LE COIN POÉTIQUE DE FRIPOU
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 Nice vue par les poètes

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André Laugier

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MessageSujet: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptyMer 27 Juil - 19:08


Nice vue par les poètes Prom14


NICE VUE PAR LES POÈTES

(Compilation)

Nombreux sont les poètes qui ont tiré leur inspiration de cette Côte d’Azur qui oscille entre la mer et les monts, à l’ombre des palmiers et sous le soleil de la Méditerranée.
Guillaume APOLLINAIRE, dont la jeunesse s’est déroulée sur la Côte d’Azur, a écrit les Poèmes à Lou suite à sa rencontre avec une femme dans une auberge niçoise. Le poète y effectua sa scolarité entre le collège Stanislas de Cannes et le lycée Masséna à Nice.

Guy de MAUPASSANT séjournait fréquemment sur la Côte d’Azur. Il fut réveillé, une nuit, par un tremblement de terre alors qu’il résidait à Antibes.

Le philosophe NIETZSCHE a, quant à lui, passé plusieurs hivers à Nice, entre 1883 et 1888. C’est là qu’il rédigea les dernières parties de son Ainsi parlait Zarathoustra. Et c'est lors d'une pause à Menton qu'il écrira le poème servant d’épilogue à Par-delà bien et mal. Il aimait aussi se promener du côté d’Eze sur un chemin qui porte aujourd’hui son nom.

Jacques PREVERT a vécu à Nice, avant de séjourner régulièrement à St Paul de Vence.

Jean COCTEAU fit, lui aussi, un passage sur les bords de la Méditerranée et en tira souvent inspiration pour ses œuvres.

LES ACTIVITÉS ET LES POÈTES NIÇOIS

REVUES ET JOURNAUX

"Le Troubadour de Nice", feuille poétique fondée en 1905 à Nice par le baron SCANDER-LEVI.

"Le Petit Poète" (1895-1912), organe poétique et patriotique correspondant des Jeux Floraux, fondé par Augustin ANGLÈS, dont le but est d’implanter, parmi la jeunesse, le goût et les inspirations sublimes qui ne se puisent que dans la poésie.

William BONAPARTE-WYSE(1826-1892), frère de Laetitia BONAPARTE-WYSE, fut poète en langue provençale et capoulié du Félibrige.

Sophie Toscan du TERRAIL (1843-1926), présidente de Félibrige niçois, fonde les Jeux floraux de Nice en 1900 et relance l’activité poétique dès 1916 pour promouvoir l’élan des âmes.


POÈTES

Magda MALGAT (1962-1932), poétesse et femme du monde, adhère au Félibrige niçois. Ses amis la nomment "princesse des Poètes".

Pierre DEVOLUY (1862-1932), pseudonyme de Pierre GROS-LONG, colonel en retraite, mais aussi poète, ami de Frédéric MISTRAL, capoulié du Félibrige en 1901, rencontré par Paul VALÉRY à Montpellier en 1891, milite avec zèle pour les langues méridionales.

Victor EMANUEL (1862-1913), écrivain, poète régionaliste et journaliste de talent, défenseur des traditions niçoises.

Louis GÉNARI (1871-1952), avocat, poète et compositeur de chansons dans la langue niçoise qu’il défendit.

Joseph GIORDAN (1878-1963), originaire de Saint Jean Cap Ferrat, employé de banque, poète et enseignant bénévole, il défendit l’usage du nissart.

Jean BACH-SISLEY (1864-1944), poète, journaliste et conférencière, féministe de charme, elle fut unchantre de l’amour.

Henry HARDY-POLDAY (1850-1923) vétéran de la guerre de 1870, journaliste et poète, il chanta l’amour mais aussi la Patrie.

Franck PILATTE (1855-1917), avocat niçois, poète et chroniqueur nationaliste, il présida la section locale de la Ligue des Patriotes.


Charles CALAIS

SONNET POUR NICE

Je suis fils du pays dont rêvent les pucelles;
Comme un printemps les fleurs parfument mon hiver,
Et le ciel est si pur et si tiède en est l’air,
Qu’on y boit en tous temps le vin sous les tonnelles.

L’âme s’enivre, et pour rêver devant la mer,
Chose étrange! on entrouvre en janvier les ombrelles;
Jusqu’aux vieillards, qu’on voit protégeant leurs prunelles
De lorgnons noirs. Le ciel flambe comme un feu clair.

