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La voix du bout du mondeEn balade au bord de tes frontières,
Sur la grève, les sons se font poussière.
Pieds nus, je dessine sur le sable
Les figures du temps d'une fable.
Un coquillage aux reflets nacrés
Bat la mesure d'un émoi sacré,
Fouille mes pensées les plus profondes,
M’offre le souffle du bout du monde,
La musique d'une autre planète
Insufflée dans le ventre de la bête.
Mais d'où viens-tu joli coquillage ?
Je viens d'ailleurs et je n'ai pas d'âge.
Comme une âme aimante, il divague
Libérant sa voix au rythme des vagues
D'un refrain qui m'était inconnu
Découvrant fantasmes mis à nu.
Toi, la voix qui vient du bout du monde,
Même si l'on sait que la terre est ronde,
Il est bien trop loin ce pays là
Dont la mélodie m'ouvre les bras !
Ne te laisse pas prendre par ton rêve...
Accorde-toi le temps d'une trêve.
Je ne suis rien que l'écho de ta voix…
Mes yeux sont ceux que tu ne vois pas.
Laisse murmurer le chant de la brise.
Accepte qu'un jour ton cœur se grise...
A bientôt sur un prochain rivage...
Je serai un nouveau coquillage...
* * *
Pensée :
Les flammes ne seraient pas éternelles
Si elles consumaient vraiment les choses...
Shérazade
Nota : désolée, mais pour le son, il vous faudra augmenter les décibels ....