Les vers à soi (Humour et antonymes)

LES VERS A SOI

Toujours main dans la main mes vers comptent leurs pieds,
Puisqu’on sait que des pieds dépend ce tour de main,
Et que de maints détails à avoir sous la main,
S’ensuit la main heureuse en les mettant sur pieds.

Pour ne pas perdre pied, moi, je leur tends la main,
Confiant, de pied ferme, afin qu'ils prennent pieds ;
Ils sont en bonnes mains, et point des va-nu-pieds,
Jamais au pied du mur pour les reprendre en main.

Un pied d’égalité, plutôt que main de maître
Doit s’instaurer entre eux, et moi, pour y voir naître
Cette complicité, j'applaudis des deux mains.

Loyal, sans croche-pied, j’exerce une mainmise,
Portant au piédestal, dans les dernières mains,
L’ossature des vers, telle une friandise.

ANDRÉ

Ce sont de bons compagnons tes pieds cher André , sachant compter et certainement bien écrire pas comme de vulgaires pieds !!!!

Il ne faut surtout pas les perdre, conduits par de bonnes mains, ils ne risquent pas de perdre pied et étant fermes et solides, sans aucune jalousie possible, l'égalité est installée entre eux, aucun mauvais croche pied !
Le tout est de les tenir bien en mains pour que la cadence soit impeccable et ainsi tu peux leur mettre de bonnes chaussures pour aller puiser ton inspiration dans de belle randonnées, et avoir bons pieds, bon oeil ! Si vous avez bon temps...profitez en ! Ici , il pleut !

Pour faire un tel sonnet tu dois et t'amuser et penser à divertir tes lecteurs reflex

de très bons jeux de mots et expressions que nous connaissons tous ! sourir

Merci pour ce bon moment !
Bon sunday

à vous 3 et gros bisbis

ANDRE, jouer avec les mots est chose délicate mais il faut faire attention de ne pas se prendre les pieds dans le tapis ,fut-il de soie. Je pensais qu'on ne parlait plus de pieds en poésie française mais de syllabes métriques. J'avoue que j'ai du mal à ne pas perdre pied dans toutes ces discussions sur le décompte métrique et que j'aurais bien besoin d'un coup de main.
Amicalement: Yvon.

Bonjour cher André,

Ce matin je me suis levée du pied gauche. Je n'ai pas encore les pieds sur terre. Je n'ai pas vraiment bon pied bon œil... mais je prends mon pied à te lire.

Sans compter que je te mets sur un piedestal pour toute ta verve et ton imagination galopante qui font un pied-de-nez aux conventions qu'il faut piétiner de temps en temps. Tu n'es pas pieds et poings liés par un classicisme rigide.

Je trouve l'idée fort bonne,
Et tu nous la Sorbonne

J'applaudis des deux mains, je vote à main levée, tu as la main haute en versification, tu ne viens pas à nous les mains vides, mais tu as la main verte pour faire fleurir des alexandrins parfaits qui maintiennent la bonne humeur en ce lieux sereins.

Belle journée souriante ☼

chienquirit

Flamme a écrit:: Ce sont de bons compagnons tes pieds cher André , sachant compter et certainement bien écrire pas comme de vulgaires pieds !!!!

Il ne faut surtout pas les perdre, conduits par de bonnes mains, ils ne risquent pas de perdre pied et étant fermes et solides, sans aucune jalousie possible, l'égalité est installée entre eux, aucun mauvais croche pied !
Le tout est de les tenir bien en mains pour que la cadence soit impeccable et ainsi tu peux leur mettre de bonnes chaussures pour aller puiser ton inspiration dans de belle randonnées, et avoir bons pieds, bon oeil ! Si vous avez bon temps...profitez en ! Ici , il pleut !

Pour faire un tel sonnet tu dois et t'amuser et penser à divertir tes lecteurs de très bons jeux de mots et expressions que nous connaissons tous ! Merci pour ce bon moment !
Bon à vous 3 et gros

Bonjour FLAMME

C'est le poète Albert "SAMAIN" qui devait être heureux de pouvoir y compter les "pieds" sur les siennes.

Grande satisfaction de savoir que mes turlupinades poétiques ont eu ton agrément. On peut écrire sérieusement le sonnet tout en encanaillant un peu les mots.

La poésie sérieuse, certes, reste le fleuron de notre Art, mais nous ne devons pas négliger, nous autres poètes, de faire quelques petites entorses et incursions dans un domaine plus léger, au risque que l'opinion publique pense que les poètes sont des gens trop sérieux, avancés dans l'âge, dépassés, incapable d'écrire autre chose que leur mal être, leurs problèmes et les soucis de la société.

Il faut dire que j'ai travaillé de "pied ferme" à ce sonnet, et que je n'ai pas lésiné à mettre "la main à la pâte", comme on dit, pour en extraire le nectar du rire.

MILLE

Je te souhaite un très bon début de semaine.