Aussi tous: fortunés, amants, princes et reines,
Viennent vers mon soleil comme au feu les phalènes,
Abandonnant patrie et foyer. De tous lieux,

De tous lieux: Prusse, Écosse, Allemagne ou Norvège
Ils viennent vers le rêve azuré de mes cieux…
Moi, l’hiver, je voudrais voir tomber de la neige.
__________________


Jean AICARD

NICE

Nice, trop petite naguère,
S'agrandit, libre de tout mur,
Ni port marchand, ni port de guerre,
Toute blanche au bord de l'azur.

Nice a pour orgueil d'être blanche
Dès que luit le soleil levant ;
Les vaisseaux vont à Villefranche
Qui veulent s'abriter du vent.

Son quai nouveau n'est que la plage.
Qu'importe un navire en danger ?
Pourvu que dans son vert feuillage
Blanchisse sa fleur d'oranger ;

Pourvu que le brick de plaisance,
Le brick élancé de mylord,
Lui du moins, tienne avec aisance
Dans le cadre étroit de son port

Qu'importe l'active pensée,
Et le travail aux mille bruits ?
Par le chant des vagues bercée,
Nice dort, pâle dans les nuits.

Au centre, son château se dresse,
Sur un verdoyant mamelon.
Nice est la cité de paresse,
Chaude oasis d'un frais vallon.

Les villas aux grilles dorées
Alentour bordent ses chemins.
Aloès, thyms et centaurées
S'y mêlent aux fleurs des jasmins.

Là viennent les gens à chloroses
Voir les violettes s'ouvrir ;
Au soleil, en de molles poses,
Les heureux viennent y mourir.

Les boyards, les Anglais, leurs femmes,
Jettent l'or pour voir son soleil,
Qui jette, lui, l'or de ses flammes
Dans le Paillon, ruisseau vermeil.

Monaco d'ailleurs est si proche !
La roulette est un jeu tentant,
Et l'on court y vider sa poche :
Montrer son or, c'est l'important.

Pour vous, amoureux et poètes,
Allez voir ce rivage blanc ;
Dans les chemins, les violettes
Répandent un parfum troublant.

Vous que rien de trop n'embarrasse,
Ô les vrais heureux, vous, la nuit,
Allez sur la longue terrasse
Solitaire, où la lune luit.

Elle s'étend sur les toits même
De plusieurs maisons de niveau,
Au bord des flots où la Nuit sème
Les fleurs de feu de son manteau.

La terrasse offre à tout le monde
L'accueil de ses grands escaliers ;
Ô rêveurs, race vagabonde,
Nice a des toits hospitaliers.

Là, sur la maison endormie,
Au murmure charmant des eaux,
Rêve l'ami près de l'amie,
Légers comme un couple d'oiseaux.

Là, derrière nous, s'endort Nice,
Et des collines d'alentour
Un vent embaumé vient, qui plisse
L'onde frissonnante d'amour.

Ô voyageurs, sur quelles grèves
Trouverez-vous un ciel pareil,
Durant la nuit si plein de rêves
Et le jour si plein de soleil ?


À SUIVRE...


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MessageSujet: Re: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptyJeu 28 Juil - 19:52


Nice vue par les poètes Prom14


NICE VUE PAR LES POÈTES

(Compilation)


Henry Jean-Marie Étienne LEVET est né à Montbrison (Loire) le 13 janvier 1874 et mort à Menton (Alpes-Maritimes) le 15 décembre 1906. Il fut un un poète français qui consacra de nombreux poèmes à la région des Alpes-Maritimes et à l'arrière pays niçois.

Poète, chroniqueur au Courrier français (1895-1896) puis à La Plume, il obtient par l'intermédiaire de son père une mission en Inde (1897). Il devient ensuite diplomate, ayant choisi cette carrière par goût du voyage. Elle le conduit aux Philippines (secrétaire-archiviste à Manille en 1902), puis en Argentine (chargé de la Chancellerie de Las Palmas en 1906). Il meurt de phtisie à Menton à l'âge de 33 ans.

La part la plus appréciée de son œuvre, qu'il signe Henry J.-M. LEVEY, consiste en onze poèmes, "les Cartes postales", parues en revue entre 1900 et 1902 et rééditées après la mort de l'auteur par Valery LARBAUD et Léon-Paul FARGUE à "La Maison des amis des livres", en 1921. Elles eurent une grande influence sur LARBAUD et sur tout un courant de poètes du voyage.



