire ripaille.
Alors dans un éclat enjolivant le rire
Les pensées omettront ce qui faisait leur pire
Pour retrouver la joie au hasard de l’instant.
Le silence soudain trouvera la parole
Pour mieux se raconter le plaisir exaltant
De venir travailler quand tout va de traviole…