Le Secret / Bout-rimé

Pastiche du sonnet d'Arvers

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Je veux garder ici cette part de mystère,
Sur celui qui un soir d'ivresse m'a conçu,
Ce géniteur sans nom que ma mère a dû taire,
Personne à la maison, n'en a jamais rien su.

Hélas un fait divers, passé inaperçu
Pesant comme un fardeau qui me fit solitaire,
Jusqu'au jour où je suis tombé plus bas que terre,
Tel un coup de massue alors que j'ai reçu.

J'étais adolescent, timide, le cœur tendre,
Lorsqu'on me l'avoua, refusant de l'entendre
J'ai préféré m'enfuir, évitant un faux pas.

Mère à son souvenir pourtant resta fidèle
Alors que lâchement, il a abusé d'elle,
Je n'ai jamais compris ou je ne le veux pas.

Le lundi 17 septembre 2018 Nathan Erdrek

Très bien réalisé, un poème qui t'appartient par son histoire et ses rimes qui ont demandé une belle réflexion pour les placer comme il fallait !

Chaleureuses félicitations pour ce pastiche qui n'a rien à envier au sonnet original.

Flamme a écrit:

Très bien réalisé, un poème qui t'appartient par son histoire et ses rimes qui ont demandé une belle réflexion pour les placer comme il fallait !

Bonjour Babette,

et merci de ton appréciation
ravi qu'il t'ait plus

amitiés
Nathan

Pierre Lamy a écrit:

Chaleureuses félicitations pour ce pastiche qui n'a rien à envier au sonnet original.
         

ce sonnet a souvent fait l'objet de pastiches
tant il est considéré comme le classique par excellence
cependant l'original laisse planer un léger doute sur la personne à qui s'adresse ce sonnet...

toujours est-il que je suis touché par ton commentaire chaleureux ravi qu'il te plaise

amitiés
Nathan

André Laugier a écrit:

Bonjour NATHAN,

Un pastiche engagé, intime et très affectif dans sa trame. Je ne sais si le sujet est purement fictif pour les besoins du poème ou s'il retrace une expérience personnelle, en tout cas, il est "puissamment" exposé.

Le "pastiche" demande une grande complicité entre le pasticheur et son modèle ; une facilité à se "couler" dans son art et dans sa manière pour que le lecteur se sente en quelque sorte saisi d'un trouble vague, comme s'il se trouvait en présence de "frères jumeaux". Il doit y trouver deux écrivains si parfaitement identiques et pourtant différents. Mais c'est aussi un moyen de rendre hommage au "modèle" en une sorte de récréation… Re-création… Quel est celui de ces deux mots qui est le plus pastiche de l'autre ?

       

Toute ma bien chaleureuse Amitié de plume.

Bonsoir André,

merci de ton commentaire chaleureux
comme dans celui d'Arvers je laisserai planer
ce doute, rien ne s'invente, rien n'est tout a fait vrai,
avec le temps on enjolive parfois

toute mon amitié
Nathan

Bonjour Nathan

Un si riche pastel fort captivant ....
amitiés fleuries de Luthoriental

Luthoriental a écrit:

Bonjour Nathan

Un si riche pastel fort captivant ....
amitiés fleuries de Luthoriental

Bonjour et merci de ta lecture

amicalement