Henry Jean-Marie LEVET

CÔTE-D’AZUR NICE

À Francis JOURDAIN.

L'Écosse s'est voilée de ses brumes classiques,
Nos plages et nos lacs sont abandonnés ;
Novembre, tribunal suprême des phtisiques,
M'exile sur les bords de la Méditerranée...

J'aurai un fauteuil roulant " plein d'odeurs légères "
Que poussera lentement un valet bien stylé :
Un soleil doux vernira mes heures dernières,
Cet hiver, sur la Promenade des Anglais...

Pendant que Jane, qui est maintenant la compagne
D'un sain et farouche éleveur de moutons,
Émaille de sa grâce une prairie australe
De plus de quarante milles carrés, me dit-on,

Et quand le sang pâle et froid de mon crépuscule
Aura terni le flot méditerranéen,
Là-bas, dans la Nouvelle-Galles du Sud,
L'aube d'un jour d'été l'éveillera... C'est bien !...
__________________


Jean François Victor AICARD est né le 4 février 1848 à Toulon (Var) et est mort le 13 mai 1921 à Paris. Il fut poète, romancier et auteur dramatique français.

Profondément marqué par son enfance méridionale, il se fit dans ses vers le chantre de la Provence. Inspiré par LAMARTINE qu’il fréquenta adolescent, il lui dédia une "ode" qui fut couronnée par "l’Académie française".

Auteur de pièces de théâtre (Pygmalion, Othello ou le More de Venise, Le Père Lebonnard), il écrivit aussi des romans dont le plus célèbre, Maurin des Maures (1908), ne le cède pas en pittoresque au Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet.

Il devint en 1894 Président de la "Société des gens de lettres" et fut maire de Sollies-ville, dans le Var. Plusieurs fois lauréat de "l’Académie française" et, à ce titre, comme le soulignait Pierre LOTI dans son discours de réception, «cas unique d’un nouveau venu ayant déjà parlé ici-même bien avant le jour de sa réception », puisqu’il avait donné lecture de son œuvre sous la Coupole lors de l’attribution d’un de ses prix, il essuya cependant trois échecs (contre Barrès, le marquis de Ségur et Henri Poincaré) avant d’être élu, le 1er avril 1909, au fauteuil de François Coppée, au septième tour de scrutin par 16 voix sur 31 votants.



Jean AICARD

On carguait lentement les lourdes voiles rondes
Qui poussaient le vaisseau sous les vents réguliers,
Et l'Occident brisait ses flèches moribondes
Sur leurs rondeurs s'offrant comme des boucliers.

Derrière nous l'effroi de l'infini, le large.
La houle nous faisait un lent et doux roulis ;
Nos dix vergues en croix se plaignaient sous la charge
Des voiles dont le vent gonflait les vastes plis.

Salut, pins au versant des falaises natales,
Ô palmiers, aloès, myrtes, arbousiers verts,
Monts lointains, bords sacrés fréquentés des cigales,
Horizon familier, salut, mon univers !

La douceur du retour avait gagné mon âme.
Le parfum de la plage arriva jusqu'à bord,
Puis ce fut un cri d'homme, et puis un chant de femme :
L'air était plein de voix nous invitant au port.

Ton appel était fait, Provence maternelle,
D'un mélange charmant de bruits et de chansons :
Tout parlait, l'aboiement d'un chien, l'essor d'une aile,
Et même la fumée au faîte des maisons.

Tous les parfums d'avril venaient à la rencontre
Du vaisseau de haut bord qui marchait calme et beau ;
Arbre ou rocher, le point reconnu qu'on se montre
Se profilait déjà distinct sur le coteau.

Voyageurs ! voyageurs ! explorez la nature ;
Tentez au bout des mers la pensée ou l'amour :
Tout départ vous promet une heureuse aventure,
Et ce bonheur fuyant n'est que dans le retour !

Il vous attend sous l'arbre, au seuil de votre porte,
Où vous avez, enfant, joué, souri, pleuré ;
Sur la plage où chanta votre jeunesse morte,
Au pays où l'aïeul paisible est enterré.

