Un parfum de Muse (Sonnet Italien)
J’ai bien voulu écrire un Sonnet ô ma Muse !
Je pensais au premier vers du premier Quatrain
Qui revient, reflux sur la lèvre du refrain
Et vire pour fermer le couplet en écluse
Et je restai là, harassé, l’âme contuse,
Guettant un ébat divin sur le Clavecin,
Un parfum de muse venant du vert ravin
Sentant les deux tercets dévalant de la cluse
Et je m'en allai par un sentier broussailleux
Récolter leur vif butin si doux, si mielleux,
Dont le pollen poétique enchante ma plume
Voulant vivre et mourir au fil du ton final
Qui fredonne en ta valse,fin roulis vespéral
Et quitte ton aile o déesse, sacrée plume!
Luthoriental