FLOCONS PASSAGERS

Quelques flocons hagards ont traversé la ville
Comme pour habiller les arbres dénudés
L'espace d'un instant les frimas accoudés
Ont repeint l'horizon d'une blanche escadrille.

Les toiles d'araignées ont tissé leur mantille
Sur les faites des toits n'étant plus échaudés
Par un soleil enfui, des rayons éludés
Sous un bijou de givre à l'éclat si tranquille.

Les brins d'herbe glacés aux teintes d'opaline
Se figent sur un sol à l'allure saline
Faisant crisser les pas du frileux promeneur.

Quelques choux oubliés au cœur des plates bandes
S'enroulent doucement préservant leur honneur
Sous leurs feuilles transies servant de houppelandes.

FRIPOU tu nous fait partager ta sensation de froid devant cette neige passagère et insuffisante pour "habiller les arbres dénudés" mais qui met en relief les toiles d'araignées et nous fait entendre le crissement des pas d'un promeneur dans le matin frisquet.
Ici aussi il y avait hier de la neige au réveil mais le soleil dans la journée l'a fait disparaitre, seule l'impression de froid est demeurée, nous sommes vraiment en hiver.
Bonne journée à toi: Yvon.

Qu'il est beau cet hiver sous tes vers poétiques !!!
En effet, le jardin a su nous montrer le nouveau décor offert par ce givre déposé avec délicatesse sur les toiles des araignées et les fils qui reliaient les supports solides de ces abris apparaissaient comme des cordes blanches devenues visibles ! C'était magnifique !
Les choux continuent à grossir doucement et avec patience s'offriront à notre gourmandise !
La nature est belle et sous tes vers elle devient lumineuse ! sourir

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yvon d'ore a écrit:: FRIPOU tu nous fait partager ta sensation de froid devant cette neige passagère et insuffisante pour "habiller les arbres dénudés" mais qui met en relief les toiles d'araignées et nous fait entendre le crissement des pas d'un promeneur dans le matin frisquet.
Ici aussi il y avait hier de la neige au réveil mais le soleil dans la journée l'a fait disparaitre, seule l'impression de froid est demeurée, nous sommes vraiment en hiver.
Bonne journée à toi: Yvon.

Ces quelques flocons suffisent largement à notre bonheur. Nous ne sommes pas dans une région habituée aux frimas et les quelques degrés que nous prédit la météo vont nous inciter à sortir les pulls du placard.... brrrrrrrrrrr petitbis

Que pourrais-je dire, FRIPOU, sans avoir l'impression de me répéter ? Sinon que toujours fidèle à toi-même et aux regards énamourés que tu portes sur Dame Nature, ce sonnet hivernal, une nouvelle fois, a été commis dans l'exigence d'une fine plume inspirée, constituant une page de poésie de TOUTE BEAUTÉ.

On sent bien que tu écris avec passion et gourmandise des mots, car tes mètres sont chargés d'images et d'impressions communicatives plongeant immédiatement le lecteur dans des décors familiers et saisissants de réalisme.

pour ce partage.

et douce fin de soirée dans la tiédeur feutrée de votre appartement. Ici, en ce moment, dehors, avec le mistral, il gèle. QU'on est bien au chaud !!!

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Flamme a écrit:: Qu'il est beau cet hiver sous tes vers poétiques !!!
En effet, le jardin a su nous montrer le nouveau décor offert par ce givre déposé avec délicatesse sur les toiles des araignées et les fils qui reliaient les supports solides de ces abris apparaissaient comme des cordes blanches devenues visibles ! C'était magnifique !
Les choux continuent à grossir doucement et avec patience s'offriront à notre gourmandise !
La nature est belle et sous tes vers elle devient lumineuse !

le froid sait inventer de nouveaux paysages qui se révèlent aux yeux des promeneurs. Les toiles d'araignées, habituellement transparentes se dessinent aux revers des bâtiments et se laissent admirer, les choux transis grelottent sous leurs feuilles envahies par les chenilles en transhumance... et voila que les mots se changent en poème entre deux grelottements... bisounours

André Laugier a écrit:: Que pourrais-je dire, FRIPOU, sans avoir l'impression de me répéter ? Sinon que toujours fidèle à toi-même et aux regards énamourés que tu portes sur Dame Nature, ce sonnet hivernal, une nouvelle fois, a été commis dans l'exigence d'une fine plume inspirée, constituant une page de poésie de TOUTE BEAUTÉ.

On sent bien que tu écris avec passion et gourmandise des mots, car tes mètres sont chargés d'images et d'impressions communicatives plongeant immédiatement le lecteur dans des décors familiers et saisissants de réalisme.

pour ce partage.

et douce fin de soirée dans la tiédeur feutrée de votre appartement. Ici, en ce moment, dehors, avec le mistral, il gèle. QU'on est bien au chaud !!!

Si rien ne vaut la tiédeur et la quiétude d'un bon feu de bois, mais l'hiver sait se transcender et inventer des paysages feutrés propices à l'imaginaire poétique. En plus il est possible de les admirer du revers de la fenêtre sans prendre froid chienquirit

Restez couverts et bien au chaud. grosbiz

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