Quand on meurt d’amour
On se sent mourir pour toujours
Quand on meurt d’Amitié,
On se sent seulement éclaboussé
Et la vie reprend son cours
Devons suivre notre parcours
Les questions restent sans réponse
Écoutons la voix qui nous dit : fonce !
Alors, oui, fonçons, mais foncer où ?
Fuyons tout bêtement, un peu partout
Reniflons les odeurs qui nous entourent
Evitons d’écouter les trop beaux discours,
Sachons rester tout simplement Glamour
Regarder au fond des yeux ce qu’est amour
Evitons d’écouter les « toi », les « moi », les nous
Sachons reconnaître les gestes, les actes, avant tout
Et si nous pensons que la vie n’est plus rien
Détrompons-nous, la vie n’est pas que chagrin
Regardons-là, grands yeux ouverts, avant de partir
Sachons aimer ses beautés et oublier ses satyres
Je vous aime vous, mes amis Poètes et Poétesses
Méfiez-vous du verbe "aimer" qui sonne l’allégresse…
Un jour peut-être je vous décevrai, sans le vouloir...
Un jour je ne serai plus rien que de mes vers un déversoir.
Shérazade