Le sonnet

Tu as bien raison ami Yvon ! Il est bien joli si les rimes des quatrains arrivent d'une façon limpide car si les mêmes rimes sont difficiles à trouver, le vers peut devenir bancal ou un peu en dehors du contexte...et cela arrive quand le poète débute dans cette forme
Bonne journée Yvon

Flamme a écrit:

Tu as bien raison ami Yvon ! Il est bien joli si les rimes des quatrains arrivent d'une façon limpide car si les mêmes rimes sont difficiles à trouver, le vers peut devenir bancal ou un peu en dehors du contexte...et cela arrive quand le poète débute dans cette forme
Bonne journée Yvon

FLAMME merci de ton arrêt sur mon sonnet pédagogique. Cette forme que je n'ose pas dire fixe tant elle a évolué au cours des siècles est quand même celle qui met le plus en valeur l'art poétique car elle impose la concision dans la pensée et la musique dans l'expression c'est pourquoi elle me parait être plus digne d'un aboutissement que d'une initiation.
Pensées amicales: Yvon.

André Laugier a écrit:

Bonjour YVON,

Et UN BIEN GRAND MERCI de nous faire partager ton enthousiasme pour cette forme si pure de la poésie qu'est le sonnet. Il a la beauté du métal et du minéral bien travaillés.

Certes, il y a de sonnets tout en rimes masculines ou tout en rimes féminines, à l'instar de celui que tu viens de nous proposer. On les retrouve dans les œuvres de Lionel RAY, de Marcel BÉNABOU, de RIMBAUD ou encore de VERLAINE.

Mais ce qu'il faut, avant tout, puisque le sonnet est un chef d'œuvre d'architecture verbal symbolisant la beauté, la perfection, la hardiesse et le bonheur de l'expression, c'est respecter sa structure. Autrement dit s'appliquer à obéir aux césure franches à l'hémistiche, ne pas ignorer et confondre les diérèses avec les synérèses, et savoir satisfaire à cette sensuelle musicalité des mètres s'enchaînant les uns aux autres dans une parfaite harmonie.

Je l'ai toujours dit et répété, ce qui m'intéresse davantage dans un poème c'est le fond, car il doit être, comme le souligne FLAMME, "limpide" et ne pas heurter l'oreille. La technique, en classique, est indissociable du langage littéraire, mais elle n'est qu'un moyen qui doit rester discret pour ne pas l'emporter dans un style ampoulé sur la trame même du poème qui reste bien "la fibre émotionnelle" pour donner de l'image et du sens à nos douces évocations.

   

Un FORT JOLI HOMMAGE DE TA PART À TOUS LES ÂGES DU SONNET ET À NOS GRANDS PRÉCURSEURS qui nous ont légué leur savoir et l'envie de le perpétuer.

Très bonne journée à toi, YVON

CARPE DIEM

ANDRE merci de la teneur de ton commentaire qui me fait plaisir. Je suis loin d'être un spécialiste du sonnet mais je voulais montrer en le prenant pour exemple que le schéma imposé par les classiques n'était qu'un moule dans lequel il appartenait au poète de couler ses mots sans les faire déborder mais que cela n'imposait nullement à la postérité de les y figer pour l'éternité. Notre langue étant bien vivante évolue sans cesse tant dans son orthographe que dans sa prononciation voire dans la signification de certains mots et il n'est pas question de déclamer aujourd'hui comme au temps de Corneille ou de Racine. Je suis un fervent admirateur des classiques et je pense que connaitre les règles de la poétique de l'époque est un minimum auquel il faut s'astreindre pour pouvoir mieux les utiliser dans ce que certains appellent le néoclassique qui adapte le plus harmonieusement possible les règles anciennes au vocabulaire moderne.
Encore merci de la finesse de tes analyses et bonne soirée à toi: Yvon.

Une forme qui ne supporte pas le moindre défaut, qui sait tirer la quintessence de mots qu'il s'agit de faire parler malgré la brièveté du nombre de vers.

Oui FRIPOU, il est plus difficile de faire court que long et le sonnet classique est certainement la structure fixe la plus aboutie en poésie. Aujourd'hui nous ne prononçons plus les mots de la même façon donc certaines règles ne se justifient plus sur le plan purement mélodique et le respect trop strict des règles de l'époque donnerait un air vieillot sinon ringard au sonnet.
Amicalement: Yvon.