Des mots dits our des maux durs

En effet Lucienne un poème qui parlent des maux, de la mort et qui a quand même une fin qui permet de rebondir pour une lutte nécessaire pour être vainqueur !
Oui, la vie n'est qu'un passage plus ou moins long, plus ou moins difficile, et a des règles pour essayer de bien finir !
Il faut profiter de ce passage pour rendre moins difficile notre départ ! et notre arrivée "ailleurs" !
Faire de son mieux, ne point juger ce que l'on voit ou ressent, et avoir de la compassion pour les êtres vivants, du respect au moins ! Aimer de son mieux !
Tes vers expriment bien les chagrins, la peine de ce qui arrive aux proches et amis et on pourrait ajouter à la misère du monde !
Chaque bonne action sera comptée et peut changer le monde !
A nous d'y prendre garde !
Merci Lucienne, de venir nous parler de tes sentiments, que nous devinons depuis ton triste accident ! Courage pour bien reprendre le cours de ta vie !

Bonjour Babette. Là effectivement je parle de la maladie et la mort qui s'ensuit sur ce foutu cancer qui m'a frappée en 2000. Je dois dire que ce poème date d'avant mon accident et je l'ai achevé il y a peu. J'ai eu beaucoup de mal à le finir mais mon état d'esprit était le même qu'alors. Pour ma part, de m'en aller m'importe peu . C'est la souffrance qui me terrifie. Il me semble avoir eu mon lot dans ma vie. Comme dit judicieusement Nathan, il faut une fin. Certes mais même là on ne peut choisir. Je sais la misère dans le monde, qu'elle soit humaine ou animale. Beaucoup ne méritent pas autant de souffrance. De tuer est devenu un geste anodin et cela m'insupporte. J'espère qu'ils auront des comptes à rendre quelque part et seront sanctionnés à la hauteur de leurs méfaits. Bonne journée et bisous

Je te comprends fort bien Lucienne, partir, nous y serons contraints !
Mais comment ? Je pense que cela devient notre problème et notre lutte pour essayer d'avoir une santé convenable, manger sans trop de pesticides etc...on dirait que les gouvernements s'en foutent et ne pensent qu'à favoriser les gros bonnets !
Nous ne pouvons rien contre certaines maladies qui s'abattent sur nous, et comme tu le dis : pourvu que la souffrance nous épargne !
Tu en as eu tellement de cette souffrance qui démoralise...qui s'acharne sur ta pauvre personne, que je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle s'incruste sur toi, sans te laisser un peu en paix !
Maintenant c'est l'accident qui augmente cette souffrance ! Faut-il que tu subisses tout cela pour atteindre dans un autre monde la sérénité et le repos tant mérité ?  
Nous comprendrons bien des choses quand nous serons partis de cette terre ! On dirait que des groupes se forment un peu partout , des livres et des réunions pour nous le dire, le faire savoir ! Alors qu'à l'époque de Platon, on en parlait avec sa caverne qui nous empêchait de savoir, et donc de comprendre, étant prisonnier de notre corps !
Il faut bien dire que nous sommes emportés dans le tourbillon de nos vies, par le travail, la souffrance qui nous entoure, par un quotidien qui ne nous laisse pas le temps à toutes ces réflexions sur notre avenir après la vie !
Que te dire amie Lucienne, j'aimerai tant que tu puisses vivre sans souffrance pour tous les gestes de ton quotidien !
Je pense souvent à toi, et t'aime beaucoup.