LE COIN POÉTIQUE DE FRIPOU
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 Le boulanger et la fée

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2 participants
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Lucienne MARTEL

Lucienne MARTEL


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Date d'inscription : 14/10/2015
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MessageSujet: Le boulanger et la fée   Le boulanger et la fée EmptyVen 15 Mar - 2:44

Le boulanger et la fée
Dans un petit village, perdu au milieu de nulle part, vivaient un boulanger et sa femme. Ils travaillaient sans relâche ni repos pour honorer les commandes de leurs clients. Et ils avaient énormément à faire pour les fêtes de l’avent. Leur échoppe était brillamment décorée de guirlandes scintillantes, d’étoiles étincelantes et de bougies allumées un peu de partout. Leur vitrine était délicieusement achalandée de bonhommes en chocolat blanc, de pères Noël en sucre cristallisé, de savoureux santons en nougat, de mignardises en pâte d’amande, de papillotes aux fruits confits, de pièces en chocolat, plus vraies que nature, recouvertes de papier d’or fin, de longs bâtons de réglisse en fagots, de sucres d’orge joliment enrubannés, de mendiants… une véritable pépinière de gourmandises savamment disposées sur les étagères de la boutique, sans oublier les pains ronds aux céréales, les baguettes dorées tout juste sorties du four, des biscuits à l’anis, des pains au chocolat croustillants, des croissants en pâte feuilletée, d’ énormes gâteaux de fête meringués, à la chantilly, aux fruits ou à la crème, des succulentes bûches de Noël au beurre… tout cela savamment déposé en vitrine ou près du comptoir.
Ils aimaient tant leur métier que les gens prenaient plaisir à se servir dans leur commerce. Certains même n’hésitaient pas à parcourir des kilomètres pour ce faire. Car, malgré la grande fatigue de ce travail bien fourni, ils étaient toujours aimables et souriants pour leur clientèle, avec quelques mots gentils et conviviaux pur chacun d’entre elle : deux personnes simples et gracieuses et très professionnelles, en belle passion pour leur emploi.
Fort tôt, un beau matin, la boulangère dormant encore et son époux étant déjà au fournil, une vieille dame, courbée par le poids de ses ans et modestement vêtue, entra dans leur magasin. Le fournier
Fut surpris car ce n’était pas encore l’heure d’ouverture. Elle est bien matinale cette personne, pensa-t-il en s’acheminent rapidement derrière le comptoir avec le sourire.
- Bonjour Monsieur. J’ai ouï dire que vous étiez un excellent artisan de la boulange. Voyons voir ça. Je voudrais un joli petit pain rond à la cannelle et aux noix, s’il vous plaît.
-Bonjour Madame. Je n’en ai plus. Tous ces pains sont déjà réservés. Je suis vraiment désolé. Mais, revenez plus tard dans la journée à ma seconde enfournée.
- Non, monsieur. J’ai grand faim car je n’ai pas mangé depuis trois jours.
Le boulanger eut pitié d’elle et retourna à son pétrin. Il prit une portion de pâte, la façonna en boule et la mit au four. Ensuite, après un quart d’heure de cuisson, il déposa le joli pain, accompagnée de deux guimauves, encore chaud dans une jolie boite qu’il présenta à la vieille dame.
- Je n’en veux pas, dit-elle. il est trop pâle et pas assez cuit pour mon goût. Faites m’en un autre.
Le boulanger, ne voulant pas se fâcher, repartit en confectionner un autre en bougonnant un peu. Mais il avait le cœur sur la main et ne voulut pas refuser une miche de pain à cette personne affamée.il laissa cuire une demi-heure et la ressortit du four fumante et bien dorée. Il l’emballa dans un superbe carton argenté avec quelques papillotes de fruits confits puis, vint la présenter à la vieille femme.
- Voici votre pain, Madame, régalez-vous !
La mendiante examina le pain sous toutes ses coutures, à le retourner sans cesse de ces mains ridées et sales.
- Celui-ci est bien, mieux mais il ne me satisfait toujours pas. Refaites m’en un nouveau, je vous prie.
