LA DROGUEE

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ELLE avait dix-sept ans, peut-être moins. La gerbe
Abandonne ses fleurs au gré de la saison.
Le désespoir, l’ennui, qu’importe la raison,
Ont mené cette fille à fumer un peu d’herbe.

Au lieu de l’accabler d’une voix dure, acerbe,
De lui faire entrevoir l’ombre de la prison,
N’aurait-il pas fallu la joie à la maison ?
Un mot d’amour vaut mieux que la tombe superbe.

Avait-elle un ami, sincère et dépravé,
Maigre, et toujours vêtu d’un manteau délavé,
Lui promettant l’Éden avec une seringue ?

Elle s’est retrouvée en un lit d’hôpital ;
Les bons penseurs ont dit : « c’est encore une dingue »,
Elle avait le cœur pur, son destin fut brutal.
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On l'appelait l'héroïne du faux bourg....mais elle était abandonnée et sans but...

La dure vie de l'escalade trafiquante...

Pierrot, tu parles avec chaleur de cette fille déshéritée
Bien à toi
Tonin

Je partage ton avis Pierrot . La prison ne résout pas tout. La drogue peut être assimilée à une addiction donc à une maladie. Alors au même titre qu'une déprime, elle nécessite soins et réconfort et non punition. Ton poème est donc très parlant.
Belle fin de journée et

Je pense au film de Coluche et d"Anconina, merci d'avoir apporté un peu de poésie dans ce drame,  il faut combattre ce fléau avec les bonnes armes, dures pour les trafiquants, plus douces pour les consomateurs,


   

MessageSujet: LA DROGUEE Aujourd'hui à 15:32 Répondre en citant

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ELLE avait dix-sept ans, peut-être moins. La gerbe
Abandonne ses fleurs au gré de la saison.
Le désespoir, l’ennui, qu’importe la raison,
Ont mené cette fille à fumer un peu d’herbe.

Au lieu de l’accabler d’une voix dure, acerbe,
De lui faire entrevoir l’ombre de la prison,
N’aurait-il pas fallu la joie à la maison ?
Un mot d’amour vaut mieux que la tombe superbe.

Avait-elle un ami, sincère et dépravé,
Maigre, et toujours vêtu d’un manteau délavé,
Lui promettant l’Éden avec une seringue ?

Elle s’est retrouvée en un lit d’hôpital ;
Les bons penseurs ont dit : « c’est encore une dingue »,
Elle avait le cœur pur, son destin fut brutal.

Tu y as mis du coeur, ami. Et c est tres bien retracé...tu n as qu à voir le mien...MEME SUJET...Merci...

Un sujet difficile et malheureux. Comme je le disais à Momo, il faut être le plus présent possible pour les adolescents, l'âge de 16 ans est un tournant dans la vie d'une jeune !
On tombe vite dans des mains qui vous détruisent....
Un poème qui parle, qui est bien écrit et qui plait !
Bravo Pierrot !

Histoire triste mais hélas ! véridique. Je ne sais pas ce qu'est devenue cette jeune fille à l'avenir assez sombre. Elle était, curieusement, très mystique et instruite.
L'histoire s'est passée il y a plus de trente ans. Cette jeune fille, cette femme vit-elle toujours, assagie ou a-t-elle mis fin à ses jours ?
Le mystère demeure.
Elle était belle, en plus.

Merci de ta visite, ami poète et frère de plume.

PL

Je suis d'accord, les sanctions ne résolvent rien et, au contraire, aggravent les choses.
Un peu de tendresse, de compréhension et de soutien arrangent la vie. Malheureusement, sa famille l'avait rejetée et elle en souffrait beaucoup, même si elle ne le montrait pas.

Merci de votre passage.

Je ne me rappelle pas ce film mais je vous crois volontiers. Les droguées sont les victimes et ces petits salopards de dileurs qui font la sortie des écoles et tuent les enfants ne méritent aucune pitié, aucune compassion. Eux et les trafiquants qui les exploitent devraient être enfermés à vie comme les malfaisants qu'ils sont.

Merci de m'avoir lu, gentille poétesse.

Bien sûr, j'irai te lire. Cette saloperie de drogue qui enrichit les uns et fait mourir les autre devrait être rayée à tout jamais de la terre. Planter des légumes et des arbres fruitiers seraient plus utile.

Merci de ton passage, mon ami.

J'ai connu cette jeune fille et je vous prie de croire qu'elle ne méritait pas un tel sort. Oui, elle est une victime au sens large du terme et elle mérite bien ce poème.
La détresse animale me révolte mais il ne faut pas oublier la détresse humaine lorsqu'on traite une malheureuse jeune fille comme on ne traiterait pas une bête.

Merci d'avoir apprécié mon sonnet.