Ce n'est qu'un au revoir

Ce n’est qu’un au revoir,

Mes chers Amis je pars, pour deux mois dans le Gard
Me reposer un peu de la ville bruyante
Où la propagation, bien trop effrayante,
De ce virus mortel affecta mon regard.

Mon corps est épuisé mais mon cœur plein d’égard
Ne vous laissera point, je ne suis pas fuyante,
Je veux juste trouver santé plus flamboyante
En m’éloignant un peu de ce monde ringard.

Je voudrais m’absorber, sans nulle mièvrerie,
Dans des mots ciselés en belle orfèvrerie
Pour vous faire rêver le temps d’un beau sonnet,

Peut-être un triolet serait de bon augure
Qui rimerait les vers et les ferait sonner
L’instant d’un poème quand l’ardeur transfigure.

Lucienne le 04.07.2020