Le chemin du destin (Image d'octobre)

Le ciel s'est allumé au revers de la porte
Inventant l'horizon, les rayons du soleil.
Un jour nouveau se lève et sonne le réveil
Des rêves à venir qu'un doux zéphyr emporte.

L'instant énamouré que la paix réconforte
Imagine l'ailleurs à nul autre pareil.
Un matin étoilé aux reflets de vermeil
Où le bonheur renaît alors qu'il se colporte.

Un paradis sans fin aux sentiments en fleur
Se dessine au lointain d'un futur en couleur
Où le temps qui s'écoule apprend tout juste à vivre.

Les mots prennent naissance à l'encre du destin
Pour raconter l'histoire aux livres à écrire
Des pas d'un inconnu tracés sur le chemin...

Une bien jolie porte toute ronde qui s'ouvre sur un paysage et un avenir sous le soleil et dans sa lumière....
Un éveil prometteur, éblouissant et plein de saveur !
Un sonnet qui donne envie de s'ouvrir à la vie, au jour resplendissant !
bisounours

Flamme a écrit:: Une bien jolie porte toute ronde qui s'ouvre sur un paysage et un avenir sous le soleil et dans sa lumière....
Un éveil prometteur, éblouissant et plein de saveur !
Un sonnet qui donne envie de s'ouvrir à la vie, au jour resplendissant !

Une porte entrouverte et le rêve s'invente... Il dessine un soleil, un oasis floral, des émotions, des rires... la vie en somme. calinchat

Invité

Le premier quatrain de ce sonnet est en phase avec l'image (elle-même superbe)
Au second et au premier tercet on devine les sentiments du personnage
Le troisième expose la démarche de l'auteur et la chute est tip top
Bravo

J'aime bien laisser voguer mon imagination au gré d'une image.
Si tu veux t'essayer à l'exercice surtout ne te prive pas.
Bonne journée.

Bonsoir FRIPOU,

Je t'avais écris hier soir un message à propos de ce sonnet, et j'étais vraiment satisfait de ma narration. Hélas, en voulant apporter une petite modification à la fin de mes impressions, j'ai dû malencontreusement appuyer sur une mauvaise touche de mon clavier, et le message a totalement disparu. Même en appuyant sur la touche "retour" je n'ai pu le récupérer. Je m'en veux, tu ne peux pas savoir...

J'ai poussé moi aussi ta porte, cette porte qui s'ouvre sur l'inconnu, sur la découverte, et qu'on entrebâille parfois avec appréhension. Ça a été pour y pénétrer dans cet espace de la vie ; un monde qu'on espère fait de plénitude, qui colporte la beauté et le bonheur de l'existence". Un endroit "magique", tel qu'on l'imagine dans nos rêves pour "partager ces instants énamourés" où l'on ambitionne de mettre son temps en jachère pour profiter de l'instant présent, loin des aléas de la vie.

Ce sonnet, excellemment composé, est une invitation à la méditation, à l'épanouissement des sens, tant il est reposant en nous exposant, finalement, que le vrai bonheur est contemplatif : il est l'état de celui qui se réjouit et ne recherche plus l'objet de son désir. Ces moments de "totalité" et d'épanouissement auxquels nous aspirons tous, c'est ce "paradis sans fin aux sentiments en fleur" que ta plume diserte laisse transpirer en des mots sages et forts lucides, quand le rêve est fait de paix et de liberté.

SUPERBE ÉCRITURE.

Nos plus affectueux et une excellente journée.

CARPE DIEM

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