Ah ! puisqu'il faut enfin qu'on s'incline et qu'on meure,
Retournez au foyer. — « Mais il est muet ! » — Non ;
Car tout vous est ami dans la vieille demeure,
Et les gens d'alentour connaissent votre nom.

Ne vous resterait-il que l'amitié des choses,
Dans le petit enclos sans fermiers et sans chien,
Retournez-y ; d'ailleurs, là, sous ces lauriers roses,
Quand vous aviez seize ans ne promîtes-vous rien ?

Voyageurs, le retour c'est l'instant où l'on aime ;
Jamais on n'aime tant ; jamais on n'aime mieux ;
Peut-être que nos morts ont pour bonheur suprême
Un éternel retour au pays des aïeux !

Ainsi dans l'inconnu je perdais ma pensée ;
Cependant le vaisseau s'arrêtait mollement ;
Et, pour fixer enfin sa halte balancée,
L'ancre se décrocha sur un commandement.

Un cri part : masse lourde, elle tombe, et sur elle
La vague qui s'ouvrit n'est pas fermée encore
Qu'un rejaillissement de lumière étincelle,
Et la mer jette au ciel des nacres et de l'or.

Un trait de flamme luit dans les mâtures lisses,
Et l'on voit resplendir au jour occidental
Tout l'enchevêtrement des agrès et des drisses.
Puis le navire éteint ses reflets de métal.

Adieu les vergues d'or et la pourpre des voiles !
Le jour meurt, regretté des marins revenus,
Et nous dormons sur l'onde, où baignent les étoiles,
Dans la sécurité des horizons connus.
__________________

Jean AICARD

Cigales, mes sœurs,
Qu'importe à nos cœurs
La richesse des granges pleines ?
Pourvu que nos voix
Sonnent par les bois
Quand midi flambe sur les plaines ?

Laissons la fourmi
Se glisser parmi
L'amas gisant des blondes gerbes,
Et les noirs grillons,
Hôtes des sillons,
Sautiller dans l'ombre des herbes.

Heureuses de peu,
Pourvu qu'un ciel bleu
Resplendisse à travers les branches,
Nous, nous comptons sur
La manne d'azur
Dont se nourrissent les pervenches.

Par les froids hivers
Nous n'allons pas vers
Ceux qui n'ont pas la voix ou l'aile ;
Dès qu'a fui l'été,
Nous avons été...
Mais notre gloire est immortelle.
__________________

Charles CALAIS est né à Nice le 27 mars 1883 et est mort à Nice le 8 février 1914. Il faut un poète français qui consacra de nombreuses œuvres à sa région natale.

Il fait ses études au petit séminaire comme boursier dans la section ecclésiastique ; c'est un très bon élève. Profitant de la profession de son père, il a un accès facile aux livres de la librairie. Pour le bicentenaire de la mort de Jean RACINE, il compose un poème qui est lu dans toutes les classes.

À 16 ans, il renonce au grand séminaire et il décide qu'il sera poète. À 18 ans, il entre dans l'administration des PTT ; il est guichetier à la Grande Poste de Nice. Ses nuits se passent en lectures et en écritures. Il écrit les recueils "Poèmes du cœur gaspillé" et "Poèmes ensoleillés", utilisant un registre plus parisien que niçois, un peu encanaillé, comme son ami et modèle Francis CARCO.

Avec Louis GÉRY, François BONJEAN et Victor ROCCA, il fait paraître le recueil "Quelques poèmes" — qui lui vaut l'estime des critiques Maurice MAETERLINCK et Laurent TAILHADE — et il crée "le Cahier des Poètes".

Il est emporté par la maladie et ses amis rédigent une note qui paraît dans les journaux locaux : "La mort vient de le surprendre au moment où il méditait la publication de ses poèmes. C’est un vrai poète qui s’en va, en pleine possession de son art, si scrupuleux qu’il hésitait toujours à se produire, mais qui a laissé une œuvre sur laquelle ses amis sauront veiller. Le temps lui donnera cette gloire posthume qu’il pressentait avec une ironie amère, ces derniers temps".

Charles CALAIS, admirable chantre de sa ville natale et des rivages méditerranéens, est un poète trop tôt disparu. Dans sa ville de Nice, un bas-relief en bronze réalisé par le sculpteur Victor CICOLAS lui rend hommage au bas de la montée Eberlé vers le château, lieu où il aimait particulièrement flâner. Par ailleurs, une rue porte son nom dans le quartier de la Villa Arson.