NOS PLUS CHALEUREUX

CARPE DIEM

yvon d'ore a écrit:: ANDRE, jouer avec les mots est chose délicate mais il faut faire attention de ne pas se prendre les pieds dans le tapis ,fut-il de soie. Je pensais qu'on ne parlait plus de pieds en poésie française mais de syllabes métriques. J'avoue que j'ai du mal à ne pas perdre pied dans toutes ces discussions sur le décompte métrique et que j'aurais bien besoin d'un coup de main.
Amicalement: Yvon.

Bonjour YVON,

Comme tu as raison ! Les mots, en poésie, ne sont pas de simples particules de phrases que nous utilisons d'une autre manière dans le langage instrumentalisé. Comme de bons jardiniers, nous les cultivons. Ils sont le miel et l'aiguillon à la fois.

Dieu sait si entre les "pieds" et les "syllabes", comme tu le dis, la métrique s'y emmêle les "pinceaux".

C'est vrai que le terme "pieds" est réservé aux langues qui distinguent les syllabes longues et les syllabes brèves, comme le faisait le latin. Cette distinction, heureusement, n'existe pas en français dont la longueur des syllabes n'est pas déterminée.

Notre alexandrin comporte douze syllabes, et non pas "douze pieds". J'ai utilisé à dessein ce mot "pieds" pour les besoins de mes petites facéties et des jeux de mots dans ce poème.

VIRGILE utilisait "l'hexamètre", vers de six pieds, comportant quatre "dactyles (ou spondées), le cinquième dactyle, le sixième spondée. Par analogie avec la poésie latine, on a utilisé le mot" pied" pour désigner deux syllabes . Au XIXe siècle encore, des théoriciens présentaient le "décasyllabe" français comme un vers de cinq pieds et l'appelaient un "pentamètre". Par la suite, on confondit dans l'appellation le "pied et la syllabe" ; on décrivait l'octosyllabe comme un vers de "huit pieds".

Des poètes ont parfois essayé d'utiliser en français le système antique des pieds. La plus célèbre de ces tentatives est celle de Jean-Antoine DE BAÏF, au XVIe siècle, quand la Pléiade préconisait un retour à l'Antiquité. On a appelé cela le vers français mesuré, selon la métrique gréco-latine. Mais il faut constater que le temps supposé long équivaut, en réalité pour nous, à un "accent" d'intensité qui suit, dans le soi-disant "anapeste" (deux syllabes non accentuées).

Heureusement qu'on en a terminé avec cette terminologie. Aujourd'hui, il ne faut retenir que : un vers antique se mesure en pieds (longueur), et un vers français en syllabes (nombre).

J'ai souvent galéré à mes débuts en poésie avec tout çà.

Je travaille avec mes moyens, avec mon humour, heureux quand l'exercice est réussi, et me disant "il faudra faire mieux la prochaine fois", quand cela laisse à désirer. Mais pour le poème en question, j'avoue que celui-ci m'a occasionné un grand plaisir d'écriture.

JE TE REMERCIE VIVEMENT, YVON, pour tes messages toujours très pertinents qui retiennent, caque fois, ma plus grande attention.

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ et CONSIDÉRATION pour ta très fine plume.

Bon début de semaine.

CARPE DIEM

CLARI a écrit:: Bonjour cher André,

Ce matin je me suis levée du pied gauche. Je n'ai pas encore les pieds sur terre. Je n'ai pas vraiment bon pied bon œil... mais je prends mon pied à te lire.

Sans compter que je te mets sur un piedestal pour toute ta verve et ton imagination galopante qui font un pied-de-nez aux conventions qu'il faut piétiner de temps en temps. Tu n'es pas pieds et poings liés par un classicisme rigide.

Je trouve l'idée fort bonne,
Et tu nous la Sorbonne

J'applaudis des deux mains, je vote à main levée, tu as la main haute en versification, tu ne viens pas à nous les mains vides, mais tu as la main verte pour faire fleurir des alexandrins parfaits qui maintiennent la bonne humeur en ce lieux sereins.

Belle journée souriante ☼

Ah ! Chère CLARI, quel BONHEUR de te lire. Qu'il s'agisse de tes poèmes ou de tes commentaires, tu trouves toujours le mot adéquat, la phrase élégamment tournée pour donner du relief et du jubilatoire dans ton écriture. Tu as une aisance que J'ADMIRE.

Quand le rire et la bonne humeur sont partagés, le fond est excellent, et je pense que le rire est le meilleur cadeau que nous puissions faire aux autres. C'est "le saut du possible dans l'impossible", comme disait Georges BATAILLE. Tu sais, je n'ai pas de don particulier, j'adore simplement l'humour, le communiquer et le faire épouser par mes Lecteurs. Loin de moi la prétention de dire que tous mes poèmes sont réussis ; la seule chose qui est toujours au rendez-vous, c'est mon cœur et mon engouement dans l'écriture.

MILLE MERCIS pour tes TRÈS sympathiques et très amicales appréciations ainsi que pour cet humour que tu dispenses sur le forum, et dont je suis un fervent adepte.

DE GROS

BEAUCOUP

Je te souhaite un excellent début de semaine.

CARPE DIEM

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