La mélodie des bois

LA MÉLODIE DES BOIS

J’ai laissé mes regards en jachère à mon âme,
En ces enchantements tissés au fil du temps,
Pour mieux appréhender le sensible chantant :
La mélodie des bois, dont mon âme se pâme.

Sentiers évanescents que la nature acclame
Sous un épais feuillage au silence envoûtant,
Lorsque, le soir venu, la pénombre s’étend
Et dispense aux contours un décor qui l’enflamme.

Dérobée aux ardeurs des moments incertains
Qui consignent le rêve aux philtres clandestins,
Une source devient miroir du clair de lune.

Elle semble songer, refléter aux destins
Son onde inaltérée, discrète et opportune,
Silencieusement, glissant près des plantains.

ANDRÉ

Messages : 539 Date d'inscription : 22/08/2012

Bonsoir André

Un poème d'un rêveur lyrisme d'une harmonie fort captivante ,respirant les touches Lamartiniennes

Chaleureuses amitiés et mon admiration cher ami André Luthoriental

Un sentiment de paix et de sérénité qui se dégage de ces vers . Lumière, murmure, tout semble comme endormi en ce lieu pour mieux se laisser bercer par la mélodie des bois. petitbis

Des vers délicats, pour une mélodie des bois le soir venu au silence harmonieux ! La douceur de la vie se reflète dans cette source qui devient en osmose avec la lune ! Vraiment très beau !
bibi2

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Luthoriental a écrit:: Bonsoir André

Un poème d'un rêveur lyrisme d'une harmonie fort captivante ,respirant les touches Lamartiniennes

Chaleureuses amitiés et mon admiration cher ami André Luthoriental

Bonjour LUTHORIENTAL,

Je crois que lorsqu'on "fabrique" un œuvre, et qu'on se laisse séduire par les images, en proie à l'inspiration, cette dernière devient une force secrète. Les mots, les phrases que l'on livre sont animés d'un mouvement divin. Même la technique s'oublie, bien qu'elle soit présente, car on est "poussé" par cette obéissance au désir pur d'écrire, presque dans l'oubli des règles qui régissent l'écriture. Nous ne dominons pas nos émotions, nous y sommes soumis. La nature est un miroir.

Tes mots aussi sont divins et j'en savoure toute la spontanéité, la cordialité et la franchise.

Je t'en suis très reconnaissant et je t'en REMERCIE VIVEMENT.

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ.

Très serine journée à toi, LUTHORIENTAL.

fripou a écrit:: Un sentiment de paix et de sérénité qui se dégage de ces vers . Lumière, murmure, tout semble comme endormi en ce lieu pour mieux se laisser bercer par la mélodie des bois.

Bonjour FRIPOU,

Le cœur est le domaine des émotions ; en poésie nous avons cette chance avec peu de mots finalement, de ne prendre aucune distance par rapport au sujet abordé. En vers, et grâce aussi à la musicalité de la rime, notre enthousiasme expressif part à la conquête du sensible et du réalisme, car nous les faisons nôtres en transcrivant les images telles que nous nous les représentons. Le tempérament est donc la représentation d'une "création" à part entière, une "force vivante" qui, se libérant du poète, acquiert son autonomie, allant même, parfois, jusqu'à étonner son auteur. Je m'efforce de respecter ce contexte afin de donner du "mouvement" et de la vie à mes descriptions. Quand j'y parviens, et que je lis des commentaires aussi flatteurs et positifs que le tien, tu ne peux savoir combien est grande cette satisfaction intérieure d'avoir commis quelque chose de concret.

MILLE REMERCIEMENTS, FRIPOU, pour ces mots toujours valorisants et chargés d'Amitié à mon endroit.

Passe une douce journée..

DE GROS

Flamme a écrit:: Des vers délicats, pour une mélodie des bois le soir venu au silence harmonieux ! La douceur de la vie se reflète dans cette source qui devient en osmose avec la lune ! Vraiment très beau !
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Bonjour FLAMME,

La Nature et moi, cela a toujours été une affaire de grande complicité. À partir du moment où il s'agit de mettre en forme cette "secrète et amoureuse unité", quatre mots deviennent indissociables de l'écriture : émouvoir, appeler, séduire, convaincre. Ce n'est pas le plus facile, pourrait-on penser. Cependant, en tant que poètes nous savons combien pour parvenir à ces fins, il est indispensable de mettre en exergue les SENTIMENTS HUMAINS. Pour convaincre, il faut faire aimer ce qu'on aime. À l'origine, je pense qu'il y a cet AMOUR du Poète pour le genre humain. Nous ne serions pas poètes si nous ne faisions de notre art un sacerdoce, une vocation. Voilà notre force car la forme restera toujours primordiale et le critère absolu de la beauté. La technique n'est qu'un accessoire. Cela assimilé, les deux feront toujours bon ménage.

Quel doux plaisir de prendre connaissance de telles impressions, FLAMME.

MILLE MERCIS ET MES PLUS CHALEUREUX

Passe une douce journée.

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