Mes débuts et les vôtres !!!

Pour vous expliquer !
Cela fait un peu plus de 5 ans que je me suis mise à la poésie. J'ai commencé à écrire sans prosodie pendant 3 mois, mes amies trouvaient mes poèmes parfaits, beaucoup de gentillesse évidemment !!!
J'en ai fait un recueil de 50 pages pour les garder...s'il m'arrivait de quitter la terre ! clin2

Voici celui qui m'a fait travailler dans une de mes nuits. Pas mal de mes nuits étaient mouvementées par des vers venant perturber mon sommeil ! J'écrivais dans le noir sur une feuille pour ne pas oublier...
Quand on commence une passion, on ne pense qu'à cela !!!

Je ne sais pas...

Je ne sais pas qui veut chanter sur ma guitare,
Jouer de mon violon et me donner des sons,
J'entends des pleurs et les essuie sur mon regard
Réveillant en moi les hymnes d'une douce chanson.

Me donnant tous les mots, les phrases à l'unisson,
Écrire mes poèmes sans y déposer son nom,
Me garder tard éveillée jusqu'au jour suprême
Où mon cœur allégé à écrit ce poème.

Il vient pour parler de toi, d'un amour sans fin,
Ne pas te troubler tel est mon triste destin,
Mais pouvoir t'adorer et devoir le cacher
Penser que je t'aime et avoir peur de t'aimer.

À ne rien dire, je laisserai mourir mes pensées
Les cacherai pour ne pas te les révéler
Étouffer mes paroles par une voix brisée,
Par des larmes qui pleurent sans oser les montrer.

Et puis, voulant m'améliorer, je suis allée sur google et j'ai recherché un professeur de prosodie. Mr Darius Hypérion sur "Les amertumes"...il existe encore. J'ai lu ses poèmes très sexuels chienquirit

Je suis restée 15 jours environ avec ce professeur...Je me suis fait insulter; je ne comprenais rien, je faisais sans cesse les mêmes fautes, etc. Il me demandait des exercices terribles : tout un quatrain avec 1 seul verbe !!! Il m'a découragée, et tous mes amis m'ont recommandé de ne plus lui répondre !
Ensuite j'ai trouvé un gentil forum de poésies et un peu plus tard notre ami André dans un autre forum, ce dernier a disparu, car l'Admin très bon poète, est tombé malade. André a voulu le garder ouvert pour lui faire plaisir, mais sans aucune reconnaissance, hélas !!!

Voici un poème réalisé avec ce fameux Darius qui aujourd'hui ne me semble pas si horrible qu'il me le disait!

Mon église

Mon église et sa croix se voient par leur lumière,
Offrant leurs bras tendus, demandant la prière
Pour les crimes commis, s'appuyant sur son nom,
Alors qu'elle en prêche sans arrêt le pardon.

Ses grands murs si hautains, réclamant pénitence
Pour laver les péchés, obtenir la clémence
De tous ces mécréants : bandit et assassin
Qui n'ont rien à donner n'ayant plus de dessein.

Dans ce siècle d'ennui, rêves sans envie,
Ripaillant tel des fous au festin de la vie,
Nous voulons tout savoir, si bien qu'on ne croie plus
Oubliant le chemin des portes du salut.

Idole de granit, rien ne bouge en tes flancs
Tous aussi ignorants qu'il y a deux mille ans
Tes yeux remplis d'amour, tendrement tu contemples
Ces enfants égarés, loin des dalles des temples.

