Aux Muses d'Hélicon

fripou a écrit:

Et le notre par la même occasion... Comment ne pas succomber au chant de la lyre et de ces muses poètes ?
Belle journée

Bonjour FRIPOU,

Comment ne pas penser à VIRGILE qui a chanté le bucolique, et à la Fontaine d'Hippocrène, également, quand on évoque les Muses ? Bien entendu que nous devons à ces dernières, et surtout à TERPSICHORE et à CALLIOPE, notre bonheur et ce privilège de pratiquer la poésie. André CHÉNIER a écrit un quatrain particulièrement éloquent sur ces Muses inspiratrices :

O mes Muses, c'est vous; vous mon premier amour,
Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour!
Leurs bras, à mon berceau dérobant mon enfance,
Me portaient sous la grotte où Virgile eut naissance.

UN GRAND MERCI pour ton aimable lecture ainsi que ton agréable commentaire.

Passe un très bon début de semaine FRIPOU.

DE CHALEUREUX

CARPE DIEM

Diantre, mon cher ami André, tu restes le meilleur pour emouvoir et soulever nos ames de poetes...Ce sonnet le prouve...BISES A MADAME ET DEDE...MERCI

Flamme a écrit:

Un sonnet grandiose pour nous parler de ces muses ayant touchées tant de poètes qui les ont chantées et admirées !!!
Bravo pour ce sonnet André !
 

Un petit retour, surtout, aux sources de la Poésie qui, dans ses premiers temps a d'abord servi comme un outil : technique de conservation de ce qui devait échapper aux défaillances de la mémoire. La poésie est une mnémotechnique car elle appartient au "langage-mémoire" par sa forme qui protège, conserve et transmet.

C'est aussi un hommage à l'inspiration des poètes et à leurs Muses omniprésentes qui leurs susurrent la sensualité et la musicalité des phrases dans des tournures qui n'ont plus rien à voir avec le langage instrumentalisé.

MILLE FLAMME pour ces compliments très agréables à recevoir et à savourer en toute modestie, je tiens à le préciser.

DE GROS DE NOUS 3.

MOMO13 a écrit:

Diantre, mon cher ami André, tu restes le meilleur pour émouvoir et soulever nos âmes de poètes...Ce sonnet le prouve...BISES A MADAME ET DEDE...MERCI

Bonjour Cher MOMO,

Un monde qui ne pourrait s’émouvoir de sa beauté, de sa littérature, de ses racines et de ses perspectives serait bien près de la faillite. La poésie, c'est quand on voit et qu'on ressent quelque chose, puis quand le silence prend la parole. Elle est ce qu'on rêve, ce qu'on imagine, ce qu'on désire et ce qui arrive, quelquefois. Elle est la "raison d'être" des Poètes, parce qu'elle touche à la langue, parce que nous prenons parfois le risque du mensonge et de l'illusion. À travers les propositions formelles du poème, la poésie remet à la fois la langue en jeu et sa propre existence en question.

Sans doute la poésie a-t-elle pour fond la nostalgie. Nostalgie du jadis et du naguère, nostalgie du perdu, de l’origine, de l’impossible. Le poète ne se contente pas d’évoquer, de titiller sa Muse, de veiller ou de commémorer avec nostalgie le jadis, il en réveille l’éclat perdu, il en dessine la scène, il le ramène vers le présent, jusqu’à la présence.

Je te sais gré, mon Cher MOMO, de tes considérations généreuses, sincères et très amicales que tu me témoignes. C'est toujours un PLAISIR IMPORTANT que d'être apprécié par un Ami Poète qui est aussi un homme de raison et de cœur.

et une excellente journée.

Je t'embrasse. MARIE-LOUISE se joint à moi pour te faire part de toute sa considération.

CLARI a écrit:

Magnifique sonnet qui plane dans les hautes sphères de la Poésie.

Ces muses honorées par les plus grands poètes pour l'inspiration qu'elles leur accordent ne t'ont pas laissé pour compte !

Un grand BRAVO ! J'adore !

Avec mon amitié et mon admiration !

Très touché par cette marque d'estime que tu me témoignes et par ces mots agréables que je sais sincères, CLARI. J'écris tout simplement avec les yeux du cœur dans cette passion d'un langage musical que nous chérissons tous, et que nous servons de tout notre dévouement et de notre zèle. La poésie est liée au plaisir de découvrir une ressemblance entre deux objets, de les rassembler, faisant de l'un l'image de l'autre, les mettant en rapport. Nous sommes ces diseurs de mots qui rêvent tout éveillés, produisant en état de veille un monde tout aussi étrange que celui des rêves, mais tout aussi révélateur des vérités profondes enfouies dans l'inconscient de l'homme éveillé.

pour ta lecture et cette très sympathique appréciation.

DE CHALEUREUX et une très agréable journée à toi.

CARPE DIEM