DIABLE DE GAMIN !

LEQUEL, MON PIERROT ?

J'ai de fait une nette préférence pour Ludwig mais comment oublier Wolfgang en chemin ?
Le génie n'a pas de prénom.

Piano à quatre mains. Bien beau sonnet. Ludwig ou Wolfgang ? Il est vrai que le choix est difficile mais tous les deux sont divins.
Bel après midi gentil Pierrot

Merci Momo, dès que j'ai un peu de temps, j'écoute. La Neuvième de Beethoven me rappelle toujours la publicité pour le chocolat Lanvin où un personnage était déguisé en Salvador Dali.
Le croiras-tu, c'était un de mes oncles.

Bon week-end ami poète.

L'histoire est authentique. Mozart et sa femme Constance Weber recevaient de jeunes talents et Wolfgang, on peut le comprendre, était particulièrement sévère avec eux. Et puis un jour arriva un gamin malingre, fort timide, qui demanda s'il pouvait jouer un petit air de sa composition au piano. L'enfant s'exécuta et Mozart, littéralement enthousiasmé lui déclara en le prenant dans ses bras : "diable de gamin, en voilà un drôle. Va ! continue ainsi, tu m'as rendu heureux et tu rendras heureux d'autres gens, il n'y a rien de plus beau."
Quelques années plus tard, Beethoven, à son tour, reçut un certain Rossini qui lui joua son ouverture du Barbier de Séville et Ludwig lui déclara "faites-nous encore plein de petits barbieri."

Étranges destins, tout de même.

Eh oui ! deux génies partis trop tôt et dont les noms rayonnent au firmament des grands génies de la musique.
Je suis sûr que si le cinéma avait existé à leur époque, ils nous auraient composé de magnifiques musiques de film.

Merci d'être passés, mes amis, passez un bon week-end poétique et, pourquoi pas, musical.

J'adore ces histoires Pierrot, c'est magique et merveilleux de savoir reconnaitre le talent des autres et de les encourager !
Il faut avouer que le talent est de taille !!!!
Un fait bien raconté et fort intéressant !

C'est vrai qu'un compliment fait plaisir et Beethoven a dû se le rappeler toute sa vie. On sait que Mozart était relativement imbu de sa personnalité et donc le compliment n'en eut que plus de saveur.
Quand j'étais enfant, mon parrain avait un disque 78 tours assez nasillard mais qui distillait une douce musique d'un orchestre dirigé par un certain Saint-Cricq (je ne suis pas sur de l'orthographe du nom). Or Saint-Cricq, enfant, avait eu comme professeur de piano un maître ayant eu lui-même comme professeur une élève de... Mozart.
Hélas ! je crois que ce Saint-Cricq n'est guère conne que d'une poignée d'initiés.

Merci de votre passage, chère amie.