Amusant de montrer nos débuts, et les vôtres ? sourir

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

BONJOUR BABETTE, je trouve tes débuts très prometteurs. C'est assez réussi sans apprentissage de la prosodie. Moi aussi , j'ai commencé à écrire il y a maintenant cinq ans mais lorsque je m'y repenche, je trouve mes vers insipides et très boiteux. je ne faisais pas d'alexandrins, j'ignorais ce que c'était: encore moins un sonnet.J'ai fait d'énormes progrès avec le Tourbillon qui m'a apporté son savoir-faire et une aide généreuse : c'est là que j'ai appris ce qu'était la prosodie. je l'ai assimilée sur le tas
Aussi je suis fière maintenant d'écrire des poèmes qui tiennent la route et qui plaisent au lecteur de passage.
l'écriture fut pour moi un excellent exutoire de mon passé : j'ai toujours aimé la lecture et l'écriture sans m'y impliquer vraiment.
merci de ce partage et de ces deux poèmes que j'ai aimé lire et qui en disent long sur ta passion qu'est la poésie
Gros bisous et belle journée bis

Je vois que, chère Lucienne, l'écriture est ta passion, il est vrai que nous possédons ainsi la possibilité de nous exprimer avec nos sentiments.
Pour le Darius, si cela t'amuse, tu peux aller sur "Les amertumes" ...
A mes débuts j'étais au Canada et une année point de neige en décembre, quand dans la nuit, le salon est devenu un puits de lumière grâce à l'arrivée de la neige, je me suis précipitée pour aller déposer quelques vers avant de me rendormir. Peut-être mon dixième poème !!! Je revis cet instant !

L'Hiver 2009

La nature a bien voulu remettre son manteau blanc
Et les étoiles du ciel sont revenues nous couvrir,
Nous avions froid dans cet hiver sans plaisir.
La couleur noire et sale n'avait rien d'élégant.

Les routes ne ressemblaient plus à la Voie Lactée,
Le goudron avait repris sa place, tout gelé.
Les toits trop gris avaient quitté leur blanc bonnet.
Dans mon cœur l'hiver était devenu bien laid.

Les toits joyeux ont remis leurs écharpes blanches.
Les sapins ont repris leurs costumes du dimanche,
Ont recouvert leurs bras de cadeaux voluptueux,
Nous les font admirer, les offrant à nos yeux.

La couleur est redevenue immaculée
Mon âme consolée est de nouveau apaisée

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Messages : 111 Date d'inscription : 01/03/2015 Age : 45

Merci de ce partage d'expérience, je trouve que notre écriture évolue avec le temps et aussi qu'elle est fortement inspirée par notre environnement. Une musique que l'on entend au moment d'écrire ou notre état d'esprit du moment.

Je n'oserais pas te faire lire mon premier poème écrit il y a 3 ans...

Merci Babette de nous faire partager tes débuts en poésie. Aujourd'hui tes poèmes font montre de ton savoir faire, reconnu et fort apprécié.

bis

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claud3

Oui, en effet Auguinou, les lieux, les moments font que nos pensées nous donnent différentes inspirations.
Merci de ton passage !
petitbis

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Cher Claude, dans tout ce que j'entreprends, c'est toujours avec sérieux et surtout j'essaye de le faire le mieux possible. Je ne m'amuse pas à faire n'importe comment !
J'ai fait du billard dés le début avec un professeur, surtout pour ne pas prendre de mauvaises habitudes.
Merci de ta lecture et gros bisous bisounours

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Flamme a écrit:: Je vois que, chère Lucienne, l'écriture est ta passion, il est vrai que nous possédons ainsi la possibilité de nous exprimer avec nos sentiments.
Pour le Darius, si cela t'amuse, tu peux aller sur "Les amertumes" ...
A mes débuts j'étais au Canada et une année point de neige en décembre, quand dans la nuit, le salon est devenu un puits de lumière grâce à l'arrivée de la neige, je me suis précipitée pour aller déposer quelques vers avant de me rendormir. Peut-être mon dixième poème !!! Je revis cet instant !

L'Hiver 2009

La nature a bien voulu remettre son manteau blanc
Et les étoiles du ciel sont revenues nous couvrir,
Nous avions froid dans cet hiver sans plaisir.
La couleur noire et sale n'avait rien d'élégant.

Les routes ne ressemblaient plus à la Voie Lactée,
Le goudron avait repris sa place, tout gelé.
Les toits trop gris avaient quitté leur blanc bonnet.
Dans mon cœur l'hiver était devenu bien laid.

