SUPPLIQUE A MA MUSE

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Supplique à ma muse

Ma muse m'a quittée au réveil du printemps
Envolée loin de moi sur les ailes du vent
Elle a hissé sa voile et largué ses cordages
Pour voguer libérée vers d'autres paysages.

Alors je reste là, au bord de mon chemin
A attendre toujours, à espérer en vain.
Dans mon jour qui s'enfuit, dans ma nuit qui s'achève
Je prie pour son retour quand le voile se lève.

Pour semer encore quelques mots au hasard
Et de pouvoir crier quand survient le brouillard
La douleur obscure, qui encore me ronge
Pouvoir encor chanter l'océan où je plonge.

Les vagues de la mer ouvrent mon horizon
M'offrent leur écume, me donnant le frisson
D'une vie liquide qui renaît et qui vibre
Tentant de rétablir mon fragile équilibre.

Je balbutie, ma muse, et mes envies cheminent
Vers un autre demain : ses contours se dessinent.
Une image apparaît du fond de l'océan
Laisse-moi, je t'en prie, encore un peu de temps.

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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NON ! ma Chère ANNIE, ta Muse, en aucun cas, ne t'a quittée. Si elle te faisait défaut, comment pourrais-tu commettre des vers aussi fluides, soumettant tes lecteurs à ce chant émouvant et émérite dans la pulsation verbale du sensible.

La poésie est ce don de révéler par la parole ce que nous ressentons le plus intimement dans la fibre de notre âme et de notre cœur. Elle est une possession momentanée de tout ce que notre âme souhaite.

Manquer d'inspiration, c'est rester inopérant devant une page désespérément blanche. Sans inspiration, pas de création qui réponde vraiment aux cris du cœur, ni aux mouvements de l'âme. Dans ta poésie, je devine toujours cette joie d'écrire et de faire partager des phrases concoctées dans un rythme élégant où les règles classiques y sont respectueusement appliquées. Depuis quelques temps, tu as fait des progrès immenses dans ce domaine, et tes quatrains y sont maîtrisés, admirables.

La nécessité de sortir un papier est un bon moteur pour l’inspiration, car elle est aussi une intuition. La douleur, parfois, est une bonne source d’inspiration, dont les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction.

C'est du BIEN BEL OUVRAGE, ma Chère voisine, que tu viens de nous proposer. Il faut écrire à son rythme, car ce n'est pas l'importance ni la fréquence de l'écriture poétique qui est importante, mais bien de savoir prendre la plume au moment voulu pour donner à lire de belles choses, écrites dans la considération du fond et de la forme, afin d'en faire une réussite. CE QUI EST LE CAS.

DE du voisin

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Ta muse demeure tout assez diserte malgré sa soit disant perte d'inspiration... elle sait encore se souvenir des mots. De toute façon chacun d'entre nous a connu à un moment ou à un autre cette sensation ne n'avoir plus grand chose à dire. Et puis, sans trop savoir ni comment ni pourquoi cela revient un beau jour car l'appel de la plume reste toujours le plus fort. bisounours

PS / Il ne manque pas un mot dans ton dernier vers ?
Je suppose que le encore a sauté

Laisse-moi, je t'en prie (encore) un peu de temps. Ne sachant si c'ést volontaire je te laisse le choix de corriger si besoin...

Un très joli poème Annie et je peux t'assurer qu'elle n'est pas partie ta douce muse !
Bravo et merci de nous la présenter !
grosbiz

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SUPPLIQUE A MA MUSE 110108034927815720

André Laugier a écrit:: NON ! ma Chère ANNIE, ta Muse, en aucun cas, ne t'a quittée. Si elle te faisait défaut, comment pourrais-tu commettre des vers aussi fluides, soumettant tes lecteurs à ce chant émouvant et émérite dans la pulsation verbale du sensible.

La poésie est ce don de révéler par la parole ce que nous ressentons le plus intimement dans la fibre de notre âme et de notre cœur. Elle est une possession momentanée de tout ce que notre âme souhaite.

Manquer d'inspiration, c'est rester inopérant devant une page désespérément blanche. Sans inspiration, pas de création qui réponde vraiment aux cris du cœur, ni aux mouvements de l'âme. Dans ta poésie, je devine toujours cette joie d'écrire et de faire partager des phrases concoctées dans un rythme élégant où les règles classiques y sont respectueusement appliquées. Depuis quelques temps, tu as fait des progrès immenses dans ce domaine, et tes quatrains y sont maîtrisés, admirables.

La nécessité de sortir un papier est un bon moteur pour l’inspiration, car elle est aussi une intuition. La douleur, parfois, est une bonne source d’inspiration, dont les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction.

C'est du BIEN BEL OUVRAGE, ma Chère voisine, que tu viens de nous proposer. Il faut écrire à son rythme, car ce n'est pas l'importance ni la fréquence de l'écriture poétique qui est importante, mais bien de savoir prendre la plume au moment voulu pour donner à lire de belles choses, écrites dans la considération du fond et de la forme, afin d'en faire une réussite. CE QUI EST LE CAS.

DE du voisin

Bonjour André et merci de ce commentaire élogieux. Je progresse parce qu'avec vous j'ai trouvé des amis sincères, sans langue de bois, qui m'ont gentiment conduite vers ces progrès. Je boite encore quelquefois mais j'essaie de trouver la parade. Chercher les rimes, s'astreindre à faire de belles choses me passionnent.
Merci encore de tout coeur
Belle soirée
Bises un peu fra^ches de la voisine.
bisounours

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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fripou a écrit:: Ta muse demeure tout assez diserte malgré sa soit disant perte d'inspiration... elle sait encore se souvenir des mots. De toute façon chacun d'entre nous a connu à un moment ou à un autre cette sensation ne n'avoir plus grand chose à dire. Et puis, sans trop savoir ni comment ni pourquoi cela revient un beau jour car l'appel de la plume reste toujours le plus fort.

