Aimez-vous le passé ? (Dilatation sur J.P. Toulet)

AIMEZ-VOUS LE PASSÉ ?

Exercice de « dilatation » d’après le poème
De Jean-Paul TOULET

Aimez-vous évoquer, langoureux, le passé,
Et rêver attendri d'images et d’histoires,
Qui nourries par le temps offrent, évocatoires,
Aux contours de l’esprit songes presque effacés ?

Les vieilles métairies, aux solennelles chambres
Veuves de toute vie ne bruitent plus de pas,
Qui sentent tristement, là devant moi, tout bas,
L’iris de l’autrefois et le parfum de l’ambre.

La pâleur des couleurs patine des portraits,
Des reliques en vrac, démodées et usées,
Que des morts délicats avec foi ont baisées,
Chère, combien céans aujourd’hui je voudrais

Qu’elles vous soient aussi à leur tour aussi chères,
Et vous parlent tout bas, ne serait-ce qu’un peu
D’un cœur énamouré devenu poussiéreux
Et plein d’impressions, de charme et de mystère.

ANDRÉ
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Jean-Paul TOULET

AIMEZ-VOUS LE PASSÉ ? (Poème original)

Aimez-vous le passé
Et rêver d'histoires
Évocatoires
Aux contours effacés ?

Les vieilles chambres
Veuves de pas
Qui sentent tout bas
L'iris et l'ambre ;

La pâleur des portraits,
Les reliques usées
Que des morts ont baisées,
Chère, je voudrais

Qu'elles vous soient chères,
Et vous parlent un peu
D'un cœur poussiéreux
Et plein de mystère.

_________________
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Bonjour cher André
poesi

Toujours aussi doué ! Je viens te relire avec plaisir en espérant remettre le pied à l'étrier.

J'aimais bien suivre te conseils en prosodie et m'essayer à des formes nouvelles.

Merci et bravo
Amicalement

_________________

Cher André,

Tu m'as donné l'envie de m'y remettre.
C'est plus facile lorsqu'on joue avec les mots des autres en essayant de se mettre dans leur peau

Voici ma version dilatée:

Aimez-vous revivre avec bonheur le passé,
Et rêver feuilletant d’anciens livres d'histoires
Revivant des clichés vraiment évocatoires
Aux contours un peu vagues, quasiment effacés ?

Les vieilles images de doux ébats en chambres
Veuves de l’amant, n’entendant plus de pas
Qui cessèrent un jour. Les murs sentent tout bas
L’iris et le bouquet spécifique de l’ambre ;

La pâleur sépia, vétusté des portraits,
Les reliques, à l’abandon, ardeurs usées
Que les morts tant chéris maintes fois ont baisées
Chère amie, croyez-moi, tellement je voudrais

Qu’elles vous soient, à mon instar, tout aussi chères
Et vous parlent aussi, même si c’est un peu
D’un cœur aimant, bien qu’à présent bien poussiéreux
Et plein de souvenirs entourés de mystère

Clari

Jean-Paul TOULET

AIMEZ-VOUS LE PASSÉ ? (Poème original)

Aimez-vous le passé
Et rêver d'histoires
Évocatoires
Aux contours effacés ?

Les vieilles chambres
Veuves de pas
Qui sentent tout bas
L'iris et l'ambre ;

La pâleur des portraits,
Les reliques usées
Que des morts ont baisées,
Chère, je voudrais

Qu'elles vous soient chères,
Et vous parlent un peu
D'un cœur poussiéreux
Et plein de mystère.

_________________

CLARI a écrit:: Bonjour cher André

Toujours aussi doué ! Je viens te relire avec plaisir en espérant remettre le pied à l'étrier.

J'aimais bien suivre te conseils en prosodie et m'essayer à des formes nouvelles.

Merci et bravo
Amicalement

Bonjour Chère CLARI,

Je suis confus de ne répondre que ce jour à ton si avenant commentaire, mais nous étions en vacances à Barcelonnette avec ma famille, et nous ne sommes rentrés qu'hier dans l'après-midi.

C'est un indéniable plaisir que de retrouver ta belle personne ainsi que ta plume enthousiaste et émérite à nouveau dans le forum. Oui, CLARI, profitons de la rentrée, nous aussi, pour nous retrouver et partager d'excellents moments d'écriture poétique, tout en jouant avec les exercices de style et autres poèmes tels que nous les aimons.

Peu importe si nous ne sommes pas nombreux, car c'est bien la transcendance et l'épanouissement de l'expression dans l'application soigneuse et délicate des mots et de notre ressenti que nous cherchons. La qualité sera toujours prééminente à la quantité. Et puis, autre avantage, n'étant qu'un petit aréopage, nous avons plus de temps pour nous suivre et nous commenter. Autrement dit, nous enrichir les uns aux autres dans un esprit de franche cordialité, d'Amitié et de partage. Ce n'est pas toujours le cas, hélas, dans beaucoup de forums où la plupart du temps les membres passent davantage de temps à se critiquer et où les jalousies et les egos sont loin de rendre service à cette magnifique passion qui nous rassemble dans la "magie" des mots.

