C'était hier...

Ta poésie est tellement vécue intérieurement que je la sens infiniment VIVANTE et comme si réelle et que l'antan en devient notre présent. Tu possèdes ce don inné de "t'asseoir" sur l'ancien banc d'un square ou d'un jardin pour y retrouver tous les personnages qui comptèrent dans ton riche passé...MERCI, ANDRE...BISES A VOUS DEUX

fripou a écrit:

Le temps passe et semble pourtant si présent quelquefois. Une odeur, un murmure et voila le passé qui s'affiche à nouveau avec les images bien réelles de ceux qui parfois ne sont plus. C'est la magie de la mémoire.
Douce soirée

Bonsoir FRIPOU,

Oui, tout grandit en se changeant en souvenirs. Ils sont en quelque sorte les rentes de notre cœur. C'est une chose admirable de pouvoir les évoquer quand nous le désirons... et ce qu'on dit de soi, dans ces moments-là, est toujours poésie.

La poésie peut être rêveuse, histoire, mythe, magie, religion et pensée. Mais elle demeure avant tout ce merveilleux outil, véritable technique de conservation de la mémoire. Elle est une mnémotechnique du langage qui fixe et pérennise nos plus beaux souvenirs car elle est une forme qui protège, qui conserve, qui transmet. Par le biais de sa musicalité et des images qu'elle donne à entendre et à voir, elle fixe et fige les plus beaux moments dans une interprétation qui rend la parole vivante, tout en entretenant la souvenance puisqu'elle est "musique de l'âme". Elle s'enveloppe aussi dans une sorte de silence contemplatif, force lyrique que l'on ressent comme une forme de communion et de fascination. Elle est de l'âme qui parle à l'âme...

Je te REMERCIE VIVEMENT pour ta lecture ainsi que pour ce commentaire agréable que tu viens de m'adresser dans lequel je ressens toute la vitalité d'une grande Amitié et considération.

DE CHALEUREUX DE NOUS 3.

Flamme a écrit:

Comme je te comprends André !!! Combien de fois le précieux passé revient en ma mémoire en revivant avec les images intactes les visages des proches et ces moments inoubliables.
Les objets , les meubles sont les témoins de notre intimité. Ils sont là et mettent les petits détails indispensables à ce retour en arrière.
Les voix reviennent, les sourires et l'affection sans faille de nos chers disparus.
Je te vois dans la fin de chaleur d'une douce soirée d'été songer à ce passé avec tes parents et leur douceur de vivre !
Tu te revois accoudé au balcon en voyant tes parents se rapprocher... un moment privilégié qui restera en toi et reviendra en douce nostalgie, quand tu l’appelleras.

Un doux poème qui touche tout le monde je crois....très émouvant !

Bonsoir FLAMME,

Quand notre mémoire biographique s'oriente vers la signification d'un événement familial auquel nous attachons de l'importance, ces flash back se reconstruisent, se remodèlent. Il y a, je pense, deux actes dans l'évocation de ces moments de réminiscence que la poésie, avec la force et la musicalité des mots que nous lui connaissons, nous permet de transcender. Le premier étant un acte de conservation de la représentation de l'événement passé, et le second un acte d'actualisation de cette représentation. Je les considère comme les repères de notre baromètre émotionnel, bien que s'ils sont utiles à notre équilibre, faisant un lien nostalgique entre le passé et le présent, il ne faille pas vivre perpétuellement avec.

Je te sais gré de ces mots de gentillesse et d'estime que tu m'adresses, y compris pour mon style, ce qui, pour tout poète ou écrivain, est une énorme source stimulante et gratifiante, FLAMME.

MILLE MERCIS !

DE CHALEUREUX DE NOUS 3.

MOMO13 a écrit:

Ta poésie est tellement vécue intérieurement que je la sens infiniment VIVANTE et comme si réelle et que l'antan en devient notre présent. Tu possèdes ce don inné de "t'asseoir" sur l'ancien banc d'un square ou d'un jardin pour y retrouver tous les personnages qui comptèrent dans ton riche passé...MERCI, ANDRE...BISES A VOUS DEUX