Battue puis frappée mille fois par heure
rarement sans se plaindre et sans pleurer,
puis roule au sol attendant son malheur
dans sa robe jaune toute apeurée.....
Une main se tend pour la ramasser
et d'un geste la cogne sans ménage,
comme si elle en avait pas assez
son bourreau accentue son pilonnage...
Quelques fois elle gît dans le couloir
sous l’œil agacé de son vil cogneur,
le jeu n'est pas fini, perdant espoir
la belle quémande un geste soigneur....
Le combat bientôt sera terminé,
notre amie gonflée par les ecchymoses
elle aura passée sa pire journée
cette balle du cher Roland-Garros..