YSO-PET (Poème humoristique)

YSO-PET *

Un pet souple et discret n'est pas licencieux ;
Tout comme un courant d'air, cherche un échappatoire
Dont l'effluence suit la piste aléatoire,
Vers l'odorat troublé de voisins sourcilleux.

Il est force tranquille, un rien facétieux ;
Soulage son auteur qui, dans l'exécutoire,
Libéré d'un tel poids vraiment jubilatoire,
Retrouve apaisement dans son acte orgueilleux.

Un pet, je vous le dis, ne peut être imposé ;
Libre comme "le vent", modeste ou bien osé,
N'est que gaz naturel qu'accorde la nature.

Dégagé sans effort il n'a d'ambition
Qu'un bref désagrément que parfois il procure,
Bien moins grave, en tout cas, qu'autre pollution...

ANDRÉ

* Ysopet = Fable

Où va se nicher la poésie ? chienquirit

Un simple courant d'air intérieur désireux de découvrir le monde extérieur a su inspirer les rimes de cette fable... de basse fosse qui pourrait nous laisser sceptique... chienquirit

Il faut qu'il en est des qualités pour passer inaperçu ton pet André !
Une bonne alimentation, pas de fermentation intestinale....et savoir le retenir délicatement pour que le bruit soit inaudible !
Pas de pétarade insolite seulement en stricte solitude !
Bisous cher André, et ne mange pas trop de fayots quand même...
J'ai fait des haricots à écosser de mon jardin en cassoulet ...un délice que j'ai fait cuire pendant 5 heures. Il fondait dans la bouche et pas un seul pet est venu contrarier la journée ! 300 g sur la balance quand même !!!
Bisous à vous 3. calinchat

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX

Excellent ce vent qui souffle vers moi : non, ce n'est pas l'autan, il n'en a pas la même odeur mais il reste néanmoins savoureux dans tes mots
J'aime beaucoup ton humour : c'est très jubilatoire de te lire dans cette exercice
Gros bisous, André bis

fripou a écrit:: Où va se nicher la poésie ?
Un simple courant d'air intérieur désireux de découvrir le monde extérieur a su inspirer les rimes de cette fable... de basse fosse qui pourrait nous laisser sceptique...

Comme quoi la Poésie sait rester dans le "vent", quelles que soient les époques, Chère FRIPOU. J'aurais pu intituler ces quelques vers dans l'air du temps "Autant en emporte le vent", ou encore "Le souffle de l'automne" ou bien "le vent qui passe".

Le principal était de montrer qu'il n'est pas besoin de sortir de "Science-pot" pour trouver "matière" à ces petites élucubrations.

Les poètes, avec pudeur, et sans faire "trop de bruit", ont trouvé le moyen d'entretenir cette joyeuse manifestation de liberté corporelle tout en faisant "sentir" l'allusion.

FRIPOU, pour ces bons mots, et continuons à nous "la péter de rire !".

DE GROS DE NOUS 3.

Flamme a écrit:: Il faut qu'il en est des qualités pour passer inaperçu ton pet André !
Une bonne alimentation, pas de fermentation intestinale....et savoir le retenir délicatement pour que le bruit soit inaudible !
Pas de pétarade insolite seulement en stricte solitude !
Bisous cher André, et ne mange pas trop de fayots quand même...
J'ai fait des haricots à écosser de mon jardin en cassoulet ...un délice que j'ai fait cuire pendant 5 heures. Il fondait dans la bouche et pas un seul pet est venu contrarier la journée ! 300 g sur la balance quand même !!!
Bisous à vous 3.

En considérant toutes ces précautions que tu suggères, Chère FLAMME, pas étonnant que le pet, dans cette discrétion, obtienne le label "Odeur de sainteté".

Avec pudeur, dans les salons à l'époque de Rois, les jeunes femmes disaient, faute d'avoir pu retenir leurs vents, qu'elles avaient "le sansonnet", ce délicieux jeu de mots pour qualifier un pet qui sans son est ! Avouons que le mot est léger et qu'à l'époque le pet était tout un art. Continuons la tradition, et disons-lui "bon vent !"

Déguster un cassoulet, Chère FLAMME, vous auriez dû pourtant en "venter" les mérites, tout en en vantant la saveur.... mais la journée n'est pas terminée.

pour ton agréable témoignage de partage, de rire et d'Amitié.

DE GROS DE NOUS 3.

Excellente soirée

Lucienne MARTEL a écrit:: Excellent ce vent qui souffle vers moi : non, ce n'est pas l'autan, il n'en a pas la même odeur mais il reste néanmoins savoureux dans tes mots
J'aime beaucoup ton humour : c'est très jubilatoire de te lire dans cette exercice
Gros bisous, André

Bonsoir Chère LUCIENNE,

Les odeurs, comme les sons musicaux, sont les rares sublimateurs de l'essence humaine. Vivre avec de l'humour plein les narines, c'est péter la joie. Comme on dit souvent, voir, c'est croire ; mais sentir, c'est être sûr !

Je le sentais bien ce poème et il fallait qu'il sorte. Voilà c'est fait, et à lire ton très appréciable commentaire, je me sens "soulagé".

Oui, LUCIENNE, tout autour de nous est tellement désolant que rien ne prête à rire, chaque jour, dans les faits de société. Alors n'ayons pas peur des mots rigolos pour "parfumer" nos poèmes et pour profiter de ce que les mettre en vers leur assure cette douce "sonorité" qui, comme tu le dis pertinemment, en devient jubilatoire.

BEAUCOUP pour cette appréciation qui m'est très agréable à recevoir.

MES PLUS CHALEUREUX et une excellente fin de soirée.