Toujours trop long ou bien trop court (poème sur antonymes)

TOUJOURS LONG OU BIEN TROP COURT

L’art paraît toujours long et le temps bien trop court ;
Pour en savoir plus long et couper court au doute,
À plus ou moins long terme il nous faut le concours
D’un long raisonnement, crédible, somme toute.

Pour n’être pris de court tout au long d’un parcours,
Ou être à court d’idée faute d’être à l’écoute,
Dans un long processus qui pourrait tourner court,
Pour ne demeurer court : suivons la bonne route.

On en apprend plus long, et on court moins de risque
Si forcément plus long on y réfléchit, puisque
Les actes sont bien courts, les entractes plus longs.

On court toujours sa vie au sens de quelque chose,
En une longue attente, et, si nous le voulons,
En y pensant tout court au long rêve on s’expose.

ANDRÉ

Il est certain que l'on court toujours vers un but, pour toujours trouver mieux, et une longue attente rend bien souvent malheureux ! La vie est courte, le temps nous file devant les yeux et de trop longues réflexions nous rendent prisonniers de nos doutes !
Court et long devraient s'entendre pour réaliser de belles choses mais il ne faut pas que l'un prenne le pas sur l'autre !
Toujours bien amusantes tes réflexions et font réfléchir sur le sens afin d'en rechercher le bon sens !
grosbiz

Flamme a écrit:: Il est certain que l'on court toujours vers un but, pour toujours trouver mieux, et une longue attente rend bien souvent malheureux ! La vie est courte, le temps nous file devant les yeux et de trop longues réflexions nous rendent prisonniers de nos doutes !
Court et long devraient s'entendre pour réaliser de belles choses mais il ne faut pas que l'un prenne le pas sur l'autre !
Toujours bien amusantes tes réflexions et font réfléchir sur le sens afin d'en rechercher le bon sens !

Bonsoir FLAMME,

Entre le court et le long il est parfois difficile de trancher car cela dépend de la "taille" de ce que nous envisageons d'entreprendre. L'excès peut devenir une faute et le manque de temps (ou de développement) conduire au défaut. Je pense qu'il faut trouver un "juste milieu", une sorte d'équilibre, et on obtiendra un bon compromis entre la confiance et la prudence. Mais le contexte reste déterminant...

C'est un peu à l'image de l'écrivain qui doit réfléchir à la taille de son article. Doit-il être concis ? Long ? Combien de mots doit-il contenir ? Cela fait partie d'une stratégie propre à chacun car la "durée" est une notion capitale qui dicte nos choix principaux dans tout ce que nous entreprenons

MILLE pour ta lecture ainsi que ton commentaire qui répond parfaitement au sens de mes interrogations dans la trame de ce poème-antonymes.

DE GROS de la famille marseillaise.

DOUCE SOIRÉE À TOUTES LES DEUX DE NOUS TROIS.

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