Q’importe le temps qu’il nous reste à vivre
Q’importe si le soleil brillera demain
Q’importe la douleur et les pleurs
Abandonner l’espoir et vivre avec soi
Je te hais, toi mon cœur de battre aussi fort
Tu cognes mes entrailles, Cesse, arrête-toi
Hélas ! Cette faculté de faire le mal
ne m’est pas donnée
Ote-moi celle de ressentir ce mal.
J’EN AI ASSEZ !
Je ne veux plus lutter, je suis lasse !
Je n’ai plus la force, ni le courage,
Pas même celui de mourir…
Je me supporte mal
A quoi bon croire, à quoi bon rêver,
à quoi bon lutter ?
La vie n’est que mensonge,
une gigantesque pièce théâtrale
dont je ne veux plus être l’actrice
Je voulais vivre dans le vrai
j’avais besoin d’amour,
j’ai maintenant besoin de haine.