Tout près du bord de mer

TOUT PRÈS DU BORD DE MER

Aux portes de la nuit brillent les sémaphores
Entourés par les flots et caprice des vents,
Dans les profondes eaux gisent quelques amphores
Témoins intemporels, uniques survivants.

Éblouissants esquifs emportés sur les vagues,
Quelques bateaux, encor, se dirigent au port,
Emmenés par la brise et chargés de madragues,*
Formant à l’horizon un bien joli décor.

Dans le ciel se profile un noble goéland ;
La lune resplendit, se reflète dans l’onde ;
L’étoile du berger brille en arrière plan,
Tel un œil bienveillant, observant le bas monde.

Tout près du bord de mer où expire la houle,
Le clapotis de l’eau devient un bruit discret,
Son écho familier vers le large refoule
Une vague légère emportée en secret.

* Filets pour la pêche au thon

ANDRÉ

De la très belle poésie André, j'ai bien fait de te dire de continuer sur ces paysages. La mer t'inspire et cela se ressent !
Le commencement du jour sur la mer avec la lune et l'étoile du berger tout proche d'elle situent le moment du jour et cela rend encore plus beau ton poème.
Bravo André, de très beaux vers !

Flamme a écrit:: De la très belle poésie André, j'ai bien fait de te dire de continuer sur ces paysages. La mer t'inspire et cela se ressent !
Le commencement du jour sur la mer avec la lune et l'étoile du berger tout proche d'elle situent le moment du jour et cela rend encore plus beau ton poème.
Bravo André, de très beaux vers !

En relisant mon poème, aujourd'hui, et dans le climat lourd qui est le nôtre, j'en arrive à me demander s'il n'appartient pas à la fiction, tandis que ces tragiques évènements nous rappellent une abominable réalité ?

Oui, Chère FLAMME, c'est pour satisfaire à ta demande que j'ai posté cette poésie "maritime". J'en ai quelques autres que je ne manquerai pas de déposer très prochainement sur le forum.

MILLE REMERCIEMENTS pour tes mots de partage et de gentillesse.

DE GROS de nous trois.

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX

Superbe bord de mer où je me suis laissée bercer par la houle le temps de ma lecture. je suis contente d'y avoir retrouvé la madrague, vocable marseillais que l'on n'utilise pas par ici. Un doux parfum de Provence m'a submergée délicatement.
Merci pour cette sublime plume qui nous fait oublier un instant les bouleversements de ces jours derniers
Gros bisous bis

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