Charles CALAIS

CRÉPUSCULE

Quittez le port! Ramez vers le large en silence
Et regardez au ciel mourir le jour brumeux
Le soleil est blafard, l’horizon est immense
Et les nuages d’or volent silencieux.

Du fond de l’Océan deux rayons lumineux
Comme deux bras crispés de haine ou de vengeance
Semblent l’appel mourant, le geste douloureux
Du soleil à la nuit muette qui s’avance.

L’Océan est désert. Le bruit dort sur les eaux.
Comme un rêve on entend la marche des troupeaux
Qu’un vieux pâtre muet conduit sur les rivages;

Il semble qu’on entend le râle du soleil
Révolté, dont le sang rougit le ciel vermeil
Et ses couteaux de feu poignardent les nuages.
___________________

Charles CALAIS

LE TEMPS DES LUZERNES

Viens! Voici le temps des luzernes.
Allons danser sous les lanternes
Dans un festival des faubourgs,
En nous contant des balivernes,
A la cadence des tambours
Riant des fades calembours
Et nous boirons dans les tavernes
Coupe-gorges des carrefours.
Sans savoir comment je me nomme
Tu m’aimeras comme ton homme
Je t’aimerai comme ma môme.
Et nous nous en irons furtifs
Assouvir à l’ombre des ifs
Nos amourettes de fortifs.
__________________

À SUIVRE...


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MessageSujet: Re: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptyVen 29 Juil - 21:18


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NICE VUE PAR LES POÈTES

(Compilation)


Louis GENARI est né 12 mars 1871 à Nice et est mort le 1er janvier 1952 dans cette même ville. Il fut poète et auteur compositeur. On dit de lui "qu'il demeurera comme le meilleur, le plus authentique poète qui, jusqu'à ce jour, ait chanté dans la langue du Comté".

Dès la Faculté, son sens poétique inné, sa sensibilité délicate dictent à l'étudiant ce
sonnet sur Les Chèvres d'Aix où se révèle une maîtrise certaine. Ce sonnet, véritable morceau d'anthologie, passant de bouche en bouche, est bientôt connu de toute la jeunesse des écoles. Il lui vaut une auréole de poète. Elle lui restera toute la vie.

De retour à Nice L. GENARI s'inscrit au Barreau en 1892. Il exercera sa profession pendant cinquante-deux années, avec une compétence, un désintéressement, une douceur de caractère, une compassion pour les humbles et les déshérités qui n'auront d'égales que sa modestie.
En 1923, ses confrères, voulant que le plus modeste soit aussi le plus digne, l'élèvent au bâtonnat. Mais sous la toge, le poète veillait.

En 1902, il publie, avec un ami, Henri GIRAUD, une plaquette intitulée « Vieux Vers ».
La part de Louis GENARI, outre les Chèvres d'Aix est représentée par des sonnets, en
alexandrins classiques que lui inspire l'amour.

Louis GENARI a aussi composé une suite de chansons qui comptent parmi les modèles du
genre, en même temps qu'elles alimentent, par vingt filets divers, la source originelle, le
courant vivace du théâtre populaire.



Louis GENARI

LES CHEVRES D’AIX

Pour vendre votre lait aux clients réguliers,
Deux fois par jour, le maître, à la ville vous mène.
Au soir, le soleil large incendiant la plaine
D'où rentrent les agneaux et les rudes béliers,

Vous allez par les vieux carrefours familiers,
Et vous nous apportez, à cette heure sereine,
Le grand calme des champs avec l'odeur de laine
Et tous les sons lointains pendus à vos colliers.

A l'aube, vous partez reclochetant encore,
Bonnes chèvres du soir, maintenant, à l'aurore
Vous versez un lait pur, doux comme le matin

En tintinnabulant comme à des épousailles ;
Et, lorsque vous passez, je m'éveille soudain
Au carillon joyeux et clair de vos sonnailles.
__________________


Louis GENARI

LE VILLAGE

Ayant clos ses mornes yeux d'or,
Pendant que hulule un hibou
Le village triste s'endort
Et dort, sous la lune, debout.
Mais il est si vieux, si peu sûr,
Qu'il tremble en le vent qui bruit
Et vers l'abîme, dans la nuit,
Chancelle comme un pan de mur.
Au jour, il paraissait hardi
Sans peur d'être monté si haut,
Et jetait ses cris à l'écho ;
Au soir, il s'affaisse alourdi.
Cassé, puis, s'entr'ouvre et, sans cris,
S'écroule en un brusque trépas :
Blanc nuage qui vient d'en bas,
Son âme s'enfuit des débris.
__________________

Jean AICARD

LA FORGE

La forge retentit de longs fracas d'enclume ;
Tout hurle, tout gémit, et, dans l'antre infernal,
Sous le soufflet robuste un noir brasier qui fume
Est le naissant foyer du splendide idéal.