Demain, j'irai te laisser mes fidèles impressions sur tes écrits.

MERCI, Chère CLARI, d'être revenue sur "Le coin poétique", ainsi que pour tes impressions favorables pour mon petit poème. Je crois que nous allons prendre plaisir à échanger à nouveaux nos idées dans cette belle atmosphère avec des Ami(e)s de plume émérites, et qui savent rester humbles en partageant ces valeurs littéraires qui sont les nôtres.

marseillais d'ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

CLARI a écrit:: Cher André,

Tu m'as donné l'envie de m'y remettre.
C'est plus facile lorsqu'on joue avec les mots des autres en essayant de se mettre dans leur peau

Voici ma version dilatée:

Aimez-vous revivre avec bonheur le passé,
Et rêver feuilletant d’anciens livres d'histoires
Revivant des clichés vraiment évocatoires
Aux contours un peu vagues, quasiment effacés ?

Les vieilles images de doux ébats en chambres
Veuves de l’amant, n’entendant plus de pas
Qui cessèrent un jour. Les murs sentent tout bas
L’iris et le bouquet spécifique de l’ambre ;

La pâleur sépia, vétusté des portraits,
Les reliques, à l’abandon, ardeurs usées
Que les morts tant chéris maintes fois ont baisées
Chère amie, croyez-moi, tellement je voudrais

Qu’elles vous soient, à mon instar, tout aussi chères
Et vous parlent aussi, même si c’est un peu
D’un cœur aimant, bien qu’à présent bien poussiéreux
Et plein de souvenirs entourés de mystère

Clari

Jean-Paul TOULET

AIMEZ-VOUS LE PASSÉ ? (Poème original)

Aimez-vous le passé
Et rêver d'histoires
Évocatoires
Aux contours effacés ?

Les vieilles chambres
Veuves de pas
Qui sentent tout bas
L'iris et l'ambre ;

La pâleur des portraits,
Les reliques usées
Que des morts ont baisées,
Chère, je voudrais

Qu'elles vous soient chères,
Et vous parlent un peu
D'un cœur poussiéreux
Et plein de mystère.

Bonsoir, Chère CLARI,

Tu sais que je suis très exigeant en matière de prosodie sur le fond et sur la forme, et que j'accorde beaucoup d'importance aux tournures de phrases ainsi qu'à la fluidité et à l'enchainement mélodieux et limpide des vers.

Que te dire, après lecture de cette dilatation, sinon que ton expérience de poétesse émérite et la considération que j'ai toujours eu sur tes œuvres ne font que confirmer ta souplesse de plume et ta belle imagination.

Ton exercice est PARFAITEMENT réussi, tant au niveau de la métrique qu'à celui du choix des mots. Tout est pertinent dans cette écriture car tu as su conserver l'atmosphère originale du poème de J.P TOULET en donnant de l'amplitude et du potentiel à cette gymnastique de style.

OUI ! c'est un véritable plaisir de lire des vers qui sont parfaitement concoctés et qui apportent cette indispensable émotion de lecture. Continue, Chère CLARI, tu auras toujours mon soutien et la franchise de mes propos en admiration de ton talent de poétesse.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

J'ai lu et relu vos 2 poèmes exercices qui sont grâce à votre belle imagination plus agréables à lire rajoutant un peu plus d'émotion !
Nous avons Yvon, Lutho et Erdrek qui sont venus nous déposer une de leurs jolies oeuvres, et cela fait plaisir !
Merci de donner un peu de bonne lecture poétiques à ce forum de l'amitié !
Avec ma grande affection calinchat

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Un essai pour participer cligno

Aimez vous revivre le vol du passé
Et rêver vos années en images d'histoires
Gardant dans votre cœur leurs joies évocatoires
Aux contours non précis, trop souvent effacés ?

Les vieilles demeures, animées dans les chambres
Veuves de nos soupirs, aux doux désirs de pas
Qui sentent nos baisers aux murmures tout bas
L'iris se mêlera à la douceur de l'ambre

La pâleur se répand au-delà des portraits
Les reliques d'un temps, souvenirs si usées
Que des morts du passé ont sans cesse baisées.
Chère amie tant aimée, je veux, non, je voudrais

Quelles vous soient, autant que pour moi, aussi chères
Et vous parlent de nous, ne serait-ce qu'un peu
D'un cœur si ardent, bien que poussiéreux
Et qui devra rester, pour vous, plein de mystère.

