Si j’étais
Si j’étais un ange, je tourbillonnerais
Devant tes tristes yeux pour en sécher les larmes
Qui perlaient promptement face à tous ces vacarmes
Des canons résonnant par-delà les marais.
Si j’étais un abri, je serais un palais,
Sans doute un beau château pour y cacher tes charmes,
Loin des fusils cruels, le foisonnant d’alarmes
Pour chasser les dangers à grands coups de balais.
Dans ta douce candeur, autrefois tu semblais
Tellement gracile, petite sœur des Carmes
A implorer la paix et la pause des armes
Qui tuaient nos enfants tombés dans les remblais.
Lucienne le 25.10.2020