La machine à vapeur, rauque, siffle et s'allume ;
L'ouvrier sans repos veille dans l'arsenal...
Hors d'ici ! vain poète, ou jette au loin ta plume ;
La Science, sans toi, doit triompher du Mal !

« Non ! j'ai ma mission, car j'ai mon Évangile !
Si vous êtes l'airain, je ne suis pas l'argile ;
Je me sens frère aussi des puissants inventeurs !

« Eux seuls ils sont vraiment les citoyens du monde,
Mais vous laissez leurs noms dans une ombre profonde,
Et moi je les ferai briller dans tous les cœurs ! »
__________________

À SUIVRE...

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MessageSujet: Re: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptyVen 29 Juil - 23:29

Je ne connaissais pas ces poètes André ! C'est bien de savoir que cette belle ville a été décrite par des jolis vers !
Merci de ton travail et de nous le faire partager !
bisounours bis

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MessageSujet: Re: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptySam 30 Juil - 10:22

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NICE VUE PAR LES POÈTES

(Compilation)


Paule LYSAINE

SOIRS AU JARDIN

Fin! mot lugubre inscrit auprès de toute joie,
Mot cruel qui contient ou la douleur qui broie,
Ou le chagrin subtil, mais qui fait mal toujours;
Mot qui laisse nos coeurs sans espoir, sans secours;
Fin! mot qui brise tout, parole qui déchire,
Mort que l'on a connue avant que l'on expire!
Fin d'un jour plus heureux qu'on voudrait retenir,
Jeunesse qui nous quitte, été qui va mourir,
Fin! mot lugubre inscrit auprès de toute joie!

Et ce mot douloureux, il faut que je le voie
Menacer mon bonheur! Je partirai ce soir...
A leur réveil mes yeux chercheront, sans les voir,
La mer et les jardins, et, dans l'aube opaline,
Les contours familiers de la chère colline
Avec ses deux cyprès dressant comme un rappel,
De souvenirs anciens, leur forme sur le ciel.
Je ne trouverai plus dans le matin candide
L'élan de la journée, et mes bras seront vides.

Et mon cœur aura froid, froid comme s'il mourrait!
- Ce départ sera-t-il le repos d'où renaît
Plus ardent le désir, et plus tendre l'étreinte,
Ou plutôt, sera-t-il un prétexte à la plainte
Qu'on n'ose formuler? Pourra-t-il séparer
Nos coeurs après nos bras? Pourra-t-il déchirer
Ce que d'autres départs ne surent pas détruire?
Pourra-t-il, celui-ci, perfidement me nuire?
Les mots que l'on s'est dits, le mal que l'on s'est fait,
Cela va-t-il grandir, germer même, qui sait,
Lorsque je serai loin? Les minutes bénies
Pourraient-elles bien être à tout jamais finies?

Sur leurs rameaux légers, que l'air agite un peu,
Les fleurs d'acacia font des gestes d'adieu...
_________________


Victor ROCCA

Un éclair, un grand bruit. Et le robuste pâtre
Comme un quartier de roc est tombé foudroyé.
Sa mule est morte aussi; sur le gazon mouillé,
Stupides de terreur, nous l’avons vu s’abattre.
Les griffons au poil dur ont cessé de s’ébattre;
Ils hurlent maintenant, sur leurs jarrets ployés;
Dans le grand parc, là-bas, les moutons, effrayés,
S’agitent près des boucs têtus qui vont se battre.
Et l’Alpe gardera le berger provençal
Dans sa terre brutale; et les troupeaux paisibles
Sans lui retourneront au village natal.
Dévalez, ô brebis, des sommets impassibles;
C’est le retour; votre toison, houleuse mer,
Des doigts la fileront tristement cet hiver...
__________________


