Le verbe et ses dangers

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Le verbe et ses dangers,

Non, je n’ouïrai plus tous ces écornifleurs
Qui par verbes rusés aiguisèrent mon âme
Cet ensorcellement fut pour moi un grand drame
De ne savoir le vrai, n'étant que persifleurs.

Je préfère les mots et les gerbes de fleurs
Qui l'on offre uniment pour redorer la flamme
D'un esprit obscurci par un propos infâme
Quitte à frayer ma voie contre aquilons souffleurs.

Ces gens-là sont partout à semer leurs paroles
Sur de faibles esprits ayant perdu leurs rôles
Dans la société tant ils sont ignorants

Il faut reprendre en main les conseils des Anciens
Et fermer son oreille aux propos dévorants
Sous peine d'être pris pour des béotiens.
Lucienne le 30.11.2018

Je vois que tu reprends tes poèmes sur des personnes qui ont du te faire beaucoup de mal !
La manipulation est difficile pour s'en sortir, car elle est mielleuse, affable, et fait croire à une affection bien réelle !!!
On en perd ses vrais amis, qui eux, ont vu la machination, car cette mauvaise personne est défendue par celle qu'elle domine !
J'espère, chère Lucienne, que ce n'est qu'un mauvais souvenir ! calinchat

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Bonjour LUCIENNE,

Comme le dit cette citation : "Après le verbe "aimer", "aider" est le plus beau verbe du monde.”

FLAMME a magnifiquement répondu à ton poème qui est un parangon de sagesse et d'entendement. De jolis vers, finement ciselés, pour dénoncer tous les effets néfastes des mots et des réflexions qui peuvent engendrer des blessures souvent agressives et offensantes. Le "verbe" est le pont entre la matière et l'esprit.

Une poésie "viscérale" sur les dangers de la parole et le bon sens du savoir-vivre.

UN BEAU TRAVAIL DE PLUME, CHÈRE LUCIENNE.

DE marseillais.

DOUCE JOURNÉE À TOI.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)