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Bonsoir FLAMME,

En même temps que mes assurées félicitations pour la réussite de cet exercice de dilatation parfaitement respectueux des contraintes imposées, ainsi que pour la trame de ton poème très attachant, musical et romantique, je te remercie vivement pour ta contribution, ton intérêt et ton partage.

et excellente fin d'après-midi.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Merci cher André pour tes commentaires toujours aussi sympathiques.
J'ai eu un temps de flottement, une petite opération, quelques projets imminents mais j'espère pouvoir revenir plus régulièrement mi-octobre.
C'est un grand plaisir d'échanger avec toi.
Les exercices que tu proposes sont très instructifs.

Bravo à note amie Flamme pour sa participation.

Avec toute mon amitié

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Merci André d'avoir lu mon exercice et de tes félicitations; cela m'a fait plaisir sourir

Merci aussi à Clari, et contente si elle peut revenir nous offrir son temps et ses beaux poèmes !
En octobre nous aurons le plaisir de revenir plus souvent sur ce forum d'amitié.
Gros bisous à vous deux. bibi2

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Bonsoir CLARI,
Bonsoir FLAMME,

Sincèrement, mon plaisir est IMMENSE de pouvoir vous lire et vous commenter toutes les deux car je vous considère comme des poétesses émérites et estimables. Autant pour vos belles personnes que pour vos écrits qui fleurent bon cette poésie dont vous honorez le statut du mot, les traits spécifiques du langage poétique et les variations du rythme avec une délicate exigence de plume et un regard lucide et chaleureux, quels que soient les thèmes que vous abordez.

Et puis, il y a un second sujet de satisfaction (qui n'aura échappé à personne sur le forum), c'est ce regain d'activité et d'intérêt qui se concrétise par les poèmes qui fleurissent sur "Le coIn poétique" en cette rentrée. Que cela perdure, surtout, et se cristallise dans les jours et mois à venir.

Quel bonheur de retrouver des anciens et Cher(e)s Ami(e)s et de pouvoir renouer avec la qualité de l'écriture et l'Amitié qui y est étroitement associée !

MERCI

À VOUS DEUX !

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Messages : 516 Date d'inscription : 27/06/2018 Localisation : Istanbul

Bonsoir et félicitations à vous trois pour ces échanges poétiques de haut vol, personnellement je tiens à garder la ligne alors dilatation
rime avec gestation et j'aurai beaucoup de mal à accoucher
néanmoins je demeure admiratif devant ces prouesses

app

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Aimez-vous le passé ? (Dilatation sur J.P. Toulet) 32437210

«Quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites». Alfred Jarry

Un très grand plaisir à lire tes pensées si affectueuses pour nos poètes et amis qui reviennent nous offrir leur présence, et leur amitié !
Je pense que leur départ n'a pas été un abandon, et que d'avoir laissé ouverte la porte a permis de garder leur affection pour venir nous confier leur blessure, leur peine, et certains événements trop souvent tristes, malheureusement, comme le décès de Lucienne.

Ce petit coin prouve que la sincérité et l'amitié sont toujours présentes, et font revenir nos ami-es quand ils le désirent et c'est avec un grand bonheur que nous les relisons !

Merci André bis

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Aimez-vous le passé ? (Dilatation sur J.P. Toulet) 110108034927815720

Sincère et désintéressée, le point commun de l'Amitié est le partage des émotions. L'harmonie et la fraternisation ne peuvent s'épanouir que si elles sont fondées sur l’estime, le respect mutuel et une confiance absolue. Je crois que nous ne manquons pas de cette sociabilité sur le forum.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Taner Erdrek a écrit:: Bonsoir et félicitations à vous trois pour ces échanges poétiques de haut vol, personnellement je tiens à garder la ligne alors dilatation
rime avec gestation et j'aurai beaucoup de mal à accoucher
néanmoins je demeure admiratif devant ces prouesses

MERCI, ERDREK,

Tu nous as habitués, et depuis fort longtemps, à une plume et à une inspiration prolifiques dans tous les genres possibles de la poésie. Il m'étonnerait que les dilatations constituent une gêne dans ta facilité de t'adapter avec le potentiel dont tu disposes.

En tout cas, je suis très sensible à tes mots d'appréciation que je sais bien sincères concernant ce petit exercice autour duquel nous nous sommes amusés : CLARI, FLAMME et MOI.

Mon indéfectible Amitié.

Excellent week-end, Cher ERDREK.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Cher Erdrek; merci d'avoir aperçu "le retour de Flamme" Une réapparition soudaine, en effet...et pas seulement de moi :)
Merci pour ton très gentil com, ...moi aussi je tiens à garder ma ligne, mais avec André , c'est plutôt la rate qui se dilate bien souvent sourir

Tu peux ainsi en profiter !
amitie3

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