Charles CALAIS

Dieu que mon lit est froid! Pourquoi tout ce silence
Autour de moi? Rien qui remue... et je suis seul,
Seul! Toujours seul! Je songe, et je souffre, et je pense
A l’âge où l’on se promène à deux sous le tilleul.
Tout seul! Tout seul! Plus taciturne que l’aïeul
Dont l’oeil semble chercher sa tombe et qui s’avance
A pas très lents... A-t-on dans ma première enfance
Couvert mon corps au lieu de langes - d’un linceul?
Pourtant j’ai pour chauffer mon coeur une famille
Plus douce que la chambre où le feu clair pétille
Et ma mère et ma soeur au sourire câlin.
Mais bien que tout m’adore, et que rien ne me manque,
Il me semble parfois que je suis orphelin
Comme un enfant volé par quelque saltimbanque.
__________________


Le poète cannois Honoré Joseph MÉRO (1736-1784), premier magistrat de ce village et médecin breveté du roi pour la garnison de l'île Saint-Marguerite, est assez connu. Il a écrit
quelques poèmes épiques, "Cosme de Médicis", "Grand Duc de Toscane" notamment, (en 1774) et autres pièces poétiques en vers qui furent recueillies par ses soins, en 1781, dans un livre
intitulé "Odes anacréontiques". Contes en vers et autres pièces de poésie, le tout précédé de son portrait.
Ses vers sont d'une lecture facile et agréable...



Honoré Joseph MÉRO

LA ROSE DE MON JARDIN

D'une rose aussi fraîche qu'Elle
Disais-je, il faut orner son sein.
Je cueille- une épine cruelle
Me pique et fait saigner ma main
Ah si la rose la plus belle
Nous fait éprouver des douleurs
Croyons que l'Amour est comme Elle
Ses dards sont cachés sous des fleurs.
__________________


Antoine de GOURNAND, né à Grasse, professeur de littérature au Collège de France et auteur de plusieurs ouvrages (en prose ou en vers), n'est pas très connu encore que certains de ses ouvrages soient estimables. Sans doute a-t-il eu à souffrir de vindictes sociales dans le monde littéraire. Ses publications sur "La France régénérée" en 1789 et sur Le mariage des prêtres l'y avaient inévitablement exposé.


Antoine de GOURNAND

La Nature, à nos yeux, toujours prompte à s'offrir.
Ne fit jamais d'esclave et n'en saurait souffrir.
L'esclavage est contraire aux devoirs qu'elle impose.
Funeste en ses effets, vicieux en sa cause,
Il livre sans pudeur, sans justice et sans fruit,
La vertu qui conserve au vice qui détruit.

Le ciel n'a pu former cet étrange partage :
Tout ce qu'il fait est bien, tout ce qu'il veut est sage ;
Et si de la raison tout mortel fut doté.
Tout mortel, en naissant, reçut la liberté :
Tous égaux dans leurs droits sentent que leurs ancêtres
N'ont pu les enchaîner, en se donnant des maîtres;
Que la société dont ils forment les nœuds,
N'est rien, si tous n'ont droit à l'espoir d'être heureux.

Déjà la liberté, dans ses élans sublimes,
Aux flatteurs des tyrans oppose ces maximes,
Et le peuple français sortant de sa stupeur,
Apprend d'elle à sentir ce qu'il lit dans son cœur.
Ainsi le feu secret que le caillou recèle,
S'échappe, et frappe l'œil de sa vive étincelle.
Lorsque l'acier brillant dont le choc le produit,
Ressuscite le jour dans l'ombre de la nuit.
France! enorgueillis-toi de tant d'écrits célèbres" :

Sur tes droits méconnus il n'est plus de ténèbres.
Le despotisme affreux, blessé d'un jour si beau,
Court, au fond des enfers, cacher son noir flambeau.

Ainsi la Liberté que conduit l'espérance,
Va, par son règne heureux, régénérer la France.
Tel un enfant chéri qu'un art consolateur
Rend à peine aux soupirs d'une mère attendrie.
Même en ouvrant les yeux, doute encor de la vie.
__________________


Un autre poète dont nous voudrions dire quelques mots est totalement inconnu. Nul, en dehors de ses proches, ne savait, de son vivant, que cet homme plein de talent et d'avenir, le jeune avocat cannois Roland MONCHO (1926-1973) passionné d'histoire, de félibrige, de sports, cultivait aussi les muses de la poésie. On ne l'apprit qu'après sa mort brutale, dans un accident de voiture. Des mains pieuses recueillirent et publièrent alors, pour ses amis, une
trentaine de poèmes qu'il avait écrits depuis son enfance : "Des Vers de notre temps" (1973). "Belle Provence", ci-dessous, figure parmi ses plus touchantes œuvres.