Les toits joyeux ont remis leurs écharpes blanches.
Les sapins ont repris leurs costumes du dimanche,
Ont recouvert leurs bras de cadeaux voluptueux,
Nous les font admirer, les offrant à nos yeux.

La couleur est redevenue immaculée
Mon âme consolée est de nouveau apaisée

un très bel instantané que ce poème Babette : j'aime beaucoup et il est vrai que le bitume est bien plus beau en blanc immaculé
Merci pour l'info : je vais aller voir "ces amertumes" dont tu parles
Belle soirée
Bisous bis

Bonsoir FLAMME,

J'apprécie tout à fait cette démarche concernant à nous faire partager tes débuts ainsi que ton cheminement et ta progression en poésie classique. D'autant plus qu'il se dégage une saine humilité tout au long de tes poèmes et de tes commentaires nous entraînant dans le sillage de cette longue et patiente initiation.

C'est le parcours rêvé ; celui auquel aspire tout poète néophyte désireux de mettre sa plume au service d'un art dont les procédés n'ont cessé de se modifier et, depuis qu'"on a touché au vers", comme le notait MALLARMÉ en 1894, les formes se sont particulièrement diversifiées. Autant de transformations qui ne sont jamais un reniement.

Il faut savoir rester infiniment humble lorsqu'on est Poète, sachant que la culture n'est pas acquise une fois pour toutes : elle doit sans cesse être renouvelée, car elle est une tâche, ou un plaisir de chaque jour.

J'admire ta détermination, ton désir de perfectionnisme, ta volonté et le sérieux avec lequel tu continues ce patient travail de recherche et de polissage.

C'est avec plaisir que je constate que nos Ami(e)s Poètes du forum adhèrent à tes observations et que TOUS ont eu ce désir impérieux, même s'il est souvent contraignant, de s'initier au mécanisme complexe de la prosodie qui demeure bien "l'ossature" de la versification.

Nous ne devons jamais avoir d’autre prétention, dans nos poèmes, quel que soit notre niveau, que de parler le langage de la passion, et de continuer à apprendre tous les jours, la curiosité étant la richesse de nos connaissances et de notre enthousiasme. Savoir écrire et plaire n’est jamais une petite affaire, et un Poète est assez heureux quand il sait faire au moins l’un des deux. C’est ce que j’appelle, bien modestement, la jouissance du cœur.

pour cette initiative, FLAMME. Sans doute serait-il intéressant que quelques uns d'entre nous, motivés par ce topic fort intéressant, et sur le même modèle, publient quelques poèmes de leur début en poésie (sans les retoucher), pour exposer leur progression. Il s'agit d'une attitude à la fois pédagogique, pudique et sage, montrant tout le chemin parcouru par chacun, et conduisant aux richesses d'un art qui nous invite à découvrir son incroyable diversité.

ET MES TRES CHALEUREUX

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Beaucoup de simplicité dans ta démarche et aussi d'humilité. Tes débuts étaient malgré tout prometteurs et ton envie d'avancer tenace. Bravo car tu manies la prosodie parfaitement.
Merci de nous faire partager ta passion pour ce si bel exercice et aussi merci d'avoir guidé mes choix.
Je vous embrasse
Annie
bis

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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Grand merci André, c'est bien grâce à toi, à ta patience, à tous tes compliments, pour me donner envie de continuer, que je suis arrivée à m'améliorer.
J'ai bien aimé ce temps où nous étions chez Luc avec Lorraine, Manon, et bien de bons et gentils poètes !
Jeannedeau la Québécoise est venue me chercher pour devenir modératrice sur son forum et nous avons remonté celui de Lorraine !!!
Difficile la bonne entente quand le manque de simplicité, et la franchise manque dans les relations. Mais bon, j'en garde le meilleur !
Je te remercie aussi pour trouver mon idée agréable, en effet, cela peut encourager nos amis en leur montrant que le travail paye !!!
Et notre grande poétesse Fripou qui écrivait si bien en néo-classique et qui a bien voulu se mettre aussi à la prosodie !!!
On avance et c'est nécessaire pour ne pas reculer ...
Bisous et bonne soirée.
bis