PS / Il ne manque pas un mot dans ton dernier vers ?
Je suppose que le encore a sauté

Laisse-moi, je t'en prie (encore) un peu de temps. Ne sachant si c'ést volontaire je te laisse le choix de corriger si besoin...

Elle m'avait laissée seule depuis quelques jours et puis est revenue pour cet écrit. Les deux derniers vers m'ont été soufflés par Guy et tu avais raison j'avais zappé le "encore".
Merci de ton commentaire.
Merci aussi à ma ma^tresse de coeur pour son aide.
Belle soirée et bisous à vous deux
bisounours

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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AnnieB a écrit:

André Laugier a écrit:: NON ! ma Chère ANNIE, ta Muse, en aucun cas, ne t'a quittée. Si elle te faisait défaut, comment pourrais-tu commettre des vers aussi fluides, soumettant tes lecteurs à ce chant émouvant et émérite dans la pulsation verbale du sensible.

La poésie est ce don de révéler par la parole ce que nous ressentons le plus intimement dans la fibre de notre âme et de notre cœur. Elle est une possession momentanée de tout ce que notre âme souhaite.

Manquer d'inspiration, c'est rester inopérant devant une page désespérément blanche. Sans inspiration, pas de création qui réponde vraiment aux cris du cœur, ni aux mouvements de l'âme. Dans ta poésie, je devine toujours cette joie d'écrire et de faire partager des phrases concoctées dans un rythme élégant où les règles classiques y sont respectueusement appliquées. Depuis quelques temps, tu as fait des progrès immenses dans ce domaine, et tes quatrains y sont maîtrisés, admirables.

La nécessité de sortir un papier est un bon moteur pour l’inspiration, car elle est aussi une intuition. La douleur, parfois, est une bonne source d’inspiration, dont les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction.

C'est du BIEN BEL OUVRAGE, ma Chère voisine, que tu viens de nous proposer. Il faut écrire à son rythme, car ce n'est pas l'importance ni la fréquence de l'écriture poétique qui est importante, mais bien de savoir prendre la plume au moment voulu pour donner à lire de belles choses, écrites dans la considération du fond et de la forme, afin d'en faire une réussite. CE QUI EST LE CAS.

DE du voisin

Bonjour André et merci de ce commentaire élogieux. Je progresse parce qu'avec vous j'ai trouvé des amis sincères, sans langue de bois, qui m'ont gentiment conduite vers ces progrès. Je boite encore quelquefois mais j'essaie de trouver la parade. Chercher les rimes, s'astreindre à faire de belles choses me passionnent.
Merci encore de tout coeur
Belle soirée
Bises un peu fra^ches de la voisine.
bisounours

Bonsoir, ma Chère ANNIE,

Boiter n'est pas pécher, c'est le passage obligé pour s'émanciper de ce besoin d'appui provisoire entre l'acquisition des connaissances et leur assimilation.

Je dirai qu'il y a des gens qui apprennent et ne sauront jamais, et d'autres qui savent sans avoir appris. En poésie, tout tient de l'intuition et du raisonnement. Autrement dit, il y a ceux qui possèdent la fibre poétique qui ne demande qu'à être développée et approfondie pour parfaire le fond et la forme, et ceux qui, malgré le désir d'aller de l'avant, ne seront, à connaissance égale, que des techniciens du langage.

Tu disposais déjà en toi de cette propension pour donner à lire des poèmes bien rédigés, et agréables de composition. Il ne te restait plus qu'à acquérir et peaufiner quelques règles essentielles pour franchir ce pas de la poésie libérée ou néo-classique vers le classique pur, avec des contraintes à respecter. La méthode s'apprend, se perfectionne, car elle est la partie "mécanique" de la technique. Par contre, être poète dans son cœur et donner à lire de belles choses est inné. Tu as l'énorme chance de posséder cette sensibilité de plume qui n'est pas l'apanage de tout le monde, et qui fait que chez toi, la poésie est une émotion liée au plaisir de faire partager l'éloquence expressive avec l'imagerie des mots.

DE GROS du voisin et encore toutes mes sincères félicitations.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Mon cher André, me voilà toute rouge mais tout aussi ravie de voir que tu apprécies et mes écrits et mes progrès.
Merci du fond du coeur.
Je te souhaite une excellente soirée en compagnie de ceux que tu aimes.
bisclig

de la voisine très émue

annie

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Bonjour Annie. Ta muse ne t'a pas abandonnée d'après ce poème de toute beauté que j'ai aimé lire. Tes mots sont toujours autant très riches et fort bien choisis et tes alexandrins sont parfaits. La mienne m'a laissée tombée pour quelques temps, de retrouver la santé sans doute
Je te souhaite une excellente journée
Bisous bis

Lucienne MARTEL a écrit:: Bonjour Annie. Ta muse ne t'a pas abandonnée d'après ce poème de toute beauté que j'ai aimé lire. Tes mots sont toujours autant très riches et fort bien choisis et tes alexandrins sont parfaits. La mienne m'a laissée tombée pour quelques temps, de retrouver la santé sans doute
Je te souhaite une excellente journée
Bisous

Bonjour Lucienne.

Elle se repose sans doute attendant patiemment que tu ailles mieux. je suis certaine que comme la mienne, la tienne ne fait que recharger ses batteries. Soigne toi bien et reviens nous avec tes mots et tes beaux écrits.
Belle journée
Bisous à toi.
annie

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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