Le gindre s’énerva mais évita de lui montrer la moutarde qui lui montait au nez. Il se devait de rester avenant et poli devant une personne âgée avec un grand respect. Et il avait tellement pitié d’elle. Alors, il repartit une troisième dans son fournil pour enfourner une boule de pâte badigeonnée d’un jaune d’œuf pour qu’elle soit plus ambrée et laissa cuire plus d’une heure. Il la ressortit d’une couleur brun caramélisé. Pour finir, il la mit dans une magnifique boîte dorée en compagnie de cheveux d’ange au réglisse, de dragées en fin chocolat et de petites perles d’or, le tout méticuleusement ficelé d’un très beau fil de soie noué en papillon. Mais la vieille dame s’était endormie pendant son absence. Elle se réveilla brusquement et bailla longuement.
- Voilà votre pain, ma chère. Savourez-le, je vous le donne avec bon cœur.
- Vous avez mis trop de temps, Monsieur, je n’en veux plus.
Le e boulanger se sentait furieux mais se contint et lui offrit un sourire. Alors la femme lui rendit et se déplia rapidement pour se métamorphoser en une éblouissante fée. Elle était revêtue d’une pluie d’étoiles et d’une couronne de soleil. Ses yeux brillaient tels des diamants à être limpides comme deux lacs et elle avait un doux visage d’ange.
- Je suis la fée Cadeau. Tu m’as très bien servie avec patience et respect pour ma condition humaine. Alors, demande et tu l’obtiendras.
- Mais je n’ai besoin de rien, Madame, répondit-il ébahi et stupéfait devant cette divine apparition. Il se frottait les yeux croyant rêver ou être trop fatigué. J’ai une très belle échoppe, une jolie petite maison, un métier que j’exerce avec passion, des clients satisfaits et une femme que j’aime. Que demander de plus ?
- Avez-vous des enfants à chérir ?
- Non Madame. A notre plus grand regret, nous ne pouvons en avoir et nous en sommes très en chagrin.
Sur ces mots, la fée tendit sa baguette magique sur les trois pains ronds gentiment offerts et, sous le regard en larmes du jeune homme apparurent trois enfants : deux garçons et une fille !
La miche trop blanche se transforma en une petite fille blonde comme le blé avec des yeux clairs et malicieux. Le deuxième pain, plus doré se présenta comme un garçon un peu métissé avec de grands yeux noirs. Quant au troisième pain en croûte un peu carbonisée, il se mua en forme d’un mignon garçonnet au cheveu très noir, raide comme le réglisse et au regard légèrement bridé.
- Voici tes enfants, mon Ami. C’est ton cadeau de Noël pour avoir été si charitable et compatissant avec des personnes faibles et trop pauvres pour acheter du pain et de la pâtisserie.
Et, sur ces mots, elle disparut soudainement comme une bulle de savon qui éclate dans l’air.
Depuis ce matin-là, les deux époux vécurent très heureux avec leurs trois enfants, en conservant dans leur cœur une pensée affectueuse et reconnaissante pour la fée Cadeau.
Lucienne le 05.12.2013
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Flamme
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Flamme


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MessageSujet: Re: Le boulanger et la fée   Le boulanger et la fée EmptyLun 25 Mar - 10:27

Il est bien joli ton conte Lucienne, mais je trouve que la fée a pas mal exagéré la tentation du boulanger à lui mettre son pain en pleine figure !!!!neunoeil
grosbiz

_________________
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Lucienne MARTEL

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MessageSujet: Re: Le boulanger et la fée   Le boulanger et la fée EmptyJeu 4 Avr - 13:38

Bonjour Babette. Merci d'avoir pris le temps de lire ce conte. Pour ma part, je suis épatée de la patience du boulanger et de sa bienveillance à toute épreuve, de sa compassion aussi envers cette vieille dame exigeante : un vrai professionnel !!!
Bisous à Virginie de ma part. Je t'embrasse
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MessageSujet: Re: Le boulanger et la fée   Le boulanger et la fée Empty

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