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Tu sais Annie quand la poésie parle et donne de l'émotion, je n'ai qu'une envie c'est que le poète veuille bien faire encore mieux en technique !!!
Le mérite est au poète qui doit en être félicité !
Comme le dit André quand il y a le fond, la forme n'est qu'un petit complément qui doit aider le poète pour le rythme, et donc un peu la limpidité. Mais l'émotion ne sera donnée que par les sentiments du poète et sa belle écriture !
Avoir une super technique sur un poème insipide est une calamité !
Tu as ce don Annie, et ce n'est que du plaisir si je peux de temps en temps te guider !
Bisous ams

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

je vous présente un poème qui date de 2009 : à l'époque, je ne connaissais pas les alexandrins, ni les sonnets encore moins la prosodie. J'ai tout appris sur le tard. Vous me direz si j'ai fait des progrès mais je pense que oui et c'est grâce à de sympathiques personnes rencontrées sur un autre forum qui ont eu la patience et la gentillesse de 'expliquer les arcanes de la poésie
je vous l'offre tel quel, sans fioriture ni arrangements. Par contre, c'est du réel : c'est une page sanglante de l'histoire des Cathares

Parfaits à l’imparfait…
Il était une fois, des siècles, où une région très belle mais bien trop rude
Souffrait de sa dissemblance, montrée du doigt, et jetée même au pilori
Derrière ses fiers paysages, dans l’âme de ses maisons, tellement prudes
Il fallait rester ! En ces temps abscons, régnaient moult haine et mépris.
Les habitants se forgeaient une façade, se cachant d’être tant «Parfaits» !
Qu’en était-il advenu de ces hauts lieux de culte, dans ce siècle barbare,
De ces manichéens niant Jésus divin, et tous les biens et leurs méfaits ?
Ils voulaient rester « Purs », jouir de leur belle religion, fiers Cathares
Mais, pour ce seul idéal, ils s’étaient résignés à la torture et au bûcher.
Hélas ! Que demeure-t-il de ce drame, de cette grande page d’Histoire ?
De hauts châteaux fortifiés, ruines et vestiges, à notre regard, accrochés
Nous pouvons les apercevoir perchés, détruits, abandonnés, sans mémoire
De toutes ces vies sacrifiées, de ces rêves inachevés devant le tribunal.
Les « Bonshommes » se dissimulaient, discrets, faisaient fi de ces menaces
Qui les poursuivaient, choisissant à tout jamais, le dépouillement intégral.
A toujours prôner l’abandon des biens et s’obstiner à rester « la populace »,
Ils laissèrent leurs plaies béantes et dans leurs chairs et dans leurs âmes
Les blessures saignent encore, tourmentant leurs vieux villages engourdis,
Les paisibles coteaux, les vignes centenaires, témoins silencieux du drame,
Transparaissant encore sur les visages burinés, s’attardant dans les esprits.
Que nenni ! Nul n’effacera cette croix, jamais, elle a sa place dans l’Histoire
Elle jalonne le temps et continue de flâner, sinistre, derrière ces murs épais
Et nous rappelle que les « Parfaits » ont laissé leurs vies, sans aucune gloire.
Vivant en autarcie, ils ont payé le prix de larmes, sans recouvrer leur paix
Le « Tout Puissant » Philippe le Bel et le Pape Clément V abolirent leur foi.
En montant à l’assaut de leur croyance puis de la forteresse de Montségur,
Ils brûlèrent tous les Bonshommes, les Gentils, les Cathares : c’était leur loi,
Laquelle, de par Dieu et devant les Hommes, devait immoler tous les « Purs »
Lucienne MARTEL le 29.10.2009
Adieu, Vous, les Albigeois, reposez en paix, vous avez mérité votre Paradis !