Roland MONCHO

BELLE PROVENCE

Ah : quelle est belle ma Provence
Quelle douceur dans ses contours
Et dans ses traits quelle élégance
C'est le visage de l'amour.

Mais elle désormais seule et libre d'entraves
S'élèvera toujours jusqu'à la fin des temps.
Oh ! les chants de grandeur, sublimes et suaves
Que je n'écrirai pas, perdu dans le néant.

Vivrai-je donc assez longtemps pour me faire connaître ?
Un tourbillon de feu décime les humains,
Peut-être que la mort m'emportera demain,
Je veux faire un chef d'oeuvre avant de disparaître.
__________________


FIN


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MessageSujet: Re: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptyDim 31 Juil - 19:54

MIRCO a écrit:
Le respect et les pleurs jamais ne suffiront
A rendre aux innocents intégrale justice
Tout hommage rendu deviendrait un affront
Si leur mort s’avérait être un vain sacrifice
Nice vue par les poètes Vox_3c12



Bonsoir MIRCO et un GRAND MERCI pour ce quatrain tout en densité qui illustre parfaitement, et de manière "viscérale", toute la tragédie de ce 14 juillet 2016, à Nice. La mort est un défi de la vie. C'est un des paradoxes les plus troublants de notre existence et probablement la réalité la plus révoltante qui soit. Nous recevons une seule vie dont la durée est limitée mais inconnue, et dont la fin est inéluctable, irrémédiable et définitive. C'est comme si on nous donnait un cadeau tout en nous le retirant. Les événements de notre vie se chargent de nous le rappeler, comme ce fut le cas lors de cet ignoble attentat à Nice. Nous apprenons alors que notre vie est un bien périssable qui porte les germes de sa propre destruction.

Oui, "le respect et les pleurs ne suffisent jamais". Alfred de MUSSET disait “On croit au sang qui coule, et l'on doute des pleurs.” Mais est-ce que les pleurs ne sont pas, aussi, les derniers mots d’Amour ? Je crois que l’on apprend combien l'on s'aime, lorsque ensemble on a pleuré.

J'ai choisi ce petit "tour de France en poésie" car les Poètes, de par l'humanité qui est la leur, expriment souvent la sagesse et la beauté des choses dans les émotions qu'ils véhiculent et dans les idées qu'ils expriment, face à l'horreur d'une époque ou aux temps de détresse. Ils défendent des valeurs, ils dénoncent les injustices. Ils sont des hommes de paix. La force de leur engagement réside également, je pense, dans l'art d'associer l'expression poétique aux combats du quotidien. En fait, ils refusent le fatalisme historique qui sert trop longtemps d'alibi au silence et à la passivité de nos hommes politiques et de la société.

merci ET BIENVENUE en notre aréopage de poètes pour lesquels, le PARTAGE, l'AMITIÉ et LA CONSIDÉRATION sont les maitres mots du forum.

Excellente soirée et TOUTE MA SYMPATHIE.

andre




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MessageSujet: Re: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptyDim 31 Juil - 20:10

Bonsoir,

Ce quatrain est le premier d'un poème "banni" de tous les sites qui pourtant n'est qu'un constat rationnel : "Le Talion".
Nous ne pouvons plus attendre que cessent ces atrocités en priant .
Voilà la raison pour laquelle même dans l'écriture nous ne devons faire abstraction des responsables, des pourvoyeurs d'attentats et de leurs sicaires ...

Amicalement

P.S.   Bien sûr, "Le Talion" ne sera pas proposé à la lecture, ici . Seul le quatrain de mon message précédent en fait partie .


Dernière édition par MIRCO le Lun 1 Aoû - 12:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Nice vue par les poètes   Nice vue par les poètes EmptyLun 1 Aoû - 20:41

Mirco,

Chacun est libre de ses convictions. Nous avons le droit de ne pas les partager mais si tout est dit sans vulgarité et à priori, le débat peut s'engager du moment que nul n'en vient aux mains chienquirit Bonne soirée à vous deux. grosbiz
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