Les chardonnerets

LES CHARDONNERETS

Au printemps les jardins, les vergers, les gazons,
Peignent au fil des jours et aux jeux de lumières,
Un chatoiement de tons où les roses trémières
S'habillent de velours, autour des frondaisons.

Au zéphyr de l'aurore, au temps des couvaisons,
Les oiseaux édifient leurs aires saisonnières,
S'envolent, matinaux, et tout près des chaumières,
Aux vieux arbres fruitiers scrutent les horizons.

Plumage au brun chamois, doré de noir, de rouge,
Quelques chardonnerets, aux gousses de carouge*,
Se laissent balancer, ivres de gazouillis.

Les branches des lilas ondulent pour séduire,
Caressées par le vent à l'ombre du taillis :
La nature parade et mon cœur est sourire.

* Fruit comestible du caroubier

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Un magnifique poème plein de chaleur et de renaissance sur nos amis les oiseaux !
Nous constatons dans notre petit jardin le vol d'un oiseau faisant des allées retours pour faire son nid sur notre sapin ! J'ai mis juste en dessous des duvets de mes deux derniers toutous en les brossant et l'oiseau vient les chercher pour faire un nid douillet car nos matins sont frais 3° environ ...

Photos prises par Virginie dans notre jardin !

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Messages : 516 Date d'inscription : 27/06/2018 Localisation : Istanbul

Bonsoir André,

très joli poème pour cet oiseau enchanteur
qui est devenu l'objet juteux de tous les trafics.
aussi cher que du caviar il est vendu 10€ le gramme
parfois un spécimen peut attendre les 800 €
quand ses vocalises sont remarquables.
alors l'imaginer encore dans son habitat naturel
est devenu presque une gageure...
il est devenu l'esclave du bon plaisir de certains
car plus sa cage sera petite plus il chantera...

oisami

Illustration le marché aux oiseaux quartier des blachernes près de l'ancien palais porphyrogénète adossé aux remparts de Théodose

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«Quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites». Alfred Jarry

Bonsoir FLAMME,

Je te remercie vivement pour ta lecture ainsi que pour ton commentaire généreux et très sympathique à l'endroit de ce poème printanier où le chardonneret vient égayer les arbustes de la campagne et des jardins.

MILLE MERCIS, également, pour le partage de ces photos magnifiques prises sur le vif par FRIPOU. Que ces images sont reposantes et agréables à regarder quand on sait que de nombreuses espèces d'oiseaux sont en voie de disparition, et dont les pesticides sont les grands responsables.

Nous vous envoyons à toutes les deux un TOURBILLON DE

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Bonsoir ERDREK,

C'est toujours avec grand plaisir que je lis tes mots de partage et d'agrément. C'est une grande satisfaction de savoir que sur ce forum nous sommes tous acquis à la cause animale et que nous chérissons la nature et ses bienfaits.

MERCI pour cette photo d'un marché aux oiseaux. Ça fait beaucoup de peine de voir un tel trafic et de savoir que des gens adhèrent à ces marchandages jusqu'à dépenser 800 € pour un seul chardonneret.

À Marseille, nous avions aussi, il y a quelques années, un marché aux oiseaux sur les allées de la Canebière. Il était très fréquenté. Mais depuis les années 90 une loi a interdit ce commerce. Cependant, on trouve encore quelques oiseleurs qui proposent plus ou moins clandestinement quelques passereaux comme des linots et des chardonnerets. La seule espèce autorisée est le canari, qui est la forme domestiquée du serin des Canaries.

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ.

Excellente soirée, ERDREK.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)