On va toujours trop loin lorsqu’on ne sait pas où l’on va.

On va toujours trop loin lorsqu’on ne sait pas où l’on va.

Expliquez-moi la vie, expliquez-moi la mort
Pourquoi ce long chemin aux souffrances multiples
Incompréhensions, ont-ils tous vraiment tort ?
Pourquoi le bleu du ciel parcourt tant de périples

Trop de mots bafoués viennent d’être effacés
Respect, concession, vérité, tolérance
Au pays du mensonge, on est tous menacés
La peur du lendemain manque de confiance

Et sait-on où l’on va ? De vouloir toujours plus
Plus de pouvoir, d’argent, quitte à devoir détruire
On coupe, on vole on tue, désirant le surplus
Et pourtant, le bonheur est facile à construire

Il est à votre porte, en de tout petits riens
En une fleur qui s’ouvre, au vol d’une hirondelle
Un regard de tendresse en caressant vos chiens
Le temps nous est compté, dans chaque aube nouvelle !

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Peut on dire que l'on va trop loin du fait de l'ignorance ? Ne faut-il pas éprouver la vie afin de mieux percevoir sa fragilité et la richesse de sa simplicité ? Ce sont sans doute ces chemins tortueux, empruntés au hasard des jours, qui nous font retrouver le droit chemin, celui du coeur... Chaque instant et unique et éphémère, mais en préservant ce qui nous rassure peut être parvenons nous à fabriquer notre propre bonheur. bisounours

Le désir de vouloir toujours plus conduira un jour le pays à sa perte.

bis

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claud3

Messages : 507 Date d'inscription : 06/01/2016 Age : 65 Localisation : NICE

Superbement bien poétisé, ce vouloir plus pour détruire alors que le bonheur est logé dans un vase de petit rien.....L'homme prendra un jour conscience, je l'espère....

***DAN*** bis

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Superbe message d'espoir et une belle leçon de vie Babette : j'aime beaucoup cette sagesse et ce regard pointu que tu portes sur nos vies de matérialistes mais qui ne sommes pas forcément heureux puisque nous n'avons jamais assez. Comme tu le dis si bien en chute, le bonheur est de partout pour peu qu’ion sache et veuille bien le voir et l'apprécier
merci pour ce constat si vrai de notre société
Bisous bis

Je ne pense pas que l'on va trop loin du fait de l'ignorance, celui qui va trop loin pense qu'il va en retirer plus de pouvoir, plus d'argent, croyant atteindre ainsi plus de bonheur. Je ne pense pas qu'il redoute de l'endroit où il va, il est poussé par son envie de posséder, pour acquérir davantage de biens et ne se demande même pas s'il sait où l'amène sa convoitise! Il n'y pense même pas !!!
bisounours

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Nous le voyons, cher Claude, un peu partout !!!
bis

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Je ne sais pas si l'humain va en prendre conscience !!!
Il devrait s'apercevoir que plus il possède, plus il est inquiet, plus il en veut davantage ...un cercle visqueux ! reflex

Quelques hommes sages pourront s'en sortir de cet engrenage, car ils auront trouvé le bien être dans de plus humbles vérités.
Merci Dan de ta lecture.
petitchien

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Je sais Lucienne que tu comprends fort bien mon état d'esprit !
L'argent est important pour vivre le mieux possible, mais il faut être raisonnable car le bonheur est bien autre chose que de posséder toujours encore plus !!!
calinchat

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Bonsoir FLAMME,

Elles sont fort bien exposées ces réflexions poétiques et philosophiques, car tout simplement, tu en appelles au cœur. Oui, un ""regard de tendresse", une main qui se tend est suffisant pour créer ce lien de bonheur. Pour vivre, pour être sage, pour être heureux, nous avons besoin de la présence de l'autre. Il faut bien se dire que nous n'aurons jamais le bonheur idéal dont nous avons pu rêver. C'est souvent cette insatisfaction qui nous empêche de jouir de la vie. La solution consiste donc à ne pas trop attendre, à ne pas trop rêver. Si l'argent, par nécessité est bien souvent un but, il N'EST PAS une finalité.

Tout bonheur est un chef-d'œuvre car il est le prolongement de soi-même. En effet, lorsqu'on est heureux, lorsqu'on connaît l'exigence et la valeur des mots "Respect, concession, vérité, tolérance", on devient RICHE de soi-même, on rayonne, on se répand, on se multiplie.

Une BELLE IMAGINATION au service d'une PLUME INSPIRÉE et ÉMÉRITE.

Toute petite observation, si je puis me permettre : Dans le 3ème quatrain, l'un de ces deux vers contient seulement 11 syllabes, et le second, 13 syllabes.

Plus de pouvoir, d’argent, quitte à tout détruire
On coupe, on vole on tue, on désire le surplus

Ceci, bien entendu, n'enlève rien à la fluidité et à l'intensité de ce poème que j'ai BEAUCOUP apprécié.

DE GROS

Douce soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Tout à fait André, contente que tu me préviennes, je vais arranger les 2 vers !
Merci de ton commentaire et de tes saines réflexions.
Bonne fin de soirée et bonnenuit

pour vous 3
bisounours

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