Par mon surplus d'alcool mon chagrin m'assombrit
car du soir au matin ma chair vit du pinard ,
toujours mon horizon trinquant sur mon brouillard
par pouvoir d'un vin gris, par son corps m'abrutit.....
Vomissant sur mon lit, puis la main sous mon front
l'ami au fond d'un bol, un constat pour bilan...
Dissous dans un grand puits , mon obscur va saoûlant
partout mon inconfort du parfum d'un litron.....
Un kil suivant un kil, car toujours sans raison
sans loi buvant sans foi au comptoir du grand soir
un whisky trois vodkas au goulot sans un fond,
Gravitant pour dormir au bras d'un arrosoir
où coule un vin épais en bravant mon coma
tout un relent de moûts au goût d'un marsala.......
....Ce n'est qu'une fiction.....