Colère,

Colère

Je suis trop en ire contre les corridas
Qui me rendent si triste avec la bouche amère
Et je ne comprends pas l’abandon de la mère
A laisser ses enfants, risquant d’être fadas,

Devant ces spectacles ainsi que leurs bardas
En ces ornements d'or dans cet art très primaire
Faisant toujours rêver et croire en la chimère
De concourir un jour à des novilladas.

Il est temps d'abolir ces jeux d'une autre époque
Où le taureau se meurt à souffler comme un phoque
Devant ce parterre juché sur les gradins.

Il faut boycotter ces pratiques barbares
Pour que nos blondinets ne deviennent gredins
A jeter dans l’arène leurs immenses gabares.
Lucienne le 03.01.2020