Vraiment une très belle écriture, un poème libre, certes, mais un récit bien agréable à lire !
Tu possèdes une facilité pour raconter incontestable !!!
J'aime beaucoup te lire pouce

Je me demande si nos membres vont venir te lire ...peut-être de mettre tes débuts sur une nouvelle page ? Qu'en penses-tu ?

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Flamme a écrit:: Vraiment une très belle écriture, un poème libre, certes, mais un récit bien agréable à lire !
Tu possèdes une facilité pour raconter incontestable !!!
J'aime beaucoup te lire

Je me demande si nos membres vont venir te lire ...peut-être de mettre tes débuts sur une nouvelle page ? Qu'en penses-tu ?

C'est toi qui vois Babette. En tout cas, je te remercie de m'avoir lue. Lorsqu'il m'arrive de relire ces poèmes, je suis presque effondrée du manque de poésie : en fait, je racontais des faits vécus de l'histoire ou personnels, sans plus.
Je te fais plein de gros bisous mon Amie
bis

Les membres ne vont pas venir te lire chère Lucienne, croyant que c'est moi !
Je ne peux pas te mettre sur une autre page car c'est avec ma photo que tu vas apparaitre !!!
Alors à toi de faire le travail !!!
Bonne soirée douce amie !
calinchat

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Messages : 1155 Date d'inscription : 08/02/2015

VOUS ETES TOUTES ET TOUS ADORABLES DE GENTILLESSE ET DE PERSISTANCE A VOULOIR EVOLUER DANS LA POESIE...ET C EST BEAU...C est d ailleurs un plaisir de vous lire...MERCI... BISES A TOUTES... peintre

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ECRIRE, cest déja se confier, mais avec des amis, c'est PARTAGER l intime...MERCI.

Merci gentil Momo, je pense que pour avoir du plaisir , mieux faire est la seule solution !!! sourir

, on pense à toi !

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Demain dimanche, à mon tour, et pour donner suite aux premières révélations sur le parcours poétique de quelques uns des membres du forum, je posterai mon tout premier poème, suivi de mon long et patient itinéraire dans le monde fascinant de la poétique et de la versification.

JE VOUS EMBRASSE TOUS !

Bonne fin de soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Merci André, curieuse de connaitre ton parcours poétique !
Bonne soirée Bises de nous deux bisounours

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Messages : 1155 Date d'inscription : 08/02/2015

Mes premiers vers furent, un jour de printemps devant la grande bleue, et à ma femme :
"LE CIEL EST BLEU, LA MER EST VERTE...."
"LAISSE UN PEU LA FENETRE OUVERTE...

Bon dimanche à toutes et tous...

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ECRIRE, cest déja se confier, mais avec des amis, c'est PARTAGER l intime...MERCI.

C'était un bon commencement Momo...je vois que, depuis, tu as fait ton chemin de fin rimailleur chienquirit

Bon

et gros

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J'adore tes vers Momo... simples mais efficaces avec cette précision du détail qui ne t'a jamais quittée depuis chienquirit

Mes premiers poèmes ont été donnés ou jetés aux oubliettes. Il doit peut être en rester un dans un vieux carnet. Il était d'une niaiserie totale chienquirit

. je vais tacher de remettre la main dessus. grosbiz

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

C'était un excellent début dans des rimes très riches Momo
merci de nous les avoir fait partager
Amitiés petitbis

C'était il y a longtemps... Je venais de recevoir mon avis d'appel sous les drapeaux, en décembre 1961, et embarquer le 4 janvier 1962 directement pour le camp du Lido (rien à voir avec le cabaret de Paris) à Fort-de-l 'Eau, à Alger.

Je me souviens que mes parents retenaient leurs larmes car, à cette époque de la Guerre d'Algérie, le régiment dans lequel j'avais été appelé : le 9ème RIMA (Régiment d'Infanterie de Marine aéroportée) venait de payer un lourd tribu dans les opérations de maintien de l'ordre, de l'autre côté de la Méditerranée.

Les fêtes du jour de l'an n'avaient pas particulièrement été joyeuses à quatre jours de mon départ....

Déjà, depuis neuf ans je m'intéressais à la prestidigitation, et je rêvais de devenir Illusionniste. Mais il y avait cette terrible perspective d'aller, forcé et contraint, accomplir mes obligations militaires dans un, pays en guerre... ne sachant pas ce que l'avenir me réserverait...

Alors, la veille de mon départ, le matin, autrement dit le 3 janvier 1962, poussé par je ne sais quel désir de manifester mes sentiments, et sans doute propulsé par cet élan d'optimisme qui a toujours été une composante de mon tempérament, je me suis projeté dans ce monde du rêve en écrivant, sans aucune connaissance des notions poétiques, ce poème "L'Illusionniste', comme sorte de désir prémonitoire. J'avais eu l'occasion, quelques semaines auparavant, de voir au cinéma un film sur les plus beaux numéros visuels du monde, intitulé : "Les Nuit d'Europe". Et il y avait, notamment, un célèbre manipulateur de colombes qui s'appelait Channing Pollock...

19 mois et 27 jours plus tard, libéré de mes obligations militaires, je me suis mis à fond dans la pratique de la manipulation, peaufinant mes acquis, et fin 1964, je concrétisais enfin mon rêve d'enfance : j'étais devenu professionnel du spectacle.

Voici donc, avec TOUS ces défaut d'écriture, de prosodie, autant dans le jeu des rimes, des sonorités que des variations de rythme, ce tout premier poème qui marqua, lui aussi, mon entrée dans le monde fabuleux de la poésie. Ce n'est qu'au décès de mon père, en 1981, que je me suis vraiment intéressé et initié à cet art, en lui écrivant mon second poème, sans avoir la maîtrise de la prosodie, mais, je crois, nettement plus compatible avec les règles de la versification dont je commençais à appréhender les règles.

Mon long parcours dans l'univers de la magie des mots venait de commencer. C'est pour cela que j'ai écris, quelques temps plus tard, et pour vénérer ces deux arts qui depuis ne cessent de me titiller :

"La magie est la poésie du geste, et la poésie est la magie des mots". Ill y a, en effet, beaucoup d'affinités entre ces deux disciplines, dont l'une s'adresse à l'œil et l'autre à l'oreille, tourtes deux liées par l'enchantement et par le prestige.

L’ILLUSIONNISTE

Sur la scène obscurcie un projecteur se fixe :
Dans un halo bleuté, il apparaît enfin,
Avançant fièrement sous la lumière mixte,
Qui diffuse vers lui ses faisceaux les plus fins.
Elégant, jeune et beau, il est Illusionniste.
Sobrement il salue, en homme du mystère,
Jaquette couleur nuit, il est tout seul en piste.
Son matériel chromé, sur des tables légères,
Scintille gentiment d’effets spectaculaires.

Le voilà qui commence avec un jeu de cartes.
Il en attrape en l’air, à nouveau il en cueille ;
Reprend le jeu entier et puis enfin l’écarte.
Il incline la tête, une ovation recueille.
Aussitôt dans ses mains des boules de billard
Se multiplient sans cesse et changent de couleur.
Nos yeux ne peuvent suivre, ils sont dans le brouillard
Devant tant de talent... Voici foulards et fleurs,
Colombes, cigarettes, puis autres tours d’ampleur,
Des réveils et des cubes : autant de productions
Qui hantent notre esprit et l’imagination.

Le spectacle termine en une apothéose
D’effets toujours nouveaux, splendides, grandioses.
On n’oubliera jamais -profanes spectateurs -
L’agréable soirée du manipulateur.

Fait à Marseille, le 3 janvier 1962.
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A PAPA...A JAMAIS

Papa chéri du Ciel si jamais tu me vois,
Écoute ma douleur, éponge un peu mes larmes,
J’aimerai de la haut entendre encore ta voix ;
Cette si douce voix qui avait tant de charmes...

Tu es parti un jour de ce mois de décembre,
Éteignant pour toujours tes regards de bonté,
Que je voudrais, papa, que nous soyons ensemble ;
Pourquoi ce sort cruel, pourquoi m’avoir quitté ?

Maintenant dans la nuit illuminée du ciel,
Tu brilleras sans fin, tu es mon auréole,
Au paradis toujours baigné par l’arc-en-ciel,
Je lèverai les yeux voyant ta nécropole.

Ton âme restera en mon cœur cette image
Que les années passant ne pourront effacer,
Je t’embrasse très fort, en ton dernier voyage,
Car un long deuil pour moi va bientôt commencer

Le temps n’efface point ce qui est souvenir,
Il perpétue en lui ce qui ne peut mourir.

Fait à Marseille, le 14 décembre 1981.

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Et en 2016, mon tout récent poème que vous avez pu lire en début de semaine :

PARANGON D’HARMONIE

Dans le rire argentin du cours d’eau qui ruisselle
Et se perd absorbé en ses profonds contours,
La forêt se complait de l’écho qu’ensorcelle
Les murmures feutrés des proches alentours.

Aimable solitude à l’aube qui chancelle
Dans le carmin du jour aux lueurs de velours,
La morsure du froid s’avère moins cruelle
En cédant son fardeau dans de tièdes parcours.

Parangon d’harmonie l’orient safrané
Irise les massifs d’un pigment mâtiné
De senteurs et d’éclats habillant la campagne.

Et dans le vermillon du soleil s’élevant,
L’alouette grisolle, en son chant accompagne
Le réveil langoureux d’un printemps émouvant.

ANDRÉ
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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Cher ami André, ton parcours est semé d'amour pour ton métier, d'amour pour tes parents et pour la poésie qui décore ton côté sentimental !
J'adore le poème pour ton papa, un poème rempli d'émotion de tendresse, de cette simplicité dans les mots qui sont placés pour donner cet amour pour lui et une grande émotion pour le lecteur, et que dire de ces 2 derniers vers :

Le temps n’efface point ce qui est souvenir,
Il perpétue en lui ce qui ne peut mourir.
L'évidence même, qui touche le coeur de ceux qui restent et qui concernent tous les beaux souvenirs que l'on garde toute sa vie !

J'avoue, et tu le sais, que ma préférence est pour ce poème, qui est plus simple que ceux que tu nous offres maintenant, il ressemble tellement à ceux de ton cher papa !!!
Je ne rencontre cette émotion poétique que dans la simplicité des mots pour l'écriture comme pour tous les sports, billard, ping pong et autres, quand le spectateur pense que c'est facile...et que l'on sent que l'on pourrait le faire nous-mêmes, c'est que l'acteur ou l'auteur a dépassé les difficultés pour nous en montrer seulement la beauté !
C'est l'envie de réaliser cet exploit, l'envie d'écrire en donnant cette émotion que l'on a ressentie. C'est cela la réussite d'un poème ou la victoire d'un sportif !
Je te remercie de ton partage et vous fais de gros bisous, de la part de nous deux !
Bon sunday

et

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

cher Ami André, ton parcours est merveilleux : tu as su allier la magie à la poésie et tu en as fait ton métier. J'aime beaucoup ces poèmes où tu parles de toi et de tes aspirations : c'est un autre reflet de toi que tu nous offres à connaître. J'avoue que j'ai une préférence pour le second où tu honores ton père avec des mots d'amour et de tendresse : celui-là me touche plus parce qu'intimiste sans doute. Tu en as fait des progrès dans tous les domaines
Merci pour ce pan de ta vie que tu nous fait découvrir avec simplicité
Bisous
bis

Messages : 111 Date d'inscription : 01/03/2015 Age : 45

Très beau ton poème sur ton papa André ! Un peu de l'avis de Babette